vendredi 3 juillet 2009

Compte de mots - 03 Juillet

Déception post-partum référendaire !




J'ai terminé un peu plus tôt cette semaine «Myriam première» de Francine Noël. Ce roman est une suite à son merveilleux roman «Maryse», publié en 1983. Mais autant «Maryse» était un roman inventif, imagé, autant «Myriam première» (publié en 1987) déçoit. Et beaucoup. Je n'avais pas d'attente particulière autre que de retrouver les personnages de «Maryse». Et des personnages il y en a dans «Myriam première». Tellement en fait qu'on perd le fil (bon, d'accord, c'est pas Tolkien tout de même).

«Myriam première» se déroule au début des années «post-référendaire» de 1980 : démobilisation politique suite à l'échec du référendum, espoirs perdu, départ (voyez le genre). Rien de très joyeux. Le texte est confus et se déroule dans une suite de bavardages brumeux, balancé entre le français, le joual et l'anglais. Ça manque d'équilibre et de naturel. Un roman a oublier, n'eut été du dernier tiers du livre qui ne rachète pas tout, mais permet au lecteur de poursuivre la lecture du roman jusqu'à la fin.


Francine Noël
«Myriam première»
VLB Éditeur
1987, 532 pages.
ISBN : 9782890052789
CCR : 111,1.r/NOE



mercredi 1 juillet 2009

Boulot - 1er Juillet

SOHO*







Une petite photo de mon environnement de travail à la maison - oui je sais, ça fait un peu bordélique...


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*Small Office Home Office



mardi 30 juin 2009

Pluie - 30 Juin

C'est ça l'été ?


Photo prise par l'auteur

J'ai comme l'impression que l'été 2009 sera une répétition de l'été 2008....



dimanche 28 juin 2009

La fin d'une époque - 28 Juin





La société Eastman Kodak annonce qu'elle cessera de fabriquer son film Kodachrome en 2009. Premier film couleur commercialement viable, il faut remonter aussi loin que 1935 pour débuter l'histoire de ce film inversible qui initialement, était destiné au marché du cinéma.

«Ce film a évidemment évolué depuis, mais garde quelques caractéristiques fondamentales - citons l'obtention des couleurs au moyen d'une synthèse soustractive (c'est d'ailleurs le plus ancien film encore en vente utilisant cette méthode). De façon simplifiée, on peut dire que la Kodachrome consiste en trois films noir et blanc superposés (un pour chaque couleur fondamentale) - ceci se retrouve dans le grain particulier de ce film (visible surtout avec la Kodachrome 200), plus consistant et sec que ce qu'on voit avec les films inversibles classiques».
- Wikipedia
http://fr.wikipedia.org/wiki/Kodak_Kodachrome

Qui n'a pas tâté du Kodachrome au moins une fois dans sa vie de photographe ? Film très exigeant (il fallait vraiment avoir un très bon posemètre) qui ne tolérait aucun écart. Au Canada, il n'y avait qu'un seul laboratoire qui développait le Kodachrome : il était situé à Toronto (dans mon temps, il fallait envoyer la pellicule par la poste). Ce qui a tué le Kodachrome à mon avis ce n'est pas tant l'arrivé du numérique (quoi qu'un peu tout de même) que l'arrivé, dans les années 90, du Velvia de Fuji. Et puis, la «mode» de l'inversible a laissé sa place à une autre mode : le noir et blanc : soudainement, pour faire de la vraie» photo, il fallait absolument faire du noir et blanc* Les plus vieux - dont je fais parti - Se souviendront que Paul Simon avait écrit un chanson rendant hommage au Kodachrome :


Kodachrome (extrait)

They give us those nice bright colors
They give us the greens of summers
Makes you think all the world's a sunny day, Oh yeah
I got a Nikon camera
I love to take a photograph
So mama don't take my Kodachrome away

- Paul Simon

Faudrait peut-être modifier «So mama don't take my Kodachrome away» par
«So Kodak take my Kodachrome away»


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* Et c'est encore Kodak qui a repoussé les limites du film en créant un film 35mm noir et blanc de 3200 ISO (qui dans les faits, pouvait être poussé plus loin).