samedi 28 mai 2011

Société - 28 Mai



Est-ce l'image d'un iPad en jaune dans le coin inférieur droit ? oui, mais...




Fausse représentation ?

Hier soir j’étais au TNM pour voir et entendre la pièce «À toi, pour toujours, ta Marie-Lou» de Michel Tremblay. Sur le petit dépliant qui nous est remis à l’entrée du théâtre, on tombe vite sur l’image d’un iPad et de la phrase qui suit :

«NOUVEAU ! Téléchargez le dossier a toi, pour toujours, ta marie-lou de l’Emporte-pièces 3 sur votre iPad.»

Suit, l’adresse du site Internet du TNM (www.tnm.qc.ca). Inutile de vous y précipiter ; ça n’existe nulle part sur le site du TNM. Aucune référence au iPad. Aucune référence sur la possibilité de télécharger le dossier de l’Emporte-pièces 3, pas même un petit logo qui ressemble au iPad, rien, niet ! Je viens d’écrire un mot au TNM sur ça. Je vous fais signe lorsque j’aurai une réponse...

lundi 23 mai 2011

Compte de notes - 23 Mai





Bruckner, toujours.

Il y a quelques jours, j’ai mis la main sur le CD de la 9e symphonie de Anton Bruckner (1824-1896), brillamment interprété par l’Orchestre Métropolitain du Grand Montréal, sous la baguette du lumineux chef Yannick Nézet-Séguin. Un mot sur l’orchestre ; si vous pensez que l’OM du Grand Montréal est un
orchestre de second plan (par rapport à l’OSM par exemple), c’est que vous n’avez jamais entendu et vu cet orchestre sous la direction de son chef ; l’OM est véritablement un Grand orchestre. J’ai eu la chance d’assister à quelques concerts donné par l’OM et à chaque fois, je me pinçais en me disant ; «nous avons véritablement deux grands orchestres et deux Grands chefs dans cette ville». Cela étant dit, jusqu’à la semaine dernière, je ne savais pas comment «sonnait» l‘orchestre sur disque. C’est que de la salle de concert au disque, il y a un gouffre... sonore. Nous le savons, l’OSM a bénéficié pendant des années de la meilleure équipe d’ingénieurs son de EMI (la compagnie de disque de l’OSM). Et ça s’entends. Et l’OM ? Avec la 9e de Bruckner, si l’interprétation est tout simplement parfaite, la prise de son m’a parue un peu sourde. Mais je serai fixé lorsque j’aurai la chance cette semaine de ré-écouter cet enregistrement dans des conditions plus optimales.

La musique de Bruckner, que l’on dit pas toujours facile d’approche (comme la musique de Mahler d’ailleurs) n’est pas quelque chose de nouveau pour moi ; initié dans la jeune vingtaine à la musique de Mahler et Bruckner par un copain mélomane aujourd’hui décédé, j’ai acquis, avec les années, de nombreux disques des symphonies de Mahler et Bruckner, avec une nette préférence pour la 3e de Mahler et la 9e de Bruckner. Et pour cette dernière, en plus de la version avec Nézet-Séguin et l’OM, je possède quatre autres versions de la 9e de Bruckner :

Orchestre philharmonique de Munich
Sergiu Celibidache

Orchestre Philharmonique de Munich
Oswald Kabasta

Columbia Symphony Orchestra
Bruno Walter

Symphonieorchester des Bayerischen Rundfunks
Eugen Jochum

(tableau complet plus bas dans le billet)


Les deux premières versions (Celibidache et Kabasta) sont pour moi des éditions de références critiques. Mais je suis persuadé que la plus part des critiques de musiques seraient en désaccord avec moi - et avec raisons car se sont véritablement des versions pour mélomanes avertis seulement ; la version de Sergiu Celibidache, qui est d’une lenteur incroyable (presque 77 minutes) est tout simplement mystique, alors qu’à l’opposée, la version de Kabasta, qui est est la plus rapide (tout juste 58 minutes) est une expérience sonore aussi proche de la folie que du génie. Quant aux version de Bruno Walter et Eugen Jochum, elles sont plus «classiques». Des cinq versions, c’est celle de Nézet-Séguin que je recommanderais sans hésiter. Pour la qualité de l’interprétation, pour la profondeur aussi mais surtout, parce que c’est à mon avis une belle version qui fait le pont entre mes versions de «références» et mes version «classiques». Une version qui en mon sens, saura rallier autant l’amateur que le critique.







Symphonie no. 9
Anton Bruckner

(édition Nowak 1951)
Orchestre Métropolitain du Grand Montréal
sous la direction de Yannick Nézet-Séguin
2008, ATMA
****/5


- Le texte de ce billet fut écrit dans mon iPad, avec l'application gratuite «Moleskine» -