vendredi 5 octobre 2007

Carnet de vacances – 05 octobre

Statistiques

Je ne suis pas très fort en chiffres et statistiques. N’empêche, depuis plusieurs mois, je note tous mes achats de livres. Le graphique dit tout : par période de 45 jours, je dépense en moyenne 174 $ de livres. Mais la véritable surprise pour moi, c’est que le montant en argent investit dans l’achat de livres neufs est pratiquement le même que pour l’achat de livres usagés ! De quoi démolir le mythe que j’achète beaucoup plus de livres usagés (en dollars) que de livres neufs !



Carnet de vacances – 05 octobre




Acquisitions

Hier après-midi, je me suis fait plaisir – après tout, je suis en vacances : j’ai fais un saut à la librairie Delteil (rue St-Denis). J’y ai acquis les livres suivants :






Collectif, Histoires de mutants (science-fiction)
Collectif, Histoires de machines (science-fiction)
Frederik Pohl, Casse-tête chinois (science-fiction)
Martin Amis, Les monstres d'Einstein (science-fiction)
Arthur Conan Doyle, Sherlock Holmes et la vallée de la peur (policier)
Constance et Gweneth Little, L'oeil noir (policier)
Mary Shelley, Mathilda (roman)
David Lodge, Changement de décor (roman)
David Lodge, Un tout petit monde (roman)
William-L. Shirer, Mon journal à Berlin (journal de guerre)

Deux livres retiennent mon attention. Le premier est celui de William-L. Shirer, Mon journal à Berlin. Le nom de Shirer ne vous est peut-être pas inconnu ; c’est en effet l’auteur de l’excellent essai historique « Le troisième Reich », publié en deux tomes au début des années 60 et que l’on retrouve assez souvent dans l’usagé. Je savais que cet auteur avait tenu un « journal » puisque qu’il s’y réfère à l’occasion dans « Le troisième Reich ». C’est un peu par hasard si je suis tombé sur le journal de Shirer ; je promenais mon regard dans un coin sombre de la librairie et difficilement accessible au regard (parce que sur une étagère très haute) lorsque je suis tombé sur le livre. Le livre en lui même est assez impressionnant : d’un assez grand format, il fait un peu plus de 560 pages mais surtout, il est d’une épaisseur de 5cm (ou 2 pouces) ! Et quelle ne fut pas ma surprise de constater que ce livre fut imprimé à Montréal en 1943, soit trois ans après sa publication initiale aux États-Unis. Le livre fut donc imprimé alors que nos étions en pleine guerre ! Ouvrage de propagande en faveur de la présence de nos soldats en sol Européen ? Outil de pédagogie pour expliquer le nazisme aux canadiens-français ? Le mystère reste entier...

L’autre livre qui a retenue mon attention est le roman policier des soeurs Little : L'oeil noir de Constance et Gweneth Little. C’est aussi par hasard que je suis tombé sur le livre car il n’était pas classé dans la section des policiers, mais dans littérature étrangère. Publié en France en 1947 aux éditions de la Table Ronde (collection Les romans policiers de la table ronde) ce petit livre fait 239 pages et 1,5 cm d’épaisseur. Mais ce qui a surtout retenu mon attention, c’est l’absence de prénom des auteurs. En effet, sur la C1 on lit C. et G Little. J’ai eu beau fouillé à l’intérieur du livre, mais pas d’indice sur C. et G. Little. Une fois chez-moi, j’ai interrogé Google, mais j’ai dû user d’astuces et d’un peu de patience pour enfin découvrir que C. et G. Little étaient deux soeurs (Constance et Gweneth) toutes deux originaires de l’Australie et décédées dans les années 80 aux États-Unis. Je reparlerai plus longuement des soeurs Little et de leurs romans un peu plus tard.

Enfin, avec l’acquisition de Histoires de mutants et Histoires de machines, je poursuis ma collection de La grande anthologie de la science-fiction parue chez Le livre de poche. Cette anthologie, monumentale il faut l'avouer, regroupe tous les grands thèmes de la science-fiction, en 36 volumes. Cinq volumes supplémentaires viendront compléter cette anthologie, avec un regard sur la science-fiction française. Au total, cette anthologie fait plus 18,000 pages, près de 600 nouvelles, couvrant la période de 1930 à 1989.
Me reste plus maintenant qu’à trouver les 32 titres manquants à ma collection !

mercredi 3 octobre 2007

Carnet de vacances – 03 octobre

« Il nous a bien servis, ce mythe du Christ »
Léon X, (XVIe siècle)

Un ami m’a prêté un livre très tendance - style Dan Brown, conspiration de l’église, aveuglement de l’état, etc., voyez un peu le genre ! Il s’agit du roman « Le dernier templier » de Raymond Khoury (un coup de coeur réno-bray ; yerk !). Bon, aussi bien mettre cartes sur table tout de suite ; moi ce genre de livre, c’est vraiment pas ma tasse de thé. Pas du tout en fait. Mais disons tout de même que la première moitié du livre est intéressante. Le vol audacieux, la quête des méchants, les morts en cours de route, tout ça à des allures de roman policier. Mais l’auteur annonce trop vite ses couleurs ; dès les premières pages le lecteur pas même futé pour deux sous devine qu’il y aura une affaire de coeur entre la belle archéologiste (Tess) et un agent du FBI (Reilly) – je vous dévoile rien tellement c’est évident. Malgré tout, c’est pas si mauvais. Mais lorsque Tess trouve seule et à la seule force de déduction ce que des équipes complètes du FBI ne trouvent pas, on se dit forcément : ben dit donc, quel cerveau cette femme ! Et c’est à ce moment qu’elle a l’idée de fausser compagnie à la police – et de son agent du FBI - pour partir seule, quelque part au moyen orient. Et c’est là que j’ai décroché : ce qui avait encore un semblant de vraisemblance devient d’une telle fiction que non, désolé, mais j’ai décroché.
Rendons tout de même à César... c’est relativement bien écrit et l’histoire saura plaire à l’amateur du genre. Mais on n’invente rien ici : c’est du déjà lu...

À l’instar de Léon X qui écrivit Il nous a bien servis, ce mythe du Christ, j’ajouterais « surtout aux écrivains en mal de conspiration ».




Raymond Khoury
Le dernier templier
Presse de la cité, 460 p.
ISBN : 9782258069664

Carnet de vacances – 03 octobre

« Si j’avais les ailes d’un ange
je partirais pour Québec
»
- Robert Charlebois

J’avais effectivement trouvé une paire d’ailes pour Québec, via Orléans Express, mais voilà que le père de l’amie chez qui je devais habiter est décédé subitement. Quelle tristesse pour cette amie de perdre ainsi un être cher. Avec sa générosité habituelle, cette amie (M) m’a écrit pour me dire que je pouvais tout de même passer quelques jours chez-elle, en son absence – ses parents habitent à l’extérieur de Québec. Mais le coeur n’y est pas. Je ne me vois pas habiter chez-elle sans entendre son rire, sans voir son sourire, sans avoir la chance d’échanger avec elle sur les petits et grands sujets de la vie. En plus de passer quelques heures avec cette amie, j’avais imaginé passer un peu de temps avec son copain pour l’initier à GarageBand. J'imaginais qu’à deux, nous aurions pu faire quelques bonnes « tounes » - surtout que lui, c’est un sapré bon musicien, pas comme moi qui sait même pas lire la musique... Je pensais aussi passer une soirée cette semaine avec mon amie C. et me taper un bon souper avec mon amie L. Il semble que se sera pour une autre fois ! Pour l’instant, mon coeur et mes pensées sont avec M. et sa famille...

mardi 2 octobre 2007

Carnet de vacances – 02 octobre

Ballade dans le 450


J’ai passé plus d’une heure et demi chez Le Mac Urbain cet après-midi. Juste pour le plaisir de jaser, d’échanger – et le temps d’acheter une nouvelle batterie pour mon PowerBook Titanium et un tapis pour protéger l’écran du portable. Les nouveaux iMac sont tellement beaux... Les affaires sont bonnes car le téléphone ne dérougit pas. Sans parler de la valse des clients qui passent qui pour une information sur un logiciel FTP, qui sur quel produit utiliser pour nettoyer l’écran d’un portable MAC, qui pour s’informer de l’arrivée d’un clavier Bluetooth... Et tout ça, dans la bonne humeur. Et bonne nouvelle ; Le Mac Urbain déménage dans de nouveaux locaux, juste la porte d’à coté ; François m’a fait visité : se sera beau et fin près pour l’ouverture dans deux semaines.
Drôle ; un technicien certifié Apple installait des composantes PC dans un G5 : ouaip ! les utilisateurs de PC veulent des boîtiers MAC à présent ;-))) Comme si avoir un boîtier MAC allait faire en sorte que Vista roulerait bien ;-)

Par contre, l’autobus c’est pas gratuit dans Longueuil : 3,25 $ par passage ! Heureusement, du métro Longueuil, il y a toujours un bus en partance pour Le Mac Urbain (circuits 8, 23 (ou 28 ?), 88)



Le Mac Urbain
1324 Chemin Chambly, Longueuil
450.640-8777
www.lemacurbain.com

Carnet de vacances – 02 octobre

Cherchez-moé pus à Saint-Martin
Parce que demain j'sacre mon camp

- Louise Forestier


Ouaip ! je me paie (parce que je ne suis pas payé pour le faire) quelques jours de vacances. Pas grand chose en fait : quatre jours ! La dernière fois que j’ai pris des vacances, j’étais plus jeune de quelques années – et j’avais plus de cheveux aussi ;-)

Pour débuter mes vacances en beauté, je me paie une virée chez HMV centre-ville pour faire le plein de musique (ben oui, j’achète encore des CD plutôt que de télécharger des MP3 via Internet), je vais me payer une batterie neuve pour mon PowerBook Titanium (merci à l’équipe Le Mac Urbain à Longueuil). Coté lecture, je débute le « Marie Stuart » de Stefan Zweig, suivi de « Une petite fin du monde (carnet devant la mort) » de Laurent-Michel Vacher. J’espérais me payer une virée chez mon ami et libraire (Gallimard) mais j’arrive pas à coordonner mes temps libres avec sa présence à la librairie ! Bah ! tant pis, je vais me reprendre un peu plus tard ;-)

Bon ben, je vous laisse car avant toute chose, je vais passer une heure ou deux dans un petit café du quartier. C’est un secret bien gardé, mais le Café Java Mythe fait un des meilleurs café en ville. Allez, parce que je vous aime bien, je vous donne les coordonnées :

Café Java Mythe
301 rue Guizot, coin Henri Julien
(à 2 pas de la rue St-Denis, direction ouest)
entre le métro Jarry et Crémazie, dans l’arrondissement Villeray

http://www.javamythe.com/

En plus, le café est une zone Wi-Fi

lundi 1 octobre 2007

Automne – 01 octobre

Signes d’automne...

En dehors des teintes d’ors et de feux dont se parent en ce moment les feuilles des arbres, à part le froid et le déclin de la lumière, il y a certains signes qui ne trompent pas : pour moi, l’automne est bien arrivé lorsque...

- je me lève le matin (vers 06h00) et qu’il fait encore nuit ;
- je dois allumer la lumière de la salle de bain le matin pour me raser (malgré un puit de lumière) ;
- pour lire au parc, au balcon, je dois revêtir un bon chandail de laine ;
- j’ai besoin de 7hrs (et plus) de sommeil ;
- je n’ai plus le goût de limonade ou de thé glacé ;
- j’ai le goût d’un bon thé chaud l’après-midi ;
- a 20h00, il n’y a plus un chat dans les rues du quartier (pour plusieurs, vous êtes sans doute « ben assis » devant votre télé...) ;
- je dois « acheter » mon basilic au marché plutôt que de cueillir les feuilles à même les plants sous ma fenêtre de cuisine ;
- je dois « acheter » ma ciboulette au marché plutôt que de couper les feuilles à même les plants sous ma fenêtre de cuisine ;
- les géraniums du balcon sont maintenant dans le salon ;
- malgré la présence d’une fenêtre dans mon nouveau bureau, je dois allumer quatre lampes sur pied pour y voir clair (je déteste les néons...) ;
- j’ai le goût de faire de la soupe ;
- j’ai le goût de relire « mes » classiques de la littérature ;
- j’ai le goût d’être en vacances ;
- Noël – et le retour de l’hiver - est dans moins de trois mois ;-)

dimanche 30 septembre 2007

Compte de mots – 30 septembre

Aucun homme sur la terre n’est assez riche
pour se payer du tourisme dans l’espace
.
(p. 54)

Un peu moins de vingt-cinq ans après la première parution de son premier recueil de nouvelles (1958), Gérard Klein a fait paraître chez Denoël (collection Présence du futur) une nouvelle édition de Les perles du temps. Cette édition (1982) est présentée avec une préface et accompagné d’un court commentaire de l’auteur à la fin de chacune des nouvelles (étrangement, exception pour une seule ; oublie de l’éditeur ?).

La plus part des nouvelles ont mal vieillies ; elles traversent moins bien l’épreuve du temps que par exemple, des nouvelles de Lovecraft. Et ça s’explique par le fait que le jeune Klein de 1958 était trop influencé par l’univers d’un Ray Bradbury (et dans ses commentaires, Klein ne s’en cache pas). Mais les bonnes idées ne manquent pas : la mort de l’univers avec l’extinction des soleils, un monstre qui cherche la compagnie d’un couple, L’Iliade et l’Odyssée retrouvées après la guerre atomique grâce aux bandes dessinées, les voix de l’espace, les émissaires du soleil sur la terre, etc. Mais le défaut principal de ce recueil de nouvelles c’est le lyrisme qui accompagne toutes les histoires. Mais si vous avez conservé votre sens de l’émerveillement, « Les perles du temps » est un recueil de nouvelles tout indiqué pour vous. Pour les autres, rien d’autre qu’un saut en 1958 avec ce qui se faisait comme science-fiction en France.



Gérard Klein
Les perles du temps
Denoël, collection Présence du futur (no. 26)
Paris, 1982. 251 pages
ISBN : 2207300269
CCR : 131.sf/KLE