lundi 31 décembre 2007

Anniversaire – 31 décembre

Il y a un an aujourd’hui, j’inaugurais ce blogue.

dimanche 30 décembre 2007

Ménage et point de vue – 30 décembre



En effectuant le ménage de mes revues informatique ce matin, je suis tombé (boum !) sur Le point de vue de Julien Guillot, chef de rubrique pour la revue SVM MAC[1]. Bon, pour ne pas me faire taper sur les doigts par les gars de SVM, il m’est impossible de citer ici tout son point de vue. En gros, Julien Guillot dit que certains dinosaures de la langue française se refusent toujours à faire évoluer la langue dans le domaine des nouvelles technologies. Résultat, en France, il n’y a toujours pas d’alternatives au mail, spam, chat, blog et bugs. Mais comme le souligne Julien Guillot, la situation est différente au Québec :

« Pour les Québécois pourtant, le courriel et autres
pourriel ou polluel côtoient le clavardage, et les
blogues peuvent subir des bogues.
»

Surprise ! Pourtant, il fut un temps où nos « courriels » et autres expressions du même acabits ne récoltaient que des moqueries. Julien Guillot poursuit :

« En d’autres temps, nous n’avons pas eu peur de
fabriquer un mot pour remplacer l’anglais computer.
Ordinateur, logiciel, informatique, tous ces mots
n’existent que parce qu’on les a imaginés un jour
pour traduire des concepts inédits
.

Il termine avec cette phrase:
« Ne cédons pas à un protectionnisme passéiste et
gardons cette inventivité qui caractérise une langue
vivante et créative.
»

Belle leçon...

[1] « Bravitude informatique », Julien Guillot, chef de rubrique pour la revue SVM MAC, juin 2007

samedi 29 décembre 2007

Compte de mots – 29 décembre

Changement de décor



C’est à un véritable changement de décor que nous convit David Lodge avec son roman. L’action se passe simultanément aux États-Unis en en Grande-Bretagne, en 1969. Deux professeurs, l'un britannique et l'autre états-uniens, échangent leur poste pour six mois. Et six mois, c’est bien assez pour voir une vie complètement chamboulée : amour, sexe, amitiés, profession, Lodge démontre une fois de plus combien la vie est parfois absurde, mais remplies de rendez-vous incroyables.

Bien sur, cette histoire est farfelue, comme toutes les histoires de David Lodge. Je pourrais peut-être reproché à l’auteur une certaine facilité, (nous sommes loin de « Pensées secrètes » du même David Lodge) et aussi, une description un peu lourde de l’état des lieux au début du roman. Mais au final, je ne me suis pas ennuyé une seule minute. Et la description des moeurs universitaires aux États-Unis et en Grande-Bretagne vaut le détour. Belle reconstitution d’époque. À lire donc.


David Lodge
Changement de décor
Traduction de Changing places. Traduit de l’anglais (Grande-Bretagne) par Maurice et Yvonne Couturier
Rivages, Collection Littérature étrangères
281 pages. 1990
ISBN : 9782869304000
CCR :121.r/LOD

Sollicitation abusive – 29 décembre




J’ai complètement oublié de vous raconter ceci :
Mercredi 26 décembre, il est tout juste passé 16hrs. Je suis devant l’ordinateur. Je mets à jour ma base de données de livres dans Excel. Le téléphone sonne ; je réponds et c’est bell/sympatico qui désire me vendre... en fait, je sais même pas quoi, j’ai comme qui dirait, subitement « pogné » les nerfs ! Avant même que le type me vende sa salade, je me suis écrié :

« aïe ça va faire criss, c’est le temps des
fêtes, est-ce qu’on pourrait avoir la paix !
».

Puis, j’ai raccroché. Ça m’a fait un bien immense ;-) Bon, d’accord, vous me direz que c’est pas la faute du pauvre type qui boss pour une compagnie (Bell) aussi sans coeur qu’avide de mes sous. C’est vrai. Mais c’est tout de même pas moi qui lui ait imposé ce boulot tout de même. Et puis, écoeurer les gens de cette façon le lendemain de Noël, ça ne se fait pas. Il n’y a personne chez Bell qui s’est posé la question ? Pour réfléchir, ne serait-ce que deux secondes ? Je pense que lorsqu’il est question de sous, les grandes corporations comme Bell n’ont que l’idée de l’argent en tête, rien d’autre.

jeudi 27 décembre 2007

Revue Solaris – 27 décembre




La revue Solaris Hiver 2007 (No. 165) est arrivée ce matin par la poste. Beau cadeau du temps des fêtes. Tout ce que j’ai eu le temps de lire pour l’instant, c’est l’article de Mario Tessier intitulé « Bibliophiles, bibliomanes et collectionneurs ». Un autre très bon article de Mario Tessier. J’écris « un autre très bon » car dans la dernière livraison de Solaris (Automne 2007, No. 164), le même Mario Tessier avait écrit un excellent texte sur comment débuter une collection de science-fiction. Un article complet et très fouillé. Cette fois-ci, il s’agit plutôt d’une espèce de table ronde avec quelques uns des grands acteurs de la science-fiction au Québec. Au menu, des questions sur « Comment organisez-vous votre bibliothèque ? », « Tenez vous un index, un catalogue ou une liste pour vous y retrouver ? », « Lisez-vous systématiquement tous les volumes de votre bibliothèque ? », « Gardez-vous des notes de lectures ? ». Bref des questions toutes aussi intéressantes que les réponses. Vraiment intéressant. À lire et relire !


Revue Solaris, Hiver 2007, No. 165
160 pages (plus un volet gratuit en ligne, sur le site Internet)
Par abonnement ou disponible partout où vous le trouverez ;-)
www.revue-solaris.com

mercredi 26 décembre 2007

Compte de mots – 26 décembre




« Je sais que toutes ces balivernes viennent des livres... »
- Cecilia Stefanescu, Liaisons morbides, P. 140

Ce livre – dont le titre en roumain est « Liaisons pornographiques » - n’est ni pornographique ni morbide. N’empêche, il n’est pas passé inaperçus dans la Roumanie natale de la jeune romancière. Scandaleux pour les uns, acclamé par les autres, le roman raconte l’histoire d’une jeune femme – on ne connaît pas son nom – qui quitte sa ville de province pour Bucarest avec la belle Alex, son amie de coeur. Mais bien avant l’expérience de la « dope », de l’alcool et du sexe, c’est de liberté que sont éprises les deux filles : liberté de penser et d’agir, loin des conventions et surtout, loin de la rectitude politique. Elles vont aussi faire l’expérience de la séparation, des excès, de la vie en groupe, de moments de solitude.

Dans le livre, on se promène allègrement, passant du présent au passé. Le procédé n’est pas nouveau et Cecilia Stefanescu ne renouvel pas le genre. Pourtant, on s’attache à son écriture. On s’attache aussi à la narratrice. Le propos n’est pas toujours clair, mais l’aventure intéressante. Voilà un livre qui devrait plaire à notre amie Blanche de Paris...

Liaisons morbides, Cecilia Stefanescu
Traduit du roumain par Laure Hinckel
Editions Phébus, Collection D'aujourd'hui Étranger
170 pages
ISBN : 978-2752901446

Cadeaux – 26 décembre

Cadeaux



Je sais pas chez-vous, mais ici, le Père Nowell est passé faire son tour. Au menu : une très belle montre Swatch, deux romans policiers de Elizabeth George (« Le lieu du crime » et « Sans l’ombre d’un témoin »), un roman de Douglas Kennedy (« Les charmes discrets de la vie conjugale ») et cet appuie livres Gaston Lagaffe, franchement rigolo !

mardi 25 décembre 2007

Nowell - 25 décembre

JOYEUX NOWELL !

lundi 24 décembre 2007

Relecture – 24 décembre




« La plupart des jeunes femmes sont rebutées par
des avances trop précises. Sinon, c'est que je manque
réellement de chance.
»
- Groucho Marx, extrait de « Mémoires d’un amant lamentable »

C’est toujours avec un grand plaisir que je replonge dans un des livres de Groucho Marx (1890-1977). L’univers burlesque des Marx Brothers et plus précisément celui de Groucho Marx (Julius de son vrai prénom) me rejoint directement. Des ouvrages de Groucho, je n’ai conservé (manque d’espace de rangements oblige) que « Mémoires capitales » (Groucho and me) écrit en 1959 et « Crise et grouchotements » (Groucho Marx and Others Short Stories and Tall Tales). C’est ce dernier que j’ai relu hier. Ce livre est en fait une compilation de quelques uns de ses très bons textes, avec une courte présentation qui situe chaque texte.

En plus de jouer au théâtre (leur première comédie musicale, The Cocoanuts, resta deux ans à l'affiche à Broadway), d’être acteur dans des films a succès (treize films), Groucho Marx, qui fut aussi animateur d’une très célèbre émission quiz à la télévision (You bet your life), avait des prétentions littéraires. Et comme l’écrivait Robert S. Bader en avril 1993 :
« Considérée dans son ensemble, l’oeuvre de Groucho
ne peut être réduite aux élucubrations habituelles
d’un acteur à succès. [...] Groucho était un véritable
humoriste, et, en dépit des critiques ayant fait la fine
bouche, son oeuvre littéraire équivaut largement à
celles des humoristes qui furent d’abord ses idoles,
qu’il appela ensuite ses amis avant d’obtenir le droit
de les appeler ses égaux.
»

Aujourd’hui, l’oeuvre, autant cinématographique que littéraire de Groucho Marx pourrait paraître dépassé aux yeux de plusieurs. Peut-être. Mais moi, ça me fait toujours autant rigoler. Pas mal plus en tout cas que certains humoristes plus « modernes » très « pipi-caca » (pas drôle d’en être encore au stade anal à cet âge...).

Si vous n’aviez qu’un livre de Groucho Marx à lire, je vous recommanderais ses « Mémoires capitales » (Groucho and Me).

Groucho Marx
« Crise et grouchotements »
(Groucho Marx and Others Short Stories and Tall Tales)
Traduit et adapté de l’anglais (États-Unis) par Michel Lebrun
Éditions Du Seuil, collection Point virgule, 235 p.
ISBN : 202020908X
CCR : 712.hu/MAR

dimanche 23 décembre 2007

Jour de pluie (quelle pluie ?) – 23 décembre




« Un premier baiser en septembre ?
Penseras-tu encore à moi en octobre ?
M’aimeras-tu toujours en novembre ?
La pluie est-elle plus triste en décembre ?
»

Cherchez pas de quel livre j’ai bien pu tirer ça ; c’est tout ce que je me souviens d’un (long ?) poème que j’ai écris il y a de nombreuses années. C’est fou comme une pluie en décembre peut-être chargée de souvenirs...

J’avais encore quelques courses à faire encore dans le coin. C’est pas la pluie qui allait m’arrêter – mais au fait, quelle pluie ? Toujours pas de pluie en vue sur Montréal ! Nul besoin de tuque ni mitaines donc ; une bonne paires de bottes, un « coupe vent » et hop ! j’étais dehors, à peine surpris de ne croiser personne ou presque : les météorologistes et le scénario catastrophe de pluie abondante et forte ayant fait son chemin dans l’esprit des gens... Un magasinage bien tranquille donc.

Bref, me voilà de retour des courses. Je viens de me faire un thé vanille et bleuets. Je compte m’installer dans ma chaise de lecture, les deux pieds sur le bord de la fenêtre de mon bureau et je vais lire.

samedi 22 décembre 2007

Musiques – 22 décembre

Une bibliothèque musicale bien garnie (pour les jours de pluie)



J’ai laissé de coté pour quelques heures un livre fort intéressant, afin d’alimenter ma bibliothèque musicale « Rock » dans iTunes. Et tant qu’à bien faire les choses, j’ai patiemment cherché les pochettes de disques dans Internet, bien indexé les chansons, etc. Résultat :
305 pièces musicales, 22,9 heures de musiques en continue pour 1,62 Go.

Pour l’instant donc, que du rock et ses déclinaisons (rock-pop, rock heavy, rock-folk, etc.). Bien sur, je ne suis pas venu à bout de ma bibliothèque de disques – loin de là ; j’aurais besoin d’un disque de plusieurs centaines de Go pour passer à travers toute ma discothèque de disques.

Quelques titres au hasard – tout écrire serait trop long :

Air Supply
Al Stewart
America
April Wine
Bad Company
Bee Gees
Billy Joel
Black Sabbath
Blue Oyster Cult
Boston
Carly Simon
Cat Stevens
Chilliwack
Cold Play
Cream
Daniel Powter
David Bowie
Dire Straits
ELO
Elton John
England Dan & John Ford Coley
Eric Carmen
Exile
Focus
Frank Marino and Mahogany Rush
Frankie Goes to Hollywood
Gary Wright
Gino Vanelli
Golden Earring
Green Day
Guns ‘n’ Roses
Harvey Danger
Heart
Heatwave
Huey Lewin and the News
Iron Butterfly
Iron Maiden
James Taylor
Joe Frank & Reynolds Hamilton
Joe Walsh
Joni Mithcell
Journey
Kansas
Led Zeppelin
Looking Glass
Madness
Maïa Davies
Manfred Mann
Marillion
.......

vendredi 21 décembre 2007

Congé - 21 décembre

Je suis en congé depuis hier (jeudi) 16h50 ! C'est merveilleux. La photo un peu plus bas vous donne une petite idée de ce que je compte faire pendant les prochains jours ;-)



mercredi 19 décembre 2007

Compte de mots – 19 décembre

Juste au moment où je pensais qu’aucun
siècle ne pouvait être plus stupide que le XIXe,
voilà qu’arrive le XXe. Je vous jure, la planète
entière semblait participer à un concours de stupidité.

- Martin Amis, « Les immortels » dans Les monstres d’Einstein.




On m’avait présenté le recueil de nouvelles de Martin Amis Les monstres d’Einstein comme de la science-fiction. Ben c’est pas du tout ça. Les cinq textes qui composent le recueil ont un thème commun avec la science-fiction : le nucléaire, l’atome après l’explosion de la bombe. Et la question que semble poser Amis dans ses nouvelles c’est « comment se comporte l’homme après l’accident nucléaire ? » Très mal merci serait sans doute la réponse. Pas que les nouvelles soient spécialement déprimantes, mais l’avenir de l’homme est bien sombre.

Avec « Bujak et la Force puissante » (le plus humaine de ses nouvelles), Amis explore l’homme dans sa force et sa faiblesse.
« Le petit chiot qui pouvait » (un merveilleux petit conte) raconte la vie vue à travers les yeux d’un chien, dans un monde impitoyable. « Intuition au lac de Feu » examine l’homme au prise avec la folie.
« Les Immortels » (sur la fin de la vie sur terre) raconte la finalité de l’homme sur terre.
Quant à « La maladie du temps », j’ai rien compris !

Un bon petit recueil de nouvelles donc (hormis « La maladie du temps »). Mais avant d’y arriver, on doit malheureusement se taper un texte un peu lourd et sans rand intérêt sur la relation qu’entretien l’homme avec l’atome.

Martin Amis est un auteur incontournable de la littérature anglo-saxonne. Mais dans le style, je préfère - et de beaucoup - David Lodge.

Les monstres d’Einstein
Titre original : Einstein’s Monsters
Traduit de l’anglais (Angleterre) par Géraldine D’Amico
Christian Bourgois Éditeur, 1990, 188 pages
ISBN : 9782267006162
CCR : cote à revoir

mardi 18 décembre 2007

Et les citrons de l’année sont... - 18 décembre

Le magazine PC World vient d’accorder le prix citron 2007 au système d’exploitation de Micro$oft « Vista ». Et vista n’est pas le seul produit Micro$oft à se retrouver dans la liste des 15 pires produits de 2007 :
En 9e position on retrouve Office 2007, à cause surtout de son interface « nouveau genre » absolument épouvantable, l’incompatibilité avec les anciennes macros et son prix, jugé trop élevé.
En 11e position on retrouve le Zune. Ce lecteur MP3 devait être le plus sérieux concurrent du iPod de Apple. Dans les faits, le zune se vend moins bien que les lecteurs MP3 de Scandisk et Creative Labs !
Pour chaque Zune vendu par Micro$oft, Apple vend 30 iPod...


(un petit Zune au look pepto-bismol ou vert vomi pour les fêtes !)

Mais avant d’être accusé de Micro$oft bashing, devinez ce qui se retrouve en 8e position ? Hé oui, Leopard (OS X 10.5) de Apple. Il faut bien l’avouer, après avoir mis à contributions tous ses ingénieurs sur le développement du iPhone, les développeurs n’avaient tout simplement plus assez d’énergie pour s’attaquer au déploiement finale de Léopard. C’est du moins l’hypothèse de Pete Mortensen sur le blogue Cult of mac :
How much did the stress put on the Leopard
team to finish the iPhone disrupt the shipping
version of the OS ? This is a team that definitely
put in 80, 90 hour weeks if not longer to finish
the iPhone and then had to go straight back
onto Leopard to meet an ambitious ship date.
Whose quality wouldn’t take a hit under such
circumstances ?

http://cultofmac.com/?p=1569



PC World
http://www.pcworld.com/

The 15 Biggest Tech Disappointments of 2007
http://www.pcworld.com/article/id,140583/article.html

Cult of Mac
http://cultofmac.com/

Deux écrans - 18 décembre




Nouveauté au bureau : depuis une semaine, me voilà avec... deux écrans sur mon bureau. À ceux et celles qui s’en étonnent, je réponds candidement que c’est parce que j’ai deux fois plus de boulot - et comme j’ai deux yeux... ;-) Noooon ! La vraie raison c’est que je dois gérer simultanément plusieurs bases de données sur différents logiciels, je dois donc garder ouvert sur le « desktop » (écran) plusieurs fenêtres. Deux écrans, ce n’est ni un luxe ni un caprice. Mais bon, afin de sauver des $$$, pas question de me fournir des écrans plats : j’ai donc sur mon bureau un mastodonte noir de 19 pouces et un autre, beige, de 17 pouces. Mettons que ça laisse peu de place pour un crayon et du papier ;-)
Mais... et l’ordinateur direz-vous ? Le G5 est sous le bureau !

Citation - 18 décembre

En lisant la phrase suivante, j'ai pensé à vous :

"Après le plaisir de posséder des livres, il n'est guère de plus doux que celui d'en parler."
C. Nodier

J'ai trouvé cette phrase - et de très beaux livres - chez "Le Blog de la Bibliophilie et du Livre Ancien"
http://bibliophilie.blogspot.com/

dimanche 16 décembre 2007

Lumières de Noël – 16 décembre


(vue partielle des lumières de Noël sur la rampe de l’escalier)



Voilà, c’est fait ; j’ai installé les lumières de Noël en pleine tempête de neige. Et je m'y suis amusé.

Même si c’est pas originale comme idée, j’aime bien voir « courir » les lumières de Noël sur la rampe de l’escalier. Et surtout, de voir les lumières changer du vert au rouge ;-)

Compte de mots - 16 décembre

Histoires de voyages dans le temps




C’est avec beaucoup de plaisir que je me suis attaqué à la lecture de Histoires de voyages dans le temps. Ce livre fait partie de « La grande anthologie de la science-fiction » (Le livre de poche)*. Toutes les nouvelles ne sont pas d’un égal intérêt ; certaines ont un intérêt historique, d’autres sont originales (dans le traitement) et quelques unes sont assez ordinaires. C’est le lot de toutes les anthologies. Et si celle-ci ne fait pas exception à la règle, il n’en demeure pas moins que c’était une bonne idée de rassembler dans une même collection l’ensemble des thèmes recoupant la science-fiction.

Le voyage dans le temps est sans doute le thème le plus utilisé, au point d’être considéré comme un genre à part entière. L’idée d’aller et de venir dans le futur n’est pas nouvelle : que se soit chez Merlin l’Enchanteur (dans le cycle arthurien des Chevaliers de la table ronde), chez les Celtes voir même, chez les Grecs, l’idée d’un bond dans le temps a toujours fasciné. Si certains auteurs (beaucoup en fait) font appelle à une machine pour voyager dans le temps (Moi, moi et moi de William Tenn par exemple), chez d’autres, une porte invisible - ou une tempête - suffit parfois pour franchir « le pas » du temps (Le troisième sous-sol de Jack Finney, Le paradoxe perdu de Fredric Brown, L’homme qui était arrivé trop tôt de Poul Anderson). Dans le présent recueil, il y a trois histoires de Poul Anderson et à mon avis, se sont les meilleures histoires de « voyages dans le temps ».

Le voyage dans le temps, l’apanage des seuls écrivains de science-fiction ? C’est oublier que des scientifiques comme Albert Einstein et Stephen Hawking se sont penché sur les voyages dans le temps.

* ce n’est pas la première fois que je parle de cette anthologie


Histoires de voyages dans le temps.
Collection « La grande anthologie de la science-fiction »
Le livre de poche, 443 pages
ISBN : 2253007692
CCR : 131.sf/COLL

Sapin, etc. - 16 décembre




Le sapin dans la salle à manger et les petites maisons sur la bibliothèque vitrée dans le salon. Cet après-midi, je vais installer les lumières de Noël sur la rampe du balcon et de l'escalier. Quoi, la neige ? Ben oui, il neige, nous sommes au Québec après tout, non ! C'est pas un peu de neige et du vent qui va m'arrêter. Non mais !

Compte de mots - 16 décembre




Toute personne possédant une collection
de livres relativement importante - quelques
centaines de volumes par exemple - se trouve
inévitablement confrontée au problème de
classement de sa bibliothèque.
»
- Annie Béthery,
Abrégé de la classification décimale de Dewey

Pour faire changement il m’arrive, assez souvent même, de laisser de coté la lecture romanesque pour une lecture plus... technique dirons nous. Je n’en parle pas toujours ici car je considère que c’est d’un intérêt assez quelconque. Mais aujourd’hui je fais exception avec l’Abrégé de la classification décimale de Dewey de Annie Béthery. En fait, il s’agit plus d’une re-relecture que d’un lecture ; c’est qu’il ne se passe pas un mois sans que je ne jette un oeil dans ce livre. Pas tant pour la classification de mes livres [1] que pour le bureau. C’est qu’il y aura bientôt trois ans, j’ai eu comme mandat de mettre sur pied un centre de documentation. À partir de rien - ou presque - cette médiathèque, puisque c’est son mon officiel [2] contient maintenant quelque chose comme 4,800 titres, principalement sous forme de livres, mais on y retrouve aussi :

des journaux,
des acétates,
des cédéroms,
des périodiques,
des cassettes audio/vidéo,
les livres de la concurrence,
guides et programmes de la réforme
guides et programmes scolaires de l’Ontario,
guides et programmes scolaires du Nouveau-Brunswick,
et bien sur, tous les livres actifsde notre maison d’édition.

Il me fallait donc un système pour tout classer ceci. Quelque chose qui soit tout à la fois « facile » à utiliser (pour permettre aux usagers de la médiathèque de s’y retrouver) et quelque chose d’assez « solide », qui ait fait ses preuves. D’où l’idée de la classification décimale de Dewey. Mais ne voulant pas me retrouver avec l’édition originale et complète de la CDD entre les mains – qui fait quelque chose comme 900 pages ! – mon libraire du temps m’avait conseillé l’« abrégé » de Annie Béthery. Et je suis pleinement satisfait. L’abrégé n’est pas un ouvrage de vulgarisation, mais il convient parfaitement à quiconque possède (et c’est mon cas, cela dit en toute modestie) un bagage solide de la classification décimale de Dewey. Car aussi bien l’avouer, on ne s’attaque pas à la CDD sans une connaissance solide - voir, une bonne formation - de cette classification.

La classification décimale de Dewey ne règle pas tout. En fait, aucun système de classification n’est parfait. Mais la CDD est le système de classification le plus utilisé dans les bibliothèques.

_________________
[1] j’ai mis sur pied une « classification raisonnée » de mes livres. Voir les explications ici :
Classification raisonnée – introduction
http://archivistedejour.blogspot.com/2007/01/classification-raisonne-introduction-22.html
Classification raisonnée – première partie
http://archivistedejour.blogspot.com/2007/01/classification-raisonne-premire-partie.html
Classification raisonnée – Deuxième partie
http://archivistedejour.blogspot.com/2007/01/classification-raisonne-deuxime-partie.html
Classification raisonnée – Troisième et dernière partie
http://archivistedejour.blogspot.com/2007/01/classification-raisonne-28-janvier.html

[2] je reparlerai de la médiathèque dans un prochain billet.



Abrégé de la classification décimale de Dewey
(Nouvelle édition à partir de la XXIe édition intégrale en langue anglaise)
Annie Béthery
Éditions du cercle de la librairie
Collection Bibliothèques
France, 1998.
ISBN : 2765406820

mardi 11 décembre 2007

Occupé - 11 décembre




Bon, je suis assez silencieux depuis quelques jours ; c'est que je passe de longues heures au bureau et à la maison à tester deux logiciels pour le classement et le repérage des livres (pour MAC OSX). Le premier est gratuit et l'autre un peu moins de 20$ J'ai à peu près terminé ma série de tests du logiciel gratuit. Résultat : Bel effort, mais pas assez concluant. Pas assez flexible.


De retour bientôt après avoir testé le deuxième logiciel...

lundi 10 décembre 2007

Citation - 10 décembre




Grosse fatigue !

L'écrivain James Hadley Chase, ancien libraire de profession et dont le vrai nom est René Raymond, disait à propos de son pseudonyme :

J’ai longtemps observé les clients des libraires. Ils regardent les rayons, rangés par ordre alphabétique. Ils passent devant le A, hésitent devant le B et commencent à sortir des livres à C. Il fallait donc que mon nom commençât par C. Jusqu’à G, c’est bon . Après, ils sont fatigués.

jeudi 6 décembre 2007

Le goût de la lecture – 06 décembre

« Comment transmettre le goût de la lecture si, à la maison, les bibliothèques ne contiennent que des bibelots ? Quel espoir subsiste-t-il de transformer nos enfants en lecteurs boulimiques si la tenue d'un livre est platement associée, dans l'esprit des parents, à une activité imposée dénuée de tout délice ? Pourquoi rêver de générations qui brûlent de lire quand le Québec gagne le championnat des bibliothèques scolaires dégarnies ? »
- Marie-Andrée Chouinard
La lecture en cadeau, Le Devoir, édition du lundi 03 décembre 2007
http://www.ledevoir.com/2007/12/03/167009.html




> Comment transmettre le goût de la
> lecture si, à la maison, les bibliothèques
> ne contiennent que des bibelots ?

J’ai eu la chance de grandir dans une maison où il y avait peu de bibelots, mais beaucoup de livres. Je me souviens qu’il y avait un mur complet de livres tout en haut de l’escalier qui menait aux chambres à coucher. Dans le salon, il y avait des livres (et des disques aussi). Dans le « boudoir », il y avait aussi des livres (encyclopédies Grolier et jeunesse, de même qu’une série de gros livres sur l’histoire de la psychanalyse. Je me souviens aussi de livres de la collection Time Life sur la nature).

> Quel espoir subsiste-t-il de transformer
> nos enfants en lecteurs boulimiques si la
> tenue d'un livre est platement associée, dans
> l'esprit des parents, à une activité imposée
> dénuée de tout délice ?

Ma mère avait toujours un ou deux livres « en chantier » sur la table de chevet de sa chambre. Je l’ai toujours vue lire. Elle n’avait jamais l’air de s’ennuyer. Je sais qu’elle lit encore beaucoup et je demeure persuadé qu’elle ne s’ennuie pas. Nos lectures sont assez dissemblables, Portant, nous nous sommes découvert un même goût pour les romans policiers de Elizabeth George.

> le Québec gagne le championnat des
> bibliothèques scolaires dégarnies ?

Dans « mon jeune temps », si nous n’avions pas toujours de belles grandes bibliothèques dans nos écoles, du moins, il y avait un « local » avec des livres, des tables et des chaises. Plus vieux, j’ai découvert qu’à l’université, la bibliothèque servait surtout de dortoir aux étudiants/antes ; j’ai vite fait de fuir ce lieu...

L’amour de la lecture (et de la musique, et de l’écriture), voilà le plus bel héritage que pouvait me laisser ma mère.

Tintin à Jérusalem - 05 décembre




Voilà, selon le dessinateur Kichka, à quoi ressemblerait Tintin aujourd’hui ; correspondant pour le journal Le Monde à Jérusalem, il écrirait ses textes sur un MacBook blanc, écouterait de la musique sur un iPod, il serait toujours poursuivis par les Dupont et Dupond et la Castafiore serait toujours dans le décor. Pas politically correct, cependant, Tintin fumerait !

Cette caricature fut présentée pendant le colloque sur Hergé il y a quelques jours. Pour les tintologues et tintinophiles, plus de détails ici :
http://passouline.blog.lemonde.fr/2007/12/05/les-aventures-de-tintin-en-israel/

mardi 4 décembre 2007

Disque dur externe, prise II - 04 décembre

Nouveau duo

Suite à une recommandation du directeur informatique de la boîte, j’ai reformaté mon disque dur externe en « MS-DOS » plutôt qu’en format « Mac OS étendue (journalisé) ». Pourquoi ? Pour me permettre d’utiliser ce disque dur autant avec le G4 (Mac) qu’avec le PIV (Windows XP). Et voilà le résultat: ce soir, le disque dur externe (la petite LED bleue sur la photo) trône sur le PIV (la grosse boîte noire avec les deux LED bleues).
Mais bon, c’était surtout pour voir si effectivement, ça fonctionnait bien – et c’est le cas. Une fois la photo terminée, hop ! j’ai débranché le disque dur pour le rebrancher sur le G4, son compagnon naturel ;-)



Oui je sais, il y a encore pas mal de fils... Mais pas de poussière ;-)

Compte de mots - 04 décembre

Tommy & Tigern, dobbelt så gøy !



Vous regardez la photo du livre et vous vous dites : mais... je reconnais les personnages ! Oui, mais c’est pas les bons noms ! Et là vous vous dites que j’ai acquis un album pirate ou quelque chose du genre ; vous n’y êtes pas. Pour les personnages, vous les avez effectivement reconnus ; il s’agit bien de Calvin et Hobbes. Mais Tommy et Tigern ? C’est le nom donné aux personnages en norvégien ! Qu’est-ce que je fais avec une copie norvégienne des aventures de Calvin et Hobbes ? C’est une longue histoire, mais pour une fois, je vais faire court : en septembre dernier, un grand ami à moi a quitté le Québec pour découvrir, pendant tout un mois, la côte ouest de la Norvège... en vélo. C’est pas tout ; il a même réussit le pari insensé de se rendre en vélo jusqu’au cercle polaire arctique (oui, oui, photo à l’appuie). Bref, j’avais demandé à cet ami de me rapporter une copie d’un grand quotidien de la place ; j’étais curieux de « lire » (voir serait plus exact) l’alphabet norvégien. Et bien cet ami a fait mieux ; connaissant mon amour pour les aventures de Calvin et Hobbes, il s’est pointé dans une boutique de livres usagés et il a tout de suite repéré le cadeau idéal à me faire. Et c’était effectivement le cadeau à me faire car il ne se passe pas une semaine sans que je ne feuillette le bouquin. Mais même après un mois, je n’arrive toujours pas à déchiffrer cet alphabet impossible...

Un mot sur ce grand ami ; il aime pas lire. Il aime faire beaucoup de choses, mais lire, pas vraiment - ben oui, j’ai des amis qui n’aiment pas lire. Mais vous pouvez m’expliquer comment il se fait que cet ami qui n’aime pas lire (du moins, des livres) arrive toujours pile avec des cadeaux de livres ? Et non seulement il tombe pile sur des livres absolument renversants pour moi* mais en plus, les rares fois que je l’ai vu avec un livre entre les mains, c’est toujours avec un livre drôlement intéressant ! Cet homme est un mystère pour moi ;-)
J’aimerais bien, comme lui, arriver pile dans le choix de mes cadeaux... J’imagine que c’est un don !

Alors voilà, je voulais profiter de cette tribune pour remercier ce grand ami, toujours aussi généreux. Merci man !


Calvin et Hobbes en français :
http://calvinethobbes.free.fr/

__________
* il m’a fait découvrir « Les aventures de Calvin et Hobbes » en anglais (Bill Watterson), « Les aventures du Petit Nicolas » (Sempé/Gosciny), « Replay » (extraordinaire roman de Ken Grimwood). C’est lui aussi qui m’a rapporté d’un voyage en Europe une vieille mais combien essentielle biographie intitulée « La vie secrète des soeurs Brontë » (Emilie et Georges Romieu) dans une édition de 1929.

lundi 3 décembre 2007

Neige sur Montréal - 03 décembre




Une vue de la neige dans mon quartier ce matin à 7h00.

Apple store à Montréal - 03 décembre




C’est confirmé : Apple ouvrira un Apple Store, rue Ste-Catherine - plus d’informations ici :
http://technaute.cyberpresse.ca/nouvelles/texte_complet.php?id=81,12399,0,122007,1399968.html&ref=nouvelles

Je vais assurément y faire un tour lors de l’ouverture (printemps 2008), mais j’entends demeurer fidèle à ma boutique Mac, Le Mac urbain.

dimanche 2 décembre 2007

Dehors m’appelle – 02 décembre

Le marcheur sachant se chausser
marchera l’hiver durant sans sacrer


C’est bien beau marcher pour se rendre au boulot – et en revenir tous les jours. C’est bien beau marcher une douzaine de kilomètres tous les jours – et même plus les jours de courses – faut tout de même être bien chaussée. Et faut savoir être de saison. Plus question donc de chausser des souliers de marche. Mais voilà, mes bottes de marche d’hiver sont dans un état épouvantable ! J’ai donc dû me résoudre à acheter une nouvelle paire de bottes aujourd’hui, question d’affronter l’hiver – sans parler de la pseudo tempête de neige qui risque de s’abattre sur nous dans les prochaines heures. Comme je l’écrivais à une amie : « une paire de bottes aux deux ans, c’est ça marcher tous les hivers dans la neige, la gadoue, le calcium, l’eau... Ça me coûte tout de même moins chers que des pneus d’hiver »
Me voilà donc propriétaire de Merrell Summit II (noir) avec semelle Vibram. C’est à peu près le même prix que mon petit disque dur* ;-)

J’oubliais ; j’en ai profité pour acheter une tuque neuve ; la mienne avait connue des jours plus heureux et il était plus que temps de m’en départir. Ma nouvelle tuque est super chouette et bien chaude.

Est-ce le froid et l’humidité ou l’approche de cette pseudo tempête de neige, mais il y avait bien peu de monde dans les rues et dans les boutiques de la rue St-Denis cet après-midi – pour mon plus grand bonheur.

* http://archivistedejour.blogspot.com/2007/11/disque-dur-externe-30-novembre.html



Merrell Summit II (noir)
Semelle Vibram

http://www.merrellcanada.com/catalogue.php?action=1000&product_id=317&menu_id=6

Compte de mots – 02 décembre




Chronique de la ruelle Prototchni

Pour Blanche...

Je termine la lecture de « La ruelle de Moscou » de Ilya Ehrenbourg. Quel beau roman, quelle belle fresque aussi. Ehrenbourg nous invite à découvrir la vie moscovite, vue à travers une pléiade de personnages colorés qui ont tous en commun d’habiter ruelle Prototchni à Moscou.
La ruelle Prototchni, c’est un peu le microcosme de la vie dans les grandes villes russe de l’après révolution. Mais cette « fameuse » révolution a laissé un goût amer :
« De nos jours, tout rapetisse : les jupes, les livres et même les coeurs. » (P. 14)

Les choses toutes simples semblent avoir fuit la ruelle :
« Citoyens, citoyens, ce qui manque à notre ruelle, c’est un peu de bonheur ! » (P . 48)

Non, tout n’est pas rose ruelle Prototchni ; la vie, les rêves et même l’amour s’achète à crédit. Il y a l’amour vue par les hommes :
« Voyons Iousik, on voit bien que vous ne connaissez pas les femmes ! L’amour ? En réalité, tout est beaucoup plus simple. Pour commencer, on se dit des choses tendres, puis on se couche, et puis on paie. » (P. 49)

Puis l’amour vue par une femme :
« Hier il est encore venu. Je ne voulais pas. Il s’énervait. Il a cassé le cendrier. Il a eu une conduite méprisable et faisait pitié à voir. J’ai cédé. Et, dix minutes plus tard – j’ai regardé ma montre exprès – il allumait tranquillement une cigarette et cherchait un prétexte pour filer. Je lui ait soufflé moi-même : Va, tu dois avoir un travail pressant ! » (P. 66)

Pourtant, tout n’est pas noir. Glauque. Le roman est parsemé de courts instants de joies. Et puis, l’espoir n’est pas mort. Et tant qu’il y a de l’espoir, il y a de la place pour la vie.

Je connaissais l’auteur pour avoir vu son nom à maintes reprises dans des ouvrages spécialisés sur la littérature russe. Avec « La ruelle de Moscou », j’ai abordé son oeuvre romanesque la plus marquante. J’ai adoré le roman. Sa façon de présenter un a un les personnages, à travers une ruelle de Moscou aura de quoi charmer quiconque est sensible à l’âme russe, cet indéfinissable désire d’exister dans la douleur.

La musique en mutation – 02 décembre




Le journaliste Darryl Sterdan propose, dans une série d’articles parues initialement dans le Sun, de jeter un oeil sur la crise qui secoue l’industrie de la musique. Encore un article sur cette « pauvre » industrie qui se meurt direz-vous. Ce n’est pas tout à fait faux, mais ce qui est nouveau c’est que le journaliste ne se contente pas de seulement rapporter les doléances de l’industrie ou d’aligner une série de chiffres, de pourcentages, de pertes ; il offre aussi des pistes de solutions. Et il n’est pas tendre face à une industrie qui au fond, ne vas pas très bien surtout par sa propre négligence. Il dit à l’industrie :

« Arrêtez d’être merdiques. Demandez à des jeunes
quels sont leurs chanteurs ou chanteuses préférés
du moment. Puis jetez ces listes au panier et
demandez à connaître leurs chanteurs préférés de
tous les temps. Presque tous vont répondre Led
Zeppelin, les Stones, les Beatles, AC/DC, Nirvana,
The Who ou Black Sabbath. Pourquoi? Parce que ces
groupes ont fait de la grande musique, qui est sans
âge. Ce que vous proposez est un produit. Or les
gens ne veulent pas d’un produit, ils veulent de la
grande musique. Alors cessez d’investir dans toutes
ces nouveautés à la mode qui ne durent qu’un
temps et faites le plutôt pour le prochain groupe
qui sera immortalisé.
» [1]

plusieurs autres solutions sont offertes : prix plancher, présence accrue dans Internet, abolition de la campagne de répression auprès des usagers, etc. Mais surtout, il propose à l’industrie de se débarrasser des vedettes instantanées, des canadian idol et autres succédanées du genre (allô PKP et Julie !) qui n’apporte rien de bon.
« C’est une stratégie désespérée et à courte vue, qui
corrompt toute l’industrie et dévalue la musique.
» [1]

Il ne s’agit pas d’articles de fonds. Il faut plutôt voir ce « dossier » comme un outil de vulgarisation sur ce qui se passe dans l’industrie de la musique. Disponible en français via le site de Canoë. À lire pour quiconque s’intéresse à l’avenir de la musique - et aux solutions de remédier à la crise, pendant qu’il est encore temps...

____________
[1]http://www.canoe.com/divertissement/musique/nouvelles/2007/11/28/4692332-sun.html

samedi 1 décembre 2007

Compte de mots – 01 décembre




Ballade sous la pluie

C’est un peu paradoxale de parler de pluie en cette journée de soleil et de froid (-13c) mais je n’ai pas choisi de lire ce livre ; c’est lui qui m’a choisi d’une certaine façon. Et c’est à une bien belle ballade sous la pluie que nous invite Pierre Yergeau. Un ballade sous la pluie dans un Montréal des années 70, un Montréal tout en poésie. Le genre d’écriture qui habituellement, à le don de m’épuiser, par la fausseté de ses sentiments. Mais ici, tout au contraire, la poésie de Yergeau est authentique, belle. L’histoire n’est qu’un prétexte à une ballade dans Montréal.

« Je me souviens qu’une pluie d’un vert bilieux
battait les pavés de la ville. C’était une pluie
de fin septembre, monotone comme le
grincement d’un chronomètre, qui tombait
de nuages aux ventres turgescents. [...]
Les piétons se couvraient d’un porte-document
renversé sur la tête, ou d’un sac de plastique
contenant quelques emplettes faites
hâtivement à l’heure du dîner. La pluie leur
était un phénomène étranger. Une conspiration
dominée par la répétition et ses éléments variables.
»
(P.9)

Grosso modo, c’est l’histoire d’un détective privé et paumé, qui se voit confier une bien drôle d’enquête par une mystérieuse femme. Un roman policier alors ? Non. Et puis, je le répète, l’histoire n’est qu’un prétexte. C’est le reste qui compte.

« Je parvins à rejoindre ma bagnole avant que mes
vêtements ne soient complètement détrempés.
Une auto américaine des années soixante, aux
amples ailes rongés par la rouille. Je démarrai et
laissai le moteur tourner un instant. [...]
J’ouvris la radio, passait d’un poste à un autre
avant de laisser l’aiguille à une station où jouait
une musique empressée, faite d’un éclatement
de guitare acoustique et de coups de cymbales.
»
(P.65)

Une écriture en image et en finesse. Pas un seul moment je me suis ennuyé, regrettant presque d’arriver si vite à la fin. Et c’est sans se presser qu’il faut lire cette Ballade sous la pluie de Pierre
Yergeau. Comme par une journée de soleil et de froid...

J’ai souris en lisant ceci :
« J’ouvris la radio, passait d’un poste à un autre avant de laisser l’aiguille à une station ».
Si vous avez moins de 35 ans, je ne crois pas que cette phrase soit compréhensible pour vous ;-)

Pierre Yergeau
Ballade sous la pluie
Éditions L’instant même
Québec, 154 pages. 1997.
ISBN : 9782921197908
CCR : 111,1.r/YER

La comédie du sans fil – 01 décembre




Le monde du sans-fil ; une utopie encore en 2007 !

Je sais pas chez-vous, mais chez-moi, le sans fil ça n’existe tout simplement pas ! Voulant débrancher un fil - pour le rebrancher ailleurs - je suis tombé sur un enchevêtrement de fils derrière ma table de travail (photo à l’appuie). Et encore, j’ai probablement moins de fils que beaucoup d’utilisateurs d’ordinateurs : un seul écran pour deux PC (PI et PIV), un seul ensemble de haut-parleurs pour trois ordinateurs et un lecteur MP3, un numériseur (scanner) pour deux ordinateurs (PIV et G4), pas d’imprimante, une seule lampe sur le bureau. Utopie le sans fil ? Imaginez un peu ; j’ai aussi une paire d’écouteurs Sennheiser sans-fil qui dans les faits, a deux fils (le raccordement électrique et le raccordement à la source). Donc, ma paire d’écouteurs sans fil à plus de fils que ma paire d’écouteurs... avec fil ! Et puis, il y a tous les fils qui ne sont pas visible sur la photo :
fil du téléphone
fil du chargeur du téléphone portable
fil USB pour l’appareil photos
fil du clavier du PI
fil de la souris du PI
fil des écouteurs Yamaha
fil Firewire du disque dur externe

Qui plus est, si j’avais Internet haute vitesse avec Router « sans fil » (ce qui n’est pas le cas puisque je suis en dial-up) j’aurai encore plus de fils ! Au moins quatre de plus.

Alors pour « un monde sans fil » (wireless people), on repassera... c’est comme pour le fameux « bureau sans papier » (paperless office) qu’on nous promettait dès les années 1990 ; une autre belle utopie !

vendredi 30 novembre 2007

Disque dur externe - 30 novembre





J’ai fais un saut hier soir dans le 450, direction le Mac urbain. À ma demande, François (qui, malgré la légende, n’est pas le fameux Dr. Mac) avait mis de coté pour moi l’ensemble boîtier Macally et disque dur Seagate 100 Go. Ce combo (voir photo) est pour moi ce qui s’approche le plus de l’idéal : un tout petit disque dur d’une bonne capacité de stockage (100Go) dans un beau boîtier et autoalimenté par le firewire. La beauté de la chose c’est que la petitesse de ce disque dur va me permettre de l’apporter avec moi un peu partout.

Ce petit disque me sera utile pour :
- back up des données de mon PowerBook G4 « Titanium » ;
- unité de stockage pour ma musique (GarageBand et iTunes) ;
- unité de stockage pour mes photos ;
- transport mobile de données (entre le bureau et la maison).

Comme toujours chez le Mac urbain, l’accueil est chaleureux, le service est impeccable (on m’a installé en deux minutes le disque dur Seagate dans le boîtier Macally, formaté et testé le disque dur. Tout ça avec le sourire). Pas avare de recommandations sur l’utilisation du dit disque dur, etc.
Chanceux, on m’a même fait visiter les lieux* et c’est vraiment très bien. Un mot sur la salle de formation que est assez grande pour prétendre rivaliser avec la concurrence et assez petite pour conserver le coté « humain ».

Vous aurez compris que la boutique Le mac urbain c’est « ma » boutique Mac et que ni la distance, ni le vent, ni le froid et ni même la neige (j’ai connu tout ça hier) ne saurait me faire dévier de mon chemin.

* le Mac urbain a aménagé dans de nouveaux locaux très récemment




Le Mac Urbain
1324 Ch. Chambly, Longueuil
450. 650-8777
http://www.lemacurbain.com/urbain/fr/
info@lemacurbain.com

mercredi 28 novembre 2007

Revue Solaris – 28 novembre




« Étrange objet que le livre, en vérité ; fait de la matière la plus fragile et la moins dispendieuse qui soit, cette vulgaire pulpe de bois encapsule pourtant nos rêves les plus chers, nos souvenirs de papier. »
- Mario Tessier, Collectionner les livres de science-fiction, p. 114
Revue Solaris, automne 2007, No. 164.

Ça fait des années que je désire m’abonner à cette revue. Et pour toutes sortes de raisons, je n’ai jamais pris le temps de m’abonner. Jusqu’à maintenant : La semaine dernière, j’ai remplis le « coupon » d’abonnement dans la seule autre revue que je lis d’une couverture à l’autre : « Le libraire ». En voyant le coupon, je me suis dit que c’était le moment où jamais de m’abonner. J’ai donc pris mon chéquier, une enveloppe, j’ai remplis le coupon d’abonnement et hop ! à la poste. Une semaine et demi plus tard, je recevais mon premier numéro de Solaris.

Solaris, c’est une revue d’ici qui se consacre à la science-fiction et au fantastique. Si vous êtes un (ou une) habitué(e) de ce blogue, vous aurez remarquer que j’ai un penchant pour le genre science-fiction (c’est assez évident dans mes acquisitions récentes...). Bref, m’abonner à Solaris fut une bien bonne chose. Et puis, pour un petit 30$ me voilà abonné pour un an et 4 numéros. C’est vraiment une très bonne offre.

J’aurai l’occasion de « bloguer » plus longuement sur la revue Solaris dans les prochains jours, mais je ne puis résister de vous glisser un mot sur l’excellent papier de Mario Tessier intitulé « Collectionner les livres de science-fiction ». C’est admirablement bien documenté, pas du tout rébarbatif à lire et avec en prime, une petite pointe d’humour qui n’est pas pour me déplaire. Ne serait-ce que pour cet article, je conseil fortement l’achat de la revue. Et puis, Mario Tessier ne s’adresse pas ici uniquement aux collectionneurs de science-fiction, mais bien à nous tous qui
« ...avide collectionneur ou amateur négligent, connaisseur exigeant ou simple dilettante, bibliolâtre maniaque ou éboueur de la chose imprimée, selon toute probabilité, vous avez amassé une bibliothèque personnelle qui fait de vous, que vous le vouliez ou non, un collectionneur de livres ».
- Mario Tessier, Op.Cit., p. 115

Et ne venez pas me faire croire que vous ne vous êtes pas reconnu ;-)

Revue Solaris
http://www.revue-solaris.com/

Revue Le Libraire
http://www.lelibraire.org/

mardi 27 novembre 2007

Compte de mots – 27 novembre




Drive baby, drive...

Je viens de terminer la lecture d’un roman que j’ai adoré - et que l’on pourrait qualifier d’autofiction avant la mode : « Girl Driver » de Jan Kerouac (1952-1996). Ce roman, dont le titre original est « Baby Driver » - tiré d’une chanson de Paul Simon - c’est ni plus ni moins que la vie plutôt tumultueuse de la fille de Jack Kerouac. Celle qui ne devait voir son illustre de père que deux fois sa vie durant, avait, en plus de la ressemblance physique, le même goût pour une vie d’errance, de liberté, en plus du talent pour l’écriture.

Girl driver n’est pas un roman linéaire, avec une histoire de A à Z ; d’un chapitre à l’autre, on passe de la jeunesse de Jan à ses escapades toujours plus au sud dans son adolescence. Le procédé, quoi que pas nouveau, prends ici toute sa force avec la facture de l’écriture qui se rapproche de l’oral, voir du conte, comme savais si bien le faire Jack Kerouac.
En lisant le « roman » (un récit en fait), on ne se demande pas pourquoi Jan Kerouac est morte si jeune, à l’âge de 44 ans : comme son alcolo de père (l’expression est de elle) Jan Kerouac a brûlée la chandelle par les deux bouts, abusant d’alcools, de stupéfiants, trouvant dans la prostitution un moyen efficace de faire de l’argent – pour se payer un fix d’héroïne ou le loyer - se nourissant mal et peu.

Un gros bémol cependant – et Jan Kerouac n’y est pour rien : la traduction n’est vraiment pas fameuse* (bâclée même, le traducteur hésitant entre conserver le « slang » et le « bon » parler). Les renvois en bas de page sont dignes d’un martien débarquant pour la première fois dans la société américaine (l’interprétation que fait le traducteur du Thanksgiving va demeurer dans les annales martiennes). De plus, le traducteur omet de traduire des phrases complètes en espagnol, mais traduit des expressions ou mots facilement compréhensibles ! Mais si le travail d’édition fut bâclée, le pire, c’est le travail de montage que j’ose qualifier poliment de pourrie ! : des espaces de trop entre les mots, l’absence de virgules, des renvois de bas de page en plein milieu de la page... Bref, un travail bâclée à toutes les étapes. Un livre bâclé comme on en retrouve trop aujourd’hui (pourtant, le livre fut imprimé en 1983. Comme quoi, le sabotage d’un livre pour sauver des coûts de production n’est pas une invention toute récente...).

__________
* et que penser du titre traduit de l’anglais par... de l’anglais ! Mais alors, pourquoi changer de titre ? N’importe quoi je vous dis !


Jan Kerouac
Girl driver
Traduction de « Baby Driver » de Robert Pepin
Éditions Denoël
Collection Romans Traduits
France, 301 pages, 1983
ISBN : 9782207228913
CCR : 112.re/KER

lundi 26 novembre 2007

Compte de mots - 26 novembre



L’oeil noir des soeurs Little

J’avais déjà glissé un mot ou deux sur ce livre en octobre dernier. Pour mémoire, un bref rappel ;

« L’autre livre qui a retenue mon attention est le
roman policier des soeurs Little : L'oeil noir de
Constance et Gweneth Little. C’est un peu par
hasard si je suis tombé sur le livre car il n’était
pas classé dans la section des policiers, mais
dans la littérature étrangère. Publié en France en
1947 aux éditions de la Table Ronde (collection
Les romans policiers de la table ronde), ce petit
livre fait 239 pages et 1,5 cm d’épaisseur. Mais
ce qui a surtout retenu mon attention, c’est
l’absence du prénom des auteurs. En effet, sur
la C1 on lit C. et G Little. J’ai eu beau fouillé à
l’intérieur du livre, pas d’indice sur C. et G. Little.
Une fois chez-moi, j’ai interrogé Google, mais j’ai
dû user d’astuces et d’un peu de patience pour
enfin découvrir que C. et G. Little étaient deux
soeurs (Constance et Gweneth) toutes deux
originaires de l’Australie et décédées dans les
années,1980 aux États-Unis.
»
(http://archivistedejour.blogspot.com/2007/10/carnet-de-vacances-05-octobre.html).

Ce n’est qu’après m’être documenté sur l’oeuvre et la vie des soeurs Little que j’ai pleinement pris conscience de la chance que j’avais d’avoir mis la main sur un roman des soeurs Little. C’est que les romans des soeurs Little - et les soeurs Little elles-mêmes - sont tombés dans l’oublie le plus complet. Même mon libraire ne connaissait pas C. et G. Little ! Mais ma déception fut grande : après avoir lu « L’oeil noir », je crois être en mesure de comprendre pourquoi cette « disparition » a coïncidée avec l’arrivée de la télévision : le manque de réalisme ! J’ai rarement lu une description de la vie des gens et d’une enquête criminelle aussi peu réaliste. En fait, une fois la dernière page tournée, je me suis demandé si les soeurs Little ne vivaient pas en vase clos, complètement en dehors du monde. C’est du moins l’impression qu’il me reste à la lecture de ce roman policier. Grosse déception donc.

Et dire que pour deux dollars, j’étais devenu propriétaire d’un livre « rare »...


« L’oeil noir »
Constance et Gweneth Little
France,1947
Éditions de la Table Ronde
collection Les romans policiers de la table ronde)
CCR : 123.rp/LIT

Pauvre vista ! - 26 novembre

Loin de moi l’idée de faire du Micro$oft bashing. Mais force m’est de constater qu’il y a beaucoup d’insatisfactions envers le nouvel OS de « l’Oncle Steve » (Ballmer). Tellement en fait qu’autour de moi, personne n’a encore fait le saut de XP vers Vista ! Je l’ai déjà écrit ici ; les gens autour de moi semblent délaisser Micro$oft pour Mac - et même Linux. Et ce matin, je tombe (boum !) sur ceci :

Et si on passait à autre chose que Windows Vista ?
Une autre étude, commandée par l'éditeur d'appliances
de gestion des systèmes KAZE, révèle que le passage à
Windows Vista pourrait bien être l'occasion pour de
nombreuses entreprises de quitter le système
d'exploitation de Microsoft. En effet 13 % seulement
des entreprises interrogées envisagent de migrer vers
Vista - 90 % des entreprises ne l'envisagent pas selon
King Research, qui confirme cette tendance - contre 44 %
qui regarderaient d'un œil intéressé Mac OS X et/ou Linux !
Et selon l'étude de la Linux Foundation, 16,3 % seulement
des entreprises ont indiqué qu'elles n'utiliseront pas Linux
sur leurs postes de travail. Linux s'impose désormais comme
une sérieuse alternative à Windows.
[1]

Oui je sais, je sais, Micro$oft clame partout avoir vendu 130 millions de Vista [2]. Mais lorsqu’on sait qu’une grande majorité des 130 millions de vista sont OEM...

Même chose coté fureteur ; de plus en plus de monde migrent vers Firefox - lire l’article de Nelson Dumais de ce matin [3].

Un monde sans Micro$oft pour bientôt ? Non mais ma parole, vous rêvez ! Et puis, remplacer un géant par un autre c’est pas nécessairement l’idée du siècle. Non, l’idée c’est juste d’offrir une saine compétition entre les différents OS et ce, afin que le consommateur ne se retrouve pas avec un (mauvais) OS imposé par une multinationale, mais devant un choix censé.
Bon, c’est à mon tour de rêver ;-)



_______________
[1]http://technaute.cyberpresse.ca/nouvelles/texte_complet.php?id=81,12399,0,112007,1398209.html&ref=cyberpresse
[2]http://technaute.cyberpresse.ca/nouvelles/texte_complet.php?id=81,12399,0,112007,1398208.html&ref=cyberpresse
[3] http://blogues.cyberpresse.ca/technaute/dumais/?p=1001529

vendredi 23 novembre 2007

Démasqué – 23 novembre

Ça prenait la persévérance de deux filles pour y arriver et elles y sont arrivées ; me voilà démasqué ! Jules (de chez Jules se livre) et Mrs. Pillsbury (de chez Les hauts et bas d'une maman solo) ont découvert mon passé... de chanteur - et c'est par ici : http://hautsetbasmamansolo.blogspot.com/2007/11/propos-du-pre-nol.html
J’ai tout fait pour brouiller les pistes – enfin, je pensais... Maintenant que je risque d’avoir échos-vedettes sur le dos, aussi bien tout avouer ici même. Ou non, je vous laisse plutôt le plaisir de tout découvrir par vous-même, à l’adresse suivante :
http://cdbaby.com/cd/bobaugust2
Vous trouverez même mon disque de Noël ici :
http://cdbaby.com/cd/bobaugust1

(soupirs) Me reste plus qu’à changer d’identité maintenant que vous savez tout.....






_______
Jules se livre :
http://booki-net.blogspot.com/

Hauts et bas d’une maman solo :
http://hautsetbasmamansolo.blogspot.com/

Lu - 23 novembre

Lu dans les commentaires d'un blogue consacré aux livres :

O!!! Schön Ein Buch!!! Danke, aber ich hab schon eins.
(Oh, chouette, un livre!!! merci, mais j’en ai déjà un!!!!)

J’ai lu ça il y a deux bonnes heures et j’en ris encore - comme quoi je m’amuse de peu...

SOURCE :
http://passouline.blog.lemonde.fr/2007/11/23/comment-la-reine-vint-a-la-litterature/#comments

jeudi 22 novembre 2007

Douze heures plus tard - 22 novembre



Douze heures plus tard, Montréal.

Prendre un banc pour un tas ! - 22 novembre

Traduttore, traditore ? Pour le meilleur et pour le pire - hélas !

Est-ce toute cette neige qui tombe qui m’inspire ce billet ? Sans doute pas, si ce n’est qu’en ce matin de neige, avant de quitter pour le bureau, je poursuivais la lecture de « La ruelle de Moscou » de Ilya Ehrenbourg et que je suis tombé sur ce passage :

« Mais tous le monde sait ce que peuvent
dire des amoureux, la nuit, dans une
ruelle pleine de neige ! Les originaux, eux,
continuent à errer : ils ont de la peine à
quitter les tas de neige chers aux coeurs
russes.
»
(c’est moi qui souligne)

Les « tas de neige » ? Est-ce que le traducteur voulait plutôt écrire les « bancs de neige » ? Mais qu’est-ce qu’un banc de neige sinon qu’un vulgaire tas de neige me direz-vous ? Je me suis abreuvé à trois sources pas « officielles » du tout, mais qui éclaire tout de même :

Banc de neige : 1) Tas de neige sur le bord des routes, formé par le chasse-neige 2) congère
SOURCE : http://pagesperso-orange.fr/fredak/dico/dico_a_c.htm

Banc de neige : Accumulation de neige en bordure des routes et des cours et causée par le déneigement
SOURCE : http://educatic.qc.ca/quebec-france/lexique/lexiqueq-bancdeneige.htm

Banc de neige : masculin. 1) Accumulation de neige naturelle ou due à l'activité humaine. Note : Le banc de neige se distingue souvent du reste de la couche de neige environnante parce qu'il est un peu plus élevé ou forme un petit monticule. Les immenses montagnes de neige des dépotoirs à neige ne sont pas désignées comme bancs de neige
SOURCE : http://fr.wiktionary.org/wiki/banc_de_neige

J’aime bien cette dernière. Surtout pour la note qui nous indique que les dépotoirs à neige ne sont pas des bancs de neige ;-)
Bon, c’est bien beau tout ceci, mais comment m’assurer que le traducteur à bien traduit ? Et qui sait, peut-être que l’auteur a véritablement utilisé le mot tas (mais en russe !) Ou encore, peut-être que l’équivalent de banc de neige existe dans la langue russe, mais que le traducteur, vivant dans un pays où la tradition de neige n’existe à peu près pas, ignorait qu’il existait un mot un peu plus poétique que tas pour décrire un amoncellement de neige ?
Plus loin dans la même page, on trouve cette phrase :

« Les amas de neige ne les égayaient pas. »

Bon, on parle vraiment de bancs de neige à mon avis. Mais pourquoi parler ici « d’amas » et un peu plus haut de « tas » ? Pour éviter la répétition ? Mais c’est complètement absurde : il n’est pas impossible que l’auteur ait utilisé deux fois le même mot en l’espace de quelques phrases, alors pourquoi avoir chercher à mettre un synonyme dans la traduction ? Tient, ça me rappel quelque chose : lorsque l’on a traduit Kafka, les traducteurs en français se sont employés à utiliser des synonymes parce qu'ils considéraient que l’emploi répétitif d’un même mot dans un même paragraphe, ben que ça se faisait pas ! Ce n'est que tout récemment que des spécialistes se sont penché sur la question, pour se rendre compte que les traducteurs avaient pêché par excès : Kafka utilisait effectivement la répétition et on aurait dû respecter cette répétition. C’est là plus qu’ailleurs que le « traduttore, traditore » prends tout son sens à mon avis : dans le non respect de l’autre langue et de la volonté d’un auteur. Résultat ; on est en train de traduire de nouveau en français, toute l’oeuvre de Kafka – et je sais que pour des raisons similaires, toute l’oeuvre de Dostoïevski est en cours de re-traduction.

Mais je m’égare... Banc, tas, amas, le traducteur aurait aussi pu utiliser le mot « congère ». Bien sur que je connais le mot congère. Mais personnellement, je ne l'utilise pas. Vous imaginez la scène un matin d’hiver, en conversation avec mon voisin :

- (moi) Tu as vue la congère ?
- (voisin) De kessé ?
- (moi) Ben oui, la congère là ; le banc de neige..
- (voisin) té pas capab’ de parler français comme toute le monde s’tie !
;-)))

Ça pourrait être pire : plutôt que de me répondre « De kessé ? », mon voisin aurait pu répondre, sur un ton suffisant, « sorry man, I dont speak spanish » ;-)









Montréal sous la neige, 6h50 a.m. ce matin

mercredi 21 novembre 2007

Le livre électronique - 21 novembre

Le... livrel ?!?

Après le courriel pour le courrier électronique, le livrel comme appellation pour le livre électronique ? Nos amis français vont encore une fois se payer notre tête avec nos néologismes. Remarquez, en France on parle plutôt de... eBook ; ça fait pas français, mais c’est tellement plus coooool ;-) Devinez qui se paie la tête de l’autre maintenant ;-)
Noooon ! je n’ai pas l’intention de partir un débat sur la langue ou sur l’utilisation de l’anglais pour des produits du monde de l’informatique. Surtout pas. Non, je voulais seulement souligné la présence de plus en plus grande du livre électronique autour de nous. Quoi, vous n’en savez rien ? Vous ne l’avez pas ? Pire, vous ne l’avez pas vu ? Pourtant, le « eBook reader » de Sony (qui ressemble a un organisateur de poche - ou PDA) existe depuis un an ! Et lundi, c’était au tour d’Amazon de sortir sa version du livrel : le « Kindle » (on dirait le croisement entre une calculatrice et un téléphone). Pas étonnant que vous n’en sachiez rien, car je vous entends d’ici dire qu’ il n’y a rien pour battre le livre tel qu’on le connaît aujourd’hui - et depuis 550 ans - qu’il est impossible de faire mieux et plus pratique, bla bla bla !
Vous savez quoi, je suis plutôt d’accord avec vous. Car après tout, avec un livre, il suffit d’un peu de lumière et d’un peu de paix et hop ! nous voilà prêt à lire : debout dans le métro, assis au pied d’un arbre, couché dans son lit. Ailleurs aussi ;-) Tandis qu’avec un livrel, faut s’assurer de pleins de trucs dont celui d’avoir le bon livre dans son appareil, s’assurer que la batterie est bien chargée. Et puis, avec le livrel, terminé le plaisir de bouquiner en librairies : on se branche à l’ordinateur - bon, encore un truc à brancher - et hop, on télécharge qui un livre, qui un journal, qui une revue !

Mais n’oubliez jamais ceci ; il y a dix ans, personne n’aurait pu prédire qu’une « petite » compagnie d’ordinateur (qui n’occupait même pas 5% du marché mondiale des ordinateurs), allait débarquer sur le marché avec une petite machine qui allait révolutionner (pour le meilleur ou pour le pire) le monde de la musique : j’ai nommé Apple et... le iPod. Personne ne prévoyait qu’une si petite machine permettrait d’embarquer autant de musiques, des vidéos, sans compter la balladodiffusion. Pensez-y : il suffirait que quelqu’un nous arrive avec un truc aussi « sexy » que le iPod, mais pour les livres, pour venir tout bouleverser. Il suffirait que cette machine puisse lire un format universel (comme le MP3 pour la musique) pour y arriver. Au fond, il suffirait de si peu. Pensez-y et vous comprendrez pourquoi en ce moment, de grands joueurs mondiaux comme Amazon et Sony tentent d’imposer « leur » livrel. Mais à mon avis, leurs efforts, quoi que louables, sont voués à l’échec pour l’instant ; j’ai « joué » avec le livrel de Sony vendredi dernier et c’est tout sauf excitant.

« Encore un domaine qui mériterait qu’Apple s’en
mêle, parce que tant que l’objet ne sera pas beau et
plus fonctionnel que le livre lui-même, il ne se passera
pas grand chose.
»
- Carl-Férdéric De Celles (au sujet du « Kindle »)
http://www.circacfd.com/?p=1687

Aujourd’hui, impossible de concevoir le monde de la musique sans l’apport d’Apple et de son iPod. Qui sait si un jour prochain, on dira pas la même chose d’un livrel... Mais je ne pense pas que se sera forcément Apple qui arrivera avec Le livrel que tous voudront avoir : comme dans le cas du iPod d’Apple, c’est peut-être un joueur qui n’est absolument pas relié au monde du livre qui va se manifester...

Septique malgré tout ? Je vous laisse sur cette petite statistique :
Une personne sur 65 dans le monde aurait un iPod. Pas un « vulgaire » baladeur MP3 ; un iPod...


mardi 20 novembre 2007

La lecture aux USA - 20 novembre




« En moyenne, les Américains âgés de 15 à 24 ans,
passent deux heures par jour devant la télévision et
sept minutes à lire
».

Ils n’ont sans doute pas assez de salons du livre (voir le billet plus bas sur le salon du livre) ;-))))

Lire le reste de l’article sur Cyberpresse
http://www.cyberpresse.ca/article/20071120/CPARTS02/71120106/1017/CPARTS

Google est le plus fort ! - 20 novembre



Google, c’est fort tout de même : en effectuant une recherche dans un domaine spécifique du livre avec Google, je suis tombé... sur un de mes commentaires laissé dans le site d’une blogueuse-lectrice de l’Outaouais ;-) !

Faut l’faire comme dirait l’autre ;-)

Retour sur... - 20 novembre




Le Salon du livre

Ah ! Le salon du livre... Misères et splendeurs de cette grande grande foire du livre. Une fois par année, le québécois (qu’il soit nous ou eux), sa fiancée pis son 1,2 enfant se pointent dans un des salons du livre au Québec : Outaouais, Québec, Rimouski, Côte-Nord, Montréal, Trois-Rivières, Saguenay-Lac-St-Jean, Abitibi-Témiscamingue, Estrie - peu importe où, il semble toujours y avoir un salon du livre quelque part au Québec*. C’est comme un rituel ; une fois l’an on accepte de payer (8$ pour le salon du livre de Montréal cette année) pour trouver quoi au fond ? La même chose que sur les étagères de Réno-Bré ! Faut être un peu taré non ? J’imagine le tôlé si Réno-Bré demandait un prix d’entrée pour ses pseudos librairies ! Mais bon, je suis de mauvaise foi. Au fond, je pense comme Vieux-Bandit :

« Il m'est difficile d'être contre un effort
pro-lecture quel qu'il soit, mais quand je
me retrouve là, [au salon] je me découvre
claustrophobe et mysanthrope(sic). Trop de
monde, trop de pro-consommation, trop
de bousculades. Pour moi, maintenant.
»

Et effectivement, pour moi, le salon du livre de Montréal c’est tout ça : de monde (trop), du bruit (trop), la chaleur (étouffante), la consommation à go-go, les best-sellers, les bio et auto-bios, les livres jeunesse et de recettes... Bref, un portrait qui ne me ressemble en rien. Et pourtant, il fut un temps où j’étais un inconditionnel du salon du livre. J’y allais religieusement tous les ans, j’achetais (beaucoup) tous les ans, mais je me suis vite tanné de cette cohue, de cette consommation à outrance et surtout, surtout, je m’ennuyais de l’atmosphère feutrée des librairies, des conversations avec un libraire.

Alors voilà, je suis partagé entre l’envie d’applaudir et l’envie de dénoncer. Pour l’instant, la seule façon que j’ai trouvé de dénoncer, c’est de boycotter tout achat au salon du livre. Je garde mes sous pour mes achats en librairies. Mais alors, pourquoi étais-je au salon du livre vendredi ? Par affaires. Uniquement par affaires.

__________
* il existe même un salon du livre anarchiste de Montréal, un salon du livre anciens de Montréal, du livre libre de Montréal, du livre jeunesse à Longueuil, du salon du livre de Sainte-Agathe-des-Monts, le salon du livre de la Côte-du-Sud (Montmagny), un salon du livre de l’école Pierre-Rémy (Lasalle) - je n’invente rien !

Première neige - 20 novembre


Ce matin, une première vraie neige s’abattait sur Montréal. Assis près de la fenêtre, je lisais « La ruelle de Moscou » de Ilya Ehrenbourg. Je suis tombé sur ce passage :


« Elle va à la fenêtre. Pankratoff continue à
peiner. Des chapardeurs partagent leur
butin. À la fenêtre contiguë, Iousik tremble
devant l’esprit infernal. Mais Tania ne voit
que la neige, la bonne neige veloutée. Elle
en devient joyeuse, très joyeuse, comme
dans son enfance. Qui est-ce qui a dit qu’il
fallait vivre en Italie parmi les palmiers ?
Tania ne changerait pas les tas de neige de
la ruelle - les luges, les moineaux, l’orgueil
du coeur. Quel froid ! Oui, ce ne sont pas
les palmiers, c’est notre pur hiver [...] pur
comme le coeur de Tania.
»


Mais depuis cette lecture matinale, notre première neige s’est changée en pluie. Nous sommes loin de la ruelle de Moscou et de sa neige veloutée. Et je demeure tout aussi loin des palmiers de l’Italie...

vendredi 16 novembre 2007

Salon du livre de Montréal - 16 novembre



Je suis au salon du livre de Montréal aujourd'hui, pour affaires.

jeudi 15 novembre 2007

Anthologie de la science-fiction - 15 novembre

Courte histoire d'une collection en cours

Avec mes récentes acquisitions - ou devrais-je dire mes récentes découvertes - j’ai porté à douze le nombre de titres de « La grande anthologie de la science-fiction ». J’ai même pu mettre la main sur deux titres que je cherchais depuis un certain temps : « Histoires de voyage dans l’espace » et « Histoire de la 4ieme dimension ». Il me reste maintenant à trouver les 29 titres manquants pour compléter ma collection...


mercredi 14 novembre 2007

Acquisitions et visite - 14 novembre




Petite journée de congé lundi, jour du souvenir. Aussi bien mettre à profit cette journée, j’ai rendu visite à mon libraire en début d’après-midi. Mais avant de vous faire part de mes acquisitions de livres, je dois absolument vous raconter ceci ; mon libraire m’a proposé de visiter « L’antre », que dis-je, « La réserve », non, mieux, « le Saint des saints » : j’ai nommé l’arrière boutique, là où sont entreposés, dans le fouillis le plus complet, des milliers de livres. C’est là un privilège fort rare et qui est accordé à bien peu de clients. Et c’est en toute confiance que mon libraire m’a laissé seul, pendant un peu plus de trois heures, dans ce labyrinthe de boîtes (c’est pas une blague), d’étagères et de piles de livres. Au début, presque gêné, je n’osais ouvrir de boîtes ou de déplacer les piles de livres. Je me contentais de « toucher des yeux » les livres sur les étagères. Mais au bout d’une heure, j’ai commencé à ouvrir une première boîte. Puis un autre. Et une autre encore. J’ai fais des découvertes, mais des découvertes... C’est pas trois heures que j’aurais pu passer là, mais trois ans. L’archiviste en moi ne tenait plus en place ;-)
Au bout d’un peu plus de trois heures, j’ai fermé les lumières derrière moi, laissant en plan des trésors de livres et quelques centaines de boîtes inexplorées. J’ai tout de même rapporté avec moi les livres suivants :

01) Pierre Yergeau « Ballade sous la pluie » (roman)
CCR : 111,1.r/YER
02) Grace Paley, « Plus tard, le même jour » (nouvelles)
CCR : 112.n/PAL
03) Elizabeth George « Une patience d'ange » (roman policier)
CCR : 112.rp/GEO
04) Richard Cowper* « Les gardiens » (science-Fiction)
CCR : 121.sf/COW
05) Collectif « Histoires de voyages dans l'espace » (science-fiction)
CCR : 131.sf/COLL
06) Collectif « Histoires de pouvoirs » (science-fiction)
CCR : 131.sf/COLL
07) Collectif « Histoires de la 4eme dimension » (science-fiction)
CCR : 131.sf/COLL
08) Ilya Ehrenbourg « La ruelle de Moscou » (roman)
CCR : 151,1.r/EHR
09) Massu, Suzanne « Quand j'étais Rochambelle » (histoire guerre)
CCR : 331.h/MAS
___________
* Pseudonyme de Colin Murray, fils de John Middleton Murray

Peut-être pas des trésors à vos yeux, mais j’ai préféré me contenter de peu pour l’instant ; je dois laisser reposer les images de livres qui défilent dans mon esprit en ce moment.

En accord avec mon libraire, je retournerai très bientôt dans « le Saint des saints » pour puiser encore plus profondément dans les milliers de livres et qui sait, trouver le Saint Graal auquel aspire tout amant du livre !

dimanche 11 novembre 2007