dimanche 30 septembre 2007

Compte de mots – 30 septembre

Aucun homme sur la terre n’est assez riche
pour se payer du tourisme dans l’espace
.
(p. 54)

Un peu moins de vingt-cinq ans après la première parution de son premier recueil de nouvelles (1958), Gérard Klein a fait paraître chez Denoël (collection Présence du futur) une nouvelle édition de Les perles du temps. Cette édition (1982) est présentée avec une préface et accompagné d’un court commentaire de l’auteur à la fin de chacune des nouvelles (étrangement, exception pour une seule ; oublie de l’éditeur ?).

La plus part des nouvelles ont mal vieillies ; elles traversent moins bien l’épreuve du temps que par exemple, des nouvelles de Lovecraft. Et ça s’explique par le fait que le jeune Klein de 1958 était trop influencé par l’univers d’un Ray Bradbury (et dans ses commentaires, Klein ne s’en cache pas). Mais les bonnes idées ne manquent pas : la mort de l’univers avec l’extinction des soleils, un monstre qui cherche la compagnie d’un couple, L’Iliade et l’Odyssée retrouvées après la guerre atomique grâce aux bandes dessinées, les voix de l’espace, les émissaires du soleil sur la terre, etc. Mais le défaut principal de ce recueil de nouvelles c’est le lyrisme qui accompagne toutes les histoires. Mais si vous avez conservé votre sens de l’émerveillement, « Les perles du temps » est un recueil de nouvelles tout indiqué pour vous. Pour les autres, rien d’autre qu’un saut en 1958 avec ce qui se faisait comme science-fiction en France.



Gérard Klein
Les perles du temps
Denoël, collection Présence du futur (no. 26)
Paris, 1982. 251 pages
ISBN : 2207300269
CCR : 131.sf/KLE

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