jeudi 25 octobre 2007

Photo d'automne - 25 octobre



Au Québec, il n'y a pas que le feuillage qui soit beau en automne ; nous avons parfois - souvent en fait - de très beaux couchers de soleil, comme en fait foi cette photo prise sur le balcon avant de mon appartement à Montréal, hier.

mercredi 24 octobre 2007

Hector de Saint-Denys Garneau – 24 octobre



13 juin 1912 – 24 octobre 1943

Acquisition – 24 octobre

« Pays lointains,
Mers inconnues...
»
- Pierre Flynn (Octobre) Voyage en mer

Au retour des courses du marché Jean-Talon, je suis passé par hasard (bien sur) devant ma libraire de livres usagés. Impossible de ne pas arrêter faire un tour et saluer le propriétaire, M. Bélanger. J’en ai profité pour acquérir deux petits livres :

Andrea Camilleri (Italie)
« L’opéra de Vigata »
Roman

Zoé Valdéz (Cuba)
« Trafiquants de beauté »
Recueil de nouvelles


Je suis pas très bavard sur mes lectures ; c’est que je me suis attaqué de front à plusieurs livres costaux. Je lis en ce moment :
- « Mon journal à Berlin » de William L. Shirer
- « Mémoires intérieurs » de François Mauriac
- Plusieurs ouvrages de poésie (Villon, Baudelaire, Emily Dickinson, Emily Brontë)
- Je révise certaines notions de philosophie
- Relecture des oeuvres d’Hector de Saint-Denys Garneau (correspondance, poésie, journal, articles de La Relève)

J’espère être en mesure de vous parler de tout ceci – et d’autres lectures – très bientôt. En attendant, je replonge dans l’enfer nazi avec Shirer.

mardi 23 octobre 2007

Le temps des pommes - 23 octobre

Publication des résultats financiers du quatrième trimestre de l'exercice financier 2007 chez Apple. Bonnes nouvelles pour l'entreprise. puisque pendant ce trimestre, Apple a livré 2 164 000 ordinateurs Macintosh et 10 200 000 baladeurs iPod. De plus, l'entreprise a vendu 1 119 000 iPhone au cours du trimestre, pour un total des ventes de 1 389 000 iPhone depuis son lancement en juin dernier.
Via le carnet Techo de Bruno Guglielminetti
http://www.radio-canada.ca/radio/techno/




Photo prise lors d'un cours à l'école de journalisme du Missouri.
Via le blogue (anglais) de Mollie Sterling
http://duggmirror.com/apple/Look_at_them_apples/

Le mot de trop - 23 octobre

Bon, faudrait pas que ça devienne une habitude ; j'ai comme l'impression cette fois-ci qu'il y a un mot de trop, non ?




Mise à jour :Tiens, la correction est déjà faite !

lundi 22 octobre 2007

Montre ou Monstre ? - 22 octobre




Euh, c'est juste moi ou bien il manque véritablement une lettre au titre de cet article dans cyberpresse ?




MISE À JOUR
C'est mieux ainsi....

Billet sur la langue - 22 octobre

Je suis un épicier...

N’ayez crainte, je ne sors pas du placard en avouant exercer le métier d’épicier plutôt que celui d’archiviste ! Non, mais en lisant le très beau texte sur la langue de notre amie « Le Vieux Bandit »[1], je n’ai pu m’empêcher de repenser à Octave Crémazie (1827-1879) et son peuple d’épicier :

« J’appelle épicier tout homme qui n’a d’autre savoir
que celui qui lui ait nécessaire pour gagner sa vie
».
- lettre du 10 août 1866 à l’abbé Casgrain

Trop souvent, on se contente du peu que l’on a, on s’assoit sur ses (pauvres) lauriers et on s’imagine que c’est assez pour avancer dans la vie. Mais est-ce vraiment assez ?

« Parfois, côté boulot, je suis un peu découragée. Il y a, d’un côté, des tonnes de gens qui ne savent pas écrire [...] et de l’autre, tout un tas de gens qui ne savent pas lire »
- Vieux Bandit (Op. Cit.)
je l’avoue, je fais partie de la première catégorie. Quiconque parcours mon blogue aura vite compris que je maîtrise la langue française que de façon approximative ; mon texte est remplis de fautes, d’anglicismes. Il me serait facile de blâmer mes maîtres du passé, le système d’éducation, le manque de temps, Internet (tout est de la faute d’Internet, non ?). Mais je dois surtout me blâmer moi pour une telle incurie. Je suis un épicier.

Mais ce qui est surprenant, c’est de constater que malgré des lacunes évidentes en français, j’ai tout de même pu me hisser jusque sur les bancs de l’université et décrocher un diplôme (il est vrai que de mon temps, il n’y avait pas d’examen d’entrée à faire. Pire : j‘ai même pas fait le cégep !). Je suis un épicier.

Encore plus ? j’ai réussis, d’une certaine façon, à berner tous mes employeurs avec mon français écrit. Est-ce donc dire que savoir lire compte plus pour un archiviste que de savoir bien écrire ? Ou peut-être que le français de mes employeurs n’était pas meilleur que le mien ! Je ne sais pas. Je suis un épicier.

« Ce qui me hérisse, au fond, c’est le manque de rigueur que je vois partout. »
- Vieux Bandit (Op. Cit.)
Oui, Vieux Bandit, le manque de rigueur est partout. Mais est-ce une raison suffisante pour baisser les bras et se faisant, perpétuer cette état de chose ? Je ne pense pas. Je suis un épicier.

Chose certaine ; je ne pourrai jamais blâmer ma mère d’avoir encouragé une quelconque forme de laxisme, elle qui à toujours vue à remplir la maison de livres et de disques et qui n’a jamais été avare de son rare temps libre pour nous donner un coup de main avec les devoirs et leçons. Même après une dure et longue journée de labeur au boulot comme secrétaire. Ou après avoir fait le souper, la vaisselle et tout le reste. Je suis un fils ingrat. Je suis un épicier.

« Écrivez! Mais de grâce, reconnaissez vos limites, et par pitié, repoussez-les! »
-Vieux Bandit (Op. Cit.)
Je tacherai de faire mieux dans le futur. Mais j’ai mes limites, je le reconnais. Je suis un épicier...


Note : vous pensez sans doute que sous une forme un peu tordu d’humour, mon billet tente de ridiculiser le beau texte de VB ? C’est que vous ne connaissez pas la vénération que je porte à cette fille - bon d’accord, vénération est sans doute un peu fort : disons plutôt que c’est de l’admiration sans borne ;-)


[1] http://www.vieuxbandit.org/blog/2007/10/12/reflexions-de-travail/