samedi 27 février 2010

Cinéma - 27 Février



Prise d'écran de l'auteur.



Miss Marple au cinéma.

En effectuant quelques recherches sur Miss Marple et Agatha Christie plus tôt ce matin, je suis tombé sur un film en noir et blanc de 1961 (en cinq épisode) avec
Margaret Rutherford dans le rôle de Miss Marple : «Murder she said» (doublé en français). Si vous avez une petite heure et demi de libre, faut pas hésiter !


Épisode 1
http://www.dailymotion.com/video/xa2h2m_le-t-de-16h50-ac-01-de-05_travel

Épisode 2
http://www.dailymotion.com/video/xa2hd6_le-t-de-16h50-ac-02-de-05_travel

Épisode 3
http://www.dailymotion.com/video/xa2hq2_le-t-de-16h50-ac-03-de-05_travel

Épisode 4
http://www.dailymotion.com/video/xa2hwr_le-t-de-16h50-ac-04-de-05_travel

Épisode 5
http://www.dailymotion.com/video/xa2i1w_le-t-de-16h50-ac-05-de-05_travel

Compte de mots - 27 Février




Les mardis de Miss Marple

Ça fait des années que je lis les oeuvres d’Agatha Christie. Je sais qu’il est de bon ton de se moquer de cette grande dame du crime - surtout depuis qu’elle est décédée - quel courage en effet de «bitcher» sur une personne morte... Mais franchement, quoi qu’on en dise, je m’en fous complètement car j’assume - et très bien merci - le fait d’aimer lire les romans policiers d’Agatha Christie. D’ailleurs, chaque fois que je met les pieds dans une librairie de livres d’occasions, je jette toujours un oeil sur les ouvrages de cette grande dame du crime.

C’est avec son personnage d’Hercule Poirot que j’ai fais mes premiers pas dans le monde du roman policier (suivit de très près par Sir Conan Doyle et son Sherlock Holmes). Je devais avoir 12 ou 13 ans à l’époque. Depuis ce temps, j’ai dû lire l’ensemble des enquêtes d’Hercule Poirot - ibidem pour Sherlock Holmes. Selon
Wikipédia, il y aurait, dans l’oeuvre de Christie, 33 romans et 51 nouvelles (publiés entre 1920 et 1975) avec le personnage d’Hercule Poirot.
Ayant donc fait le tour des enquêtes de Poirot (allant jusqu’à relire à tous les noëls, «Le Noël d'Hercule Poirot» et à tous les deux ans à peu près, «Le Meurtre de Roger Ackroyd»), j’ai pensé qu’il serait sage de m’attaquer à l’autre personnage célèbre dans l’oeuvre de Christie ; Miss Jane Marple. Donc, lorsque je suis tombé sur un tout petit recueil de nouvelles intitulé «Le club du mardi continue»*, je n’ai pas hésité une seule seconde.

C’est dans un salon où se réunissent des amis de longue date que Miss Marple, bien assise pendant que ses mains actives tricotent, écoute avec attention chaque membre de ce club raconter, à tour de rôle, une énigme toujours un peu mystérieuse. Le conteur demande alors aux autres comment, selon eux, se termine son histoire. Miss Marple trouve la solution à tout coup, ce qui sidère ses compagnons, sachant qu’elle ne quitte guère son village de St Mary Mead. Si Miss Marple arrive si bien à tirer son épingle du jeu c’est que, selon ses dires, ses déductions sont fondées sur les expériences au sein du village de de St Mary Mead.

A lire sans hésiter, si on aime le genre, malgré le style un peu désuet.

Agatha Christie
«Le club du mardi continue»
Traduit de l'anglais (Angleterre) par Pauline Verdun
Le livre de poche, 1986, 189 pages.
ISBN : 9782253039372
CCR : 121.p/CHR

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*En France, le recueil initiale de 13 nouvelles a été scindé en deux volumes publiés en 1966 sous les titres «Miss Marple au Club du Mardi» et «Le Club du Mardi continue».


Presse - 27 Février


Bouquinistes du plateau.


Source de la photo


Je ne suis pas un lecteur du journal La Presse (trop de papiers, trop de publicités, trop de cahiers que je ne lis jamais). Je préfère Le Devoir - ce n’est plus «snob» de lire Le Devoir vous savez... Je ne suis pas un lecteur régulier du site Internet de La Presse non lus (Cyberpresse). Je m’arrête à l’occasion pour y lire les grands titres, sans plus. Ce matin, je suis tombé sur un article, beaucoup trop court à mon avis, sur les bouquinistes du plateau Mont-Royal*. C’est ici - mais ne vous attendez pas à grand chose ; c’est du journalisme pour un lectorat pressé et paresseux, soucieux de vite passer à «autres choses» (comme le sport et les «zolympiques» sans doute).

On parle de «crise des médias». On pointe du doigt Internet et les usagers qui ne veulent plus payer. C'est un peu vrai que nous ne voulons plus payer pour des journalistes paresseux...


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*Encore un article tellement montréalais, qui nourrit le mythe qu’en dehors du plateau, rien n’existe. Comme si le marché du livre usagés n’existait pas en dehors du plateau. Comme si ailleurs en province, c’était le désert.... D’où l’expression «en régions», comme si Montréal n’était pas aussi une région. Enfin...


Société - 27 Février


Je me fais vieux - et je lis des mensonges

À quoi reconnaît-on qu’on est devenu vieux ! Une question, mille réponses j’imagine. Ce qui explique que la réponse sera différente d’un individu à l’autre. Pour certain, c’est l’apparition des cheveux blancs. Pour d’autres, se sera une baisse de «régime». Ou le fait de perdre la tête (mais ça, c’est pas uniquement réservé aux vieux). Pour ma part, j’ai su que j’étais devenu vieux ce soir en me retrouvant chez Tamusik.ca. Voilà l’histoire en gros ; suite à une nouvelle paru dans le carnet techno de Bruno Guglielminetti, à l’effet que Tamusik.ca (opéré par Rogers) changeait son approche et vendait dorénavant des fichiers MP3 sans DMR (ou système de gestion des droits numériques), je me suis dit que se serait une bonne idée d’y faire un saut.
Sur la page d’accueil de Tamusik.ca, il y avait une douzaines d’albums en promotion. Sur le lot, je ne connaissais qu’un seul des douze musiciens, un vieux : Jonny Cash. Le bonhomme est tellement vieux qu’il est mort. Et dire que c’est le seul que je connaissais.


Pas grave que je me dis, simple coïncidence, je vais me rendre à la page dédié à la musique rock : mais se fut pire ! Sur les 20 chansons présentes sur la page, je n’en connaissais aucune. Et comme si ça pouvait être pire encore, je ne «connaissais» qu’un seul groupe : Bon Jovi.


Et connaître est un bien grand mot ; je ne suis pas de la génération Bon Jovi moi. En plus, j’ai le même âge que le chanteur ! Bref, j’ai compris que j’étais devenu vieux car je n’avais plus aucune référence musicale récente.

Question de me remonter le moral, j’ai fais quelques recherches dans le site et je suis tombé sur un artiste contemporain que je connais - et qui vient de sortir un nouvel album : Champion. Mais Ô déception, contrairement à ce que Bruno Guglielminetti avançait, il y a toujours des DMR (gestion des droits numériques) sur la musique.



Moral ? Je suis vieux et je lis des mensonges...

mardi 23 février 2010

Compte de mots - 23 Février





La jeunesse en trois temps, trois mouvements...

J’ai lu deux livres en fin de semaine. Mais j’aimerais m’attarder plus spécialement sur un seul des deux : «Rose amer» de Martine Delvaux.
J’avais adoré son opus antérieur («c’est quand le bonheur?»). Encore une découverte de l’ami Julien. Et c’est encore lui qui m’a écrit l’automne dernier pour m’annoncer que Martine Delvaux s’apprêtait à sortir un nouveau roman. Mais j’ai dû attendre tout ce temps avant de mettre la main sur le livre.

Des les premiers mots, on sait que «Rose amer» sera très différent de «c’est quand le bonheur?». Mais c’est toujours aussi beau. Toujours aussi vrai. Le roman raconte une histoire en trois temps, trois lieux : la campagne, la banlieue, la ville. Et trois âges dans la vie d’une jeune fille (l’enfance, l’adolescence et jeune adulte). L’apprentissage de la vie se fera loin des hommes, car «Rose amer» est un univers essentiellement féminin (les hommes y sont quasiment absents).

«Je suis arrivée dans un monde où on
ne parlait plus des hommes. Ce n'était
pas un sujet de conversation parce
qu'ils n'existaient pas vraiment,
seulement les grands-pères, les
patrons, les voisins, les médecins
»
P. 9

«Rose amer» c’est aussi l’histoire de Manon-juste-Manon, BB, Valence Berri et de combien d’autres qui, dans une village de campagne perdu ou dans une banlieue désoeuvrée, rêvent pour échapper à la violence insoupçonnée de l’ordinaire.

«Pendant deux ans, dans ce village
maudit, ma meiulleure amie c’était
Valence Berri. À la vie à la mort,
on avait promis de ne jamais s’oublier.
[...] Peu de temps après mes dix ans,
elle m’avait laissé tomber.
»
P. 70

J’ai vraiment aimé «Rose amer». Plus que «c’est quand le bonheur?» ? Non. Mais se sont tellement deux univers différents qu’il m’est difficile de dire lequel des deux romans j’ai préféré. Ce que je sais en revanche, c’est que si j’aimais beaucoup Martine Delvaux ; maintenant, je l’adore ;-)

«Rose amer»
Martine Delvaux
Heliotrope, 2009. 148 pages.
ISBN : 9782923511184
CCR : 111,1.r/DEL