mardi 30 décembre 2008

Compte de mots - 30 décembre

«Ma chienne de vie» de James Thurber



J'ai découvert l'univers loufoque de James Thurber (1894-1961) au début des années 70, par un article dans le Reader's Digest. Jusqu'à tout récemment encore, j'avais conservé cet article dans mes archives personnelles. Difficile de décrire Thurber : il est tout à la fois chroniqueur, illustrateur, humoriste, journaliste et.... excentrique.

«Selon Benvenuto Cellini, tout homme devrait avoir atteint au moins l'âge de quarante ans
avant de s'essayer à une entreprise aussi noble que de coucher sur le papier l'histoire de
sa vie. Il a ajouté que l'auteur d'une autobiographie se devait d'avoir excellé en quelque
manière. De nos jours, nul quidam possédant une machine à écrire ne tient le moindre
compte des préceptes surannés du vieux maître. Personnellement, je n'ai excellé en aucun
domaine, si ce n'est une remarquable et - aux dire de plusieurs amis - inexplicable
aptitude à atteindre des bouteilles de ginger ale vides avec des petits cailloux, a une
distance de trente pas
»
(p. 9)

L'humour de Thurber est particulier, pour ne pas dire unique. Son autobiographie l'est tout autant. L'auteur s'attache plus a décrire l'excentricité de sa famille que sa propre excentricité. Et quelle famille en plus ! Tous le monde est un peu détraqué. Même le chien ! En fait, en refermant le livre un peu plus tôt cette semaine, j'avais le sentiment que rien - ou presque - dans cette autobiographie était vraie. J'avais l'impression que Thurber nous menait en bateau. Parfois, dépeindre à gros traits n'est pas la meilleure des solutions. C'est la voie qu'a emprunté l'auteur toute sa vie. C'est parfois drôle mais parfois, pas du tout.

«My Life and Hard Times» fut publié en 1933 et est dédié à sa mère, Mary Agnes Fisher Thurber


James Thurber
«Ma chienne de vie»
Titre original : My Life and Hard Times
Traduit de l'anglais (États-Unis) par Jeanne Guyon
Rivages.
2008 pour cette édition. 143 pages
ISBN : 9782743618209
CCR : 112.au/THU

lundi 29 décembre 2008

Compte de mots - 29 Décembre

«Howards End» de E. M. Forster



Comme j'ai pu aimer ce roman qui dans sa facture, doit beaucoup a Jane Austen et ce, même si le roman de E.M. Forster fut publié près de 100 ans après «Orgueil et préjugés». J'ai pris tout mon temps pour savourer ce coté vieille Angleterre, cet affrontement entre deux familles, deux mondes que tout oppose : l'humanisme des Schlegel et le matérialisme des Wilcox. Mais c'est surtout dans la difficulté à communiquer avec autrui que se construit cette histoire.

«Après le petit déjeuner, elle lui demanda un bref entretien»
- «Mais oui, dit-il. Bien sûr, j'ai du temps, ma chère amie. Que demandez-vous ?»
- «Rien.»
(page 242)

Le livre s'ouvre avec une lettre d'Helen, qui séjourne à Howards End et le livre se termine à Howards End : mais entre les deux, que de détours, que d'aventures, de déchirements aussi. Un beau portrait de la société anglaise d'avant guerre, dans ce qu'elle avait de plus noble et de plus détestable. À lire et à relire.

Mais fidèle à son exécrable habitude, 10/18 aura su être médiocre jusque dans les 19 petites phrases de la C4 en écrivant «En devenant la seconde Mrs. Wilcox, Helen Schlegel...» Tous le monde sait bien que ce n'est pas Helen qui deviendra la seconde épouse de Mr. Wilcox, mais bien Meg (Margaret). Et si sur la C4 on écrit le nom de Helen à l'anglaise, à l'intérieur du livre, on francise son nom en Hélène : c'est pas sérieux, c'est un ou l'autre. Cette maison d'éditions fantoche ne mérite plus que j'achète ne serait-ce qu'un seul livre neuf ; je vais me contenter - comme pour ce livre - d'acheter usagé. Ainsi, cette médiocre maison d'éditions n'aura plus un seul sous de moi.

On dit de «Howards End» que c'est le véritable chef d'oeuvre de Forster, plus que «La route des Indes». Au lecteur d'en juger...

E. M. Forster
«Howards End» (roman)
Traduit de l'anglais par Charles Mauron
10/18, collection Domaines étrangers
1992 pour cette édition. 379 pages
ISBN :9782264017932
CCR : 121.r/FOR



dimanche 28 décembre 2008

Compte de mots - 28 Décembre

La douceur des hommes



Ne dit-on pas que «dans les petits pots les meilleurs onguents» ? En tout cas, ça s'applique à merveille a ce tout petit roman - son premier en fait - de Simonetta Greggio et intitulé «La douceur des hommes». Le roman de format poche fait tout juste 154 pages et mise à part pour la dernière partie du roman qui est à mon avis de trop (mais ça se rattrape pour les toutes dernières pages), tout le roman est d'un grand bonheur. C'est un roman qui nous parle de l'amour de la Vie et de l'Amour tout court. C'est une histoire tout en douceur et tout en désir.

- «Vous lui avez dit [...] que vous l'aimiez ?»
Non, c'était trop tôt... et puis tout d'un coup, ça été trop tard».
(page 141)

«La douceur des hommes» c'est l'histoire de Fosca qui, au seuil de sa vie, se raconte. Ce qu'elle raconte ? Essentiellement, son rapport avec les hommes qu'elle a aimé. Mais c'est aussi un ode à la vie. À l'importance de croquer le présent. Et c'est Constance, sa petite fille «adoptive», qui l'écoute, le temps d'un «road trip» vers l'Italie. Après la mort de Fosca, Constance découvre des lettres, un journal et la vérité sur ce qui l'unit à Fodca.

Un très beau roman donc, qui nous réconcilie avec la Vie et L'Amour, avec les hommes et les femmes. Du moins, durant 154 pages...



Simonetta Greggio
«La douceur des hommes»
Le livre de poche, 153 pages
2007 pour cette édition
ISBN : 9782253116073
CCR :143.r/GR

Église - 28 décembre

Église de la paroisse Saint-Vincent-Ferrier


Photo de l'auteur - 28 décembre 2008

Tout juste derrière le parc Charles Sandwith Campbell, se trouve l'imposante église de la paroisse Saint-Vincent-Ferrier. Située sur la rue Jarry [1], L'église fut construite en 1930-1931, selon les plans de l'architecte Ludger Lemieux. La bâtiment, qui reprend la forme d'une croix latine, est de la taille d'une cathédrale. À l'intérieur de l'église, on retrouve un orgue magnifique qui fut construit par la maison Casavant Frères de Saint-Hyacinthe [2]. Malheureusement, l'orgue, qui n'a jamais été restauré et qui n'a fait l'objet que d'entretiens sporadiques, est très fragile.

Des photos de l'église (intérieur et extérieur) de même que de l'orgue sont disponibles ici.


_____________________________
[1] 301 rue Jarry Est, tout à coté de la station de Métro Jarry, dans le quartier Villeray.
[2] http://www.uquebec.ca/musique/orgues/quebec/svincentfm.html





De retour... 28 Décembre

De retour de vacances... 

Je ne suis pas allé bien loin ; je suis resté à Montréal en fait, mais j'avais grandement besoin de me reposer et de me tenir loin de tout. Même de mon blogue. Me voici de retour, reposé et en grande forme (je passe sous silence quelques maux dû au fait que je vieillis). Et je suis en vacances pour encore plus d'une semaine !

Beaucoup de musiques, de lectures, de photos aussi sont au programme de mes vacances. Tiens, une petite photo faite cet après-midi de grands vents dans le parc Charles Sandwith Campbell (1858-1923) dans Villeray.


Chêne avec ses feuilles en plein hiver, dimanche 28 décembre 2008


Un mot ou deux sur Charles Sandwith Campbell :

Né en 1858 a Kingston en Ontario, Campbell a passé la plus grande partie de sa vie au Québec. Il a fait ses études au collège Bishop à lennoxville puis à l'université Laval à Québec, ou il fut reçu avec «grande distinction».

Philanthrope, avocat et humaniste, il devait fonder le plus grand et le plus influent cabinet d'avocats de Montréal de son temps : Campbell, Meredith & Allan.

À sa mort en 1923, l’avocat montréalais (célibataire) laissa un important fonds (1, 000,000 $) destiné à la présentation de concerts gratuits dans les parcs, et ce, à perpétuité. Ce don par testament avait pour but de faire la promotion des artistes d’ici, tout en permettant à la population des quartiers populeux d’assister à des concerts gratuits. Et encore aujourd'hui, la tradition se poursuit ; plus de 5 000 concerts en plein air ont été présentés par la Succession Charles S. Campbell.

Anecdote : il existe trois parcs au nom de Charles Sandwith Campbell à Montréal.



dimanche 14 décembre 2008

Cadeaux - 14 Décembre


Cadeaux de la Californie




Nous sommes encore loin du 25 décembre et pourtant, me voilà avec des cadeaux, en direct de la Californie, USA :

1. «The Greedy Bastard Diary» - Eric Idle (des Monty Phthon)
2. «Critique et vérité» - Roland Barthes (hé oui, on lit en français en Californie)
3. un signet, avec vue sur le pont de San Francisco

Sapin - 14 Décembre





Installation du sapin de Noël cet après-midi (l'opération décoration aura lieu en fin d'après-midi). Quoi, un sapin naturel ! N'ai-je pas honte de contribuer ainsi à a déforestation ? Non, car il s'agit d'un sapin de culture. De plus, je préfère encourager une industrie d'ici plutôt que d'encourager une industrie en Chine, via une grande chaîne de magasins des États-Unis, avec un sapin en plastique qui dans six ans, sera tout juste bon pour les poubelles. Toujours hésitant ? Sachez qu'il vous faudrait conserver votre sapin artificiel pendant un minimum de 20 ans pour proclamer votre achat plus écologique qu'un sapin naturel...


Maintenant, libre à vous d'avoir un sapin artificiel ou non. À chacun sa façon. Car le sapin artificiel possède des atouts. Mais comme le disait ce matin avec beaucoup de justesse Marie-Claude Lortie : «une plante, c'est mieux qu'une créature de plastique venue de Chine.»

mardi 9 décembre 2008

Invitation - 09 Décembre


Belle inconnue (Petrus Christus, Portrait of a young girl)



On fait parfois des rencontres cruciales et déterminantes dans sa vie. Des «individus» (appelons-les ainsi) qui croisent notre vie et qui ont une influence pour les années à venir. J'écris ça au pluriel, mais plus souvent qu'autrement, c'est au singulier que se vivent les rencontres de ce genre. Et c'est mon cas. Il y a plusieurs années, la Vie a mis sur mon chemin une fille absolument formidable. Pour des raisons qui me sont personnelles, je ne vous parlerai pas beaucoup de cette fille, pas plus que des liens qui m'ont unis à cette fille que j'aime encore beaucoup. Mais sachez que depuis peu, elle écrit à son tour chez blogger (Miss Val raconte...). Ce qu'elle raconte ? son quotidien de fille de banlieue, de professionnelle de la finance avec un gros boulot au centre-ville, dans sa jeune trentaine avec un chum et un jeune garçon aux prises avec un TED (troubles envahissants du développement). Pas banal - et pas toujours rose non plus. Et c'est peut-être pour ça que je vous invite a y faire un tour. Parce que vous y lirez une histoire pas banale aux accents de sincérité profonde.

C'est tout ce que vous saurez d'elle ici - et vous n'en saurez pas plus sur moi chez-elle ;-)

samedi 29 novembre 2008

Acquisitions - 29 Novembre





Acquisitions et... cadeaux de mon libraire. Allons-y dans l'ordre, avec la photo.
Tout d'abord en haut, de gauche à droite :

a) Sac réutilisable de Gallimard Montréal. Gratuit avec tout achat de 50$ ou plus.

b) Acquisitions (six livres) :

1. Larry Beinhart - Le bibliothécaire (Policier)
États-Unis. Grand prix de littérature policière 2006
2. Anonyme - Une femme à Berlin, journal. 20 avril-22 juin 1945 (Journal)
Allemagne
3. James Thuber - Ma chienne de vie (récit autobiographique)
États-Unis
4. David Leavitt - Le manuscrit perdu de Jonah Boyd (roman)
États-Unis
5. Travis Holland - Loubianka (roman)
États-Unis
6. Stella Rimington - L'un des nôtres (policier)
Angleterre

c) Cadeaux de mon libraire* (7 livres) :

1. Simonetta Greggio - La douceur des hommes (roman)
Italie
2. Divers auteurs - Vers de nouveaux horizons (récits)
France
3. Divers auteurs - 20 ans de faits divers - Enquêtes sur les crimes qui ont secoué la France. (enquêtes). France
4. Michel Onfray - Théorie du voyage, poétique de la géographie (essai)
Frace
5. Paul Doherty - Sous le masque de Rê (policier)
Angleterre
6. Iain Pears - L'affaire Raphaël (policier)
Angleterre
7. Anne Perry - Avant la tourmente (policier)
Angleterre
En fait, il y avait un huitième livre, mais mon libraire, occupé aujourd'hui avec de nombreux clients, m'a offert deux fois le même livre (Paul Doherty - Sous le masque de Rê).


En bas, à gauche, sous le sac Gallimard.

d) Des trucs gratuits :

1. Le libraire
2. Le guide Folio policier
3. Le bulletin Gallimard de septembre 2008
4. Quelques signets


_____________________
* chacun des livres porte la mention : ce livre vous est offert par votre libraire. Ne peut être vendu.

jeudi 27 novembre 2008

Primeur - 27 Novembre


En primeur... 

juste pour vous - et pour faire suite à mon billet d'hier : la C1 (couverture) de la traduction des aventures de Tintin «Coke en Stock» en Québécois !

mercredi 26 novembre 2008

Traduction - 26 Novembre





L'édition électronique de la revue Livres Hebdo (sur abonnement seulement) nous apprends que Casterman s'apprête a traduire en québécois un premier Tintin : «Coke en stock». Incroyable ! Ça va donner encore plus de poids à ceux et celles qui, dans l'hexagone, pensent que le français parlé et écrit au Québec est tellement loin de l'idée d'un certain français «standard», que nous n'arrivons même plus à lire Tintin dans le texte ! Tant qu'a sombrer dans l'idiotie, je vais de ce pas écrire à Casterman pour leur suggérer de québéciser le titre. Ben oui, sachant qu'au Québec on boit moins de coke que l'autre cola, je verrais bien comme titre de remplacement à «Coke en stock», «Pepsi en masse». Et pourquoi s'arrêter au titre : je vais suggérer à l'éditeur quelques jurons bien d'ici pour remplacer les «milles milliards de milles sabords», «ectoplasmes» «bachibouzouk» et autres expressions du capitaine Haddock.

Et comme le conseil un lecteur du Devoir dans la section Vos réactions :
«Que l'on daigne au moins confier la traduction (sic) en langue du terroir à Pierre Falardeau... là, ça va avoir l'air vrai..


Plus de détails dans Le Devoir
et 
toujours dans Le Devoir


samedi 15 novembre 2008

Amazon - 15 Novembre



Récolte chez amazon


Il y a tout juste une semaine, je commandais quatre CD chez Amazon : quelle ne fut pas ma surprise de recevoir mes disques vendredi au bureau : rapide vous dites ;-)

1. Leos Janacek - Pièces pour piano
Hélène Couvert, piano
Classique (France)

2. James Hunter - The Hard Way
rhythm and blues (États-Unis)

3. Eli «Paperboy» Reed & The True Love - Roll with you
rhythm and blues (États-Unis)

Bon, j'ai commandé quatre disques mais il n'y en a que trois sur cette liste : c'est que j'ai commandé deux exemplaires du Eli «Paperboy» Reed & The True Love, que j'ai déjà donné en cadeau à un ami.
C'est à SAAB - qui d'autre - que je dois la découverte du James Hunter et de Eli «Paperboy» Reed. Merci encore une fois Saab !


ONF gratuit - 15 Novembre





Saviez-vous que l'ONF vous offre gratuitement des centaines de films à regarder dans le confort de votre foyer, via leur site Internet ? C'est ici que ça se passe :
http://beta.onf.ca/index-fr/

Et ne vous fiez pas au fait que se soit encore en Beta : c'est le plus beau et le plus achevé des Beta que j'ai pu voir sur Internet ;-) Le design est très beau, la navigation facile, le choix des films très intéressants. Bref, ne boudez pas votre plaisir et allez donc y faire un tour.

Compte de mots - 15 Novembre

Plongée dans les égouts de Londres



Je voyais souvent, chez mon libraire (Librairie Delteil) les nombreux romans policiers de Anne Perry, qui ont en commun de se dérouler dans le Londres de la Reine Victoria. J'ai longtemps hésité avant d'arrêter mon choix sur «Meurtres souterrains» (Les enquêtes de l'inspecteur William Monk).

L'histoire ? Partout dans Londres, des travaux d'envergures entravent la circulation à cause de la rénovation du système des égouts. L'inspecteur William Monk est à la tête de la brigade fluviale. Et lors d'une patrouille sur la Thames rives, il est témoin, avec son équipe d'un drame : un homme et une femme chutent u haut d'un pont et trouve meurent instantanément. Ce qui ne semblait qu'un accident s'avère vite un crime. l'inspecteur Monk devra résoudre ce double meurtres qui cache quelques autres crimes tout aussi crapuleux.

À mon avis, quoi que l'histoire soit intéressante, elle demeure inachevée. La fin est beaucoup trop abrupte. Des personnages apparaissent tout au long de l'histoire et disparaissent tout aussi subitement. En fait, plus j'avançais dans le livre et plus j'avais l'impression que la romancière n'avait pas relue a fond son manuscrit, avant de le déposer chez son éditeur (ce n'est qu'une impression). 
Globalement, je suis demeuré sur mon appétit. Je vais devoir lire un autre Anne Perry avant de me prononcer plus avant. C'est donc une histoire à suivre.

«Meurtres souterrains» (Les enquêtes de l'inspecteur William Monk)
Titre original «Dark Assasin»
Anne Perry
Traduit de l'anglais (Angleterre) par Alexis Champon
10/18, collection Grands détectives
ISBN : 9782264043818
CCR : 121.rp/PER



jeudi 13 novembre 2008

Compte de notes - 13 Novembre





Les graines bleues

Comme son nom ne l'indique pas, le groupe «The Bleu Seeds» est composé de francophones d'ici, chantant dans la langue de Shakespeare. Sur disque, «The Bleu Seeds» sonne beaucoup comme Portishead. Malgré cette ressemblance, difficile de résister aux charmes d'Amélie Laflamme, la chanteuse. Difficile aussi de résister aux charmes des musiciens, tous très bons (autant sur disque que sur scène). On succombe dès la première écoute. Tiens, encore un bon disque à écouter sur la route, surtout si vous ne tenez pas le volant.

En spectacle - car oui, j'ai vu et entendu «The Bleu Seeds» au mois d'octobre, au Petit Champlain - exit la ressemblance avec Portishead ; c'est un son beaucoup plus rock. Ça bouge, ça groove mais malheureusement, le son trop fort - même avec mes bouchons - m'a laissé sur une impression de cacophonie générale. Dommage...

Un premier disque réussit donc, que je recommande sans hésitation.
Il est possible d'écouter trois extraits du CD ici...



source de la photo.

«The Bleu Seeds»
Titre de l'album : «The Bleu Seeds»
Parution : mars 2008

Compte de mots - 13 Novembre


Image qui correspond à réédition de 2008

Les lettres molles

Le roman «Les lettres de Capri» de Mario Soldati s'est avéré très décevant. Je pourrais résumer ainsi : un type aime sa femme, mais il aime aussi sa maîtresse. Il est incapable de choisir entre les deux. Lorsqu'il est avec sa femme, il pense à sa maîtresse. Lorsqu'il est avec sa maîtresse, il n'a de cesse de penser à sa femme. ZZZZZzzzzz !

Encore l'histoire d'un homme qui n'est pas capable de s'affirmer, de choisir entre deux. Disons que je suis un peu tanné de cette sorte de mauviette dans la littérature. Reflet d'une société ? Malaise chez l'homme du XXIe siècle ? Le roman fut publié en 1954 en Italie...


Édition originale en français
Plon, collection feux croisés/âmes étrangères
Paris, 309 pages.
pas de ISBN



Compte de mots - 13 Novembre





«il lui sembla étrange en regardant autour de lui de constater
que rien n'avait changé. Les gens se comportaient comme si
rien n'était arrivé. Ils marchaient d'un pas pressé sur les
trottoirs ou restaient debout à discuter. Son monde à lui
venait de s'écrouler et pourtant rien n'avait changé.
»
(p. 228)

L'homme au fond d'un lac islandais.

Je ne puis absolument pas me vanter de connaître la littérature islandaise. Donc, Arnaldur Indridason est un total inconnu pour moi. En fouillant un peu dans Internet, je me suis rendu compte que Indridason est un auteur fort apprécié, autant chez lui qu'en France. Je ne puis dire que je partage leur engouement. Non pas que j'ai détesté «L'homme du lac». Mais pour moi, ça demeure un polar honnête, sans plus. Rien à voir avec mon engouement pour «Millénium» - dont je retarde volontairement la lecture du troisième et dernier tome - de Stieg Larsson.

L'histoire n'est pas dénué de sens. Après un tremblement de terre, un lac se vide. On y découvre le cadavre d'un homme, lesté par une vieille radio russe, datant de la guerre froide. S'en suit une espèce de chasse aux personnes disparus et un retour dans le passé, avec l'histoire d'étudiants islandais des jeunesses socialistes et boursiers en Allemagne de l'Est, pendant la guerre froide. À travers ça se dessine une histoire d'amour. Une histoire de disparition.

J'ai bien aimé cette plongé dans l'ex Allemagne de l'est (RDA). Les chapitres alternent entre la lente et difficile enquête de l'inspecteur Erlendur et ses acolytes et ce qui s'est passé dans l'ex RDA, du temps du communisme, de la Stasi.

Je le répète, ce n'est pas une mauvais histoire, pas un mauvais polar, mais il y a comme une distance entre l'écriture et le lecteur, qui m'a gêné tout au long du roman.


Au fait, si vous êtes un fan fini de «Mikael (super) Blomkvist» et «Lisbeth Salander» (Millénium) et que vous êtes inconsolables à l'idée de ne plus pouvoir suivre leurs péripéties, sachez que selon Livres Hebdo (mai 2008), le successeur de Stieg Larsson aurait été trouvé : il s'agit de Camilla Lackberg, avec le roman «La princesse des glaces». C'est dans la même collection - facilement identifiable - que la trilogie Millénium... En Suède, tous ses ouvrages (cinq en tout) se sont classés parmi les meilleures ventes, au coude à coude avec le Millénium de Stieg Larsson. À lire ici...


«L'homme du lac»
Arnaldur Indridason
Traduit par Éric Boury
Editions Métailié, collection Noir
2008 pour la présente édition
348 pages
ISBN : 9782864246381

mercredi 12 novembre 2008

Compte de notes - 12 Novembre


«Alone in the evening
Lonely in the morning
Time is my only friend
»
- Émilie Clepper, «Promise»




Il y a une autre disque qui dispute la première place dans mon coeur - et dans mon iTunes - en ce moment : «Things may come» de Émilie Clepper. Auteure compositeur interprète, cette américano-québécoise partage sa vie entre le Texas (terre natale de son père, le musicien Russell Clepper ) et le Québec, où réside l'autre partie de sa famille - et, j'imagine, une bonne partie de ses fans.

J'ai eu la chance d'assister à son spectacle à Québec, au Petit Champlain, cadeau de mon amie Martine - merci Martine* Ouf ! Il y avait longtemps que je n'avais été soufflé de la sorte par une parfaite inconnue. Avant de mettre les pieds au Petit Champlain, je ne connaissais absolument rien d'Émilie Clepper : en quittant la salle de spectacle, j'avais entre les mains son album (acheté sur place).

Difficile de décrire la musique de cette chanteuse atypique. C'est un mélange de indie, de folk, de blue grass et de pop. En fait, elle se nourrit d'influences rencontrées sur sa route, entre le Québec et le Texas.

Partagées entre la mélancolie et la douleur, mais sans jamais sombrer dans la tristesse, les textes d'Émilie Clepper sont envoûtants. À écouter tout spécialement sur la route, si vous avez la chance de n'être pas au volant, le regard perdu sur le paysage de fin d'automne qui défile...



Émilie Clepper. 2008. Photo sous copyright. Photographe inconnu.

Il est possible d'écouter son album ici et ici.

«Things may come»
Émilie Clepper
Parution : février 2008
Disponible chez Archambault

________________
* c'est à mon amie Martine que je dois de ne pas m'encroûter dans la musique des années 70 ; grâce à elle, je découvre des artistes contemporains. Merci Martine de me permettre de «vivre» aux rythmes des musiques du XXI siècle.



Compte de notes - 12 Novembre


«Tu es entré dans ma vie
pour me la dévaliser.
»
- Catherine Major, «Deux p'tites minutes»




J'ai écouté ce disque pour la première fois, lors de mon plus récent séjour à Québec. Si je connaissais Catherine Major de nom, je ne connaissais pas sa musique. Se fut immédiatement le coup de foudre. Tout dans son disque me plaît : l'intelligence des textes, la musique, le piano, la voix de Catherine Major. Et c'est avec le même bonheur renouvelé que j'écoute, en boucles, les 14 chansons de cet album. Excellente pianiste, elle chante aussi merveilleusement. Une voix douce, mais forte. Bien loin des midinettes que nous offre, à la tonne, la radio commerciale, Catherine Major crée un espace bien à elle dans la chanson francophone.

Je vous recommande très fortement ce disque. Mais attention, risque d'accoutumance très élevé.

Catherine Major est la récipiendaire 2008 du prix Félix-Leclerc, prix qui a pour objectif d'apporter un soutien au développement de jeunes artistes québécois et français, œuvrant dans le domaine de la chanson et dont la carrière est en plein essor.


«Rose sang»
Catherine Major
Parution : janvier 2008
Étiquette : Production de l'onde

Faites-vous plaisir et allez donc écouter trois des 14 chansons de l'album ici

Compte de mots - 12 Novembre






Jeff Filion et la radio X

Mauvais. Très mauvais. C'est le mot qui me vient spontanément à l'esprit en refermant cet essai intitulé «Jeff Fillion et le malaise québécois», paru chez Liber. Et c'est bien dommage que l'auteur (Jean-François Cloutier) soit tombé dans du «Québec bashing» car l'idée de mieux comprendre le phénomène Jeff Filion et la Radio X était fort intéressante. Mais pouvions-nous nous attendre à autre chose venant d'un auteur Montréalais qui de toute évidence, n'a pas mis les pieds à Québec depuis une décennie au moins ! Avant de lire cet essai, j'aurai répondu oui, sans hésiter. C'est que je pensais que nous étions ailleurs, que nous étions passé à autre chose. Mais il semble que non.

J'aurai pu passer beaucoup de temps à relever les imbécillités, les approximations et les idées toutes faites de l'auteur sur Québec, mais j'ai décidé de ne pas mettre d'effort là-dessus. C'est inutile et vain. Je vais plutôt me contenter de ne pas vous recommander la lecture de ce livre. Les éditions Liber nous avait habitué à plus de rigueur dans le passé. Beaucoup plus de rigueur. Faut croire que les éditeurs n'ont pas une bonne connaissance de Qu.bec car ils n'auraient pas passé passé ce «Québec bashing» digne d'un Réjean Tremblay du journal La Presse.

Tiens, une question pour monsieur Cloutier : pourquoi faut-il toujours insister sur ce qui divise plutôt que ce qui uni ?

«Jeff Fillion et le malaise québécois» (essai)
Jean-François Cloutier
Liber
150 pages
ISBN : 9782895781578

lundi 10 novembre 2008

365 - 10 Novembre





«Alors si j'ai bien tout compris - parce que j'ai tout lu Freud» (Coluche), le présent billet serait le 365e depuis le 1er janvier 2008. C'est l'heure d'un bilan donc - même si nous ne sommes pas le 31 décembre :

- j'ai pas assez pris le temps de parler livres ;
- j'ai pas assez pris le temps de parler musiques ;
- j'ai pas assez pris le temps de parler classement et classification ;
- j'ai abusé de ma tribune pour parler informatique ;
- j'ai abusé de ma tribune pour parler de n'importe quoi.


C'est assez fidèle, non ? Vous voyez autres choses ?


Mise-à-jour : suite aux commentaires de deux lectrices ; j'ai aussi abusé de ma tribune pour «ploguer» mes photos.

Photo - 10 Novembre


Mon blogue tourne au ralentit en ce moment car je j'ai une date de tombée sur un gros projet très important - mais qui n'a aucun rapport avec le boulot. Je vous expliquerai en temps et lieu. Mais je lis pratiquement autant - au moins trois livres par semaine. J'écoute autant de musique (au fait, je viens de placer une nouvelle commande de disques chez Amazon. Plus de détails bientôt). Et je fais beaucoup de photos. Tiens, comme ce matin par exemple : je suis arrivé au boulot avec un peu plus de 30 minutes de retard parce que j'ai fais de la photo, chemin faisant. Oui, vous avez bien lu : j'ai sacrifié une demi-heure de mon temps - et de mon argent - à... faire de la photo ! Je vais essayer de mettre mes photos en ligne sur Flickr ce soir. En attendant, une photo du coucher du soleil sur la ville hier - se sera jamais aussi beau que ce que notre amie Virge a fait, mais bon...



Ah ! oui, n'ayez crainte ; je vous lis quotidiennement et vous trouves infiniment bons.

mercredi 5 novembre 2008

mardi 4 novembre 2008

27 C - 04 Novembre


27 degré C. : c'est la température actuelle dans notre département en ce moment. Chaud vous dites ! Ouaip !

Sécurité 101 - 04 Novembre


Quoi de mieux, pour améliorer la stabilité et la sécurité de Windows XP Pro, que de télécharger un logiciel Apple ;-)



Une prise d'écran qui en dit long - et il ne s'agit pas d'un montage ou d'un maquillage à la sauce photoshop : c'est le message qui est apparu sur l'écran du PC d'une collègue au bureau ! Je me suis empressé de faire un «print screen»...

Solaris - 04 Novembre


Revue Solaris, automne 2008





La revue Solaris c'est un peu une anthologie permanente des littératures de l'imaginaire, principalement de la science-fiction et du fantastique. Je suis abonné à cette revue depuis un an et j'ai renouvelé mon abonnement pour deux ans. C'est toujours une fête pour moi lorsque je constate que dans ma boite aux lettres, dépasse une enveloppe de la revue Solaris.

À lire absolument dans le numéro d'automne : l'article - que dis-je, le dossier - de Mario Tessier sur les 15 projets de science-fiction à réaliser à la maison. Fameux. Ne serait-ce que pour ça, l'achat de cette revue vaut le «coût». Mais Solaris c'est beaucoup plus. Tellement plus même qu'à chaque mois il est possible de consulter, en ligne, un document PDF qui est un prolongement de la copie papier (accessible à tous et toutes).

Solaris est une revue d'ici, mais ouverte aux auteurs de partout.

dimanche 2 novembre 2008

Virée - 02 Novembre


Virée dans Trois-Rivières aujourd'hui. L'aventure photographique se poursuit ici













Autoportrait «on the road»



Compte de mots - 02 Novembre

Un bien pauvre «solo»




«Solo» de Jack Higgings est un mélange des genres entre le romans de guerre - de la deuxième grande guerre à celle d'Irlande - mais aussi, affaire de tueurs et histoire de police. Mais «Solo» c'est avant tout une histoire improbable entre un pianiste de renom, John Mikali, devenu assasin pas «accident» qui tue par plaisir et celle de Asa Morgan, tueur authentique au ordres de l'armée de Sa Majesté. Les deux machines à tuer vont se rencontrer dans un duel où un seul des deux va survivre.

C'est un roman qui se lit très rapidement - probablement le temps d'un aller simple Montréal-Québec en autobus. «Solo» n'est pas un grand roman. Ni une grande histoire. Tout juste assez bon pour tuer deux heures et quelques dans un trajet d'autobus.


Jack Higgins
«Solo»
Traduit de l'anglais (Angleterre) par Guy Casaril
Le livre de poche, 318 pages. 1982 pour cette édition
9782253030744
121.rp/HIG

samedi 1 novembre 2008

H.N.E - 01 Novembre


Dans la nuit de samedi à dimanche, à 2h00, les Québécois devront reculer leurs montres et horloges d'une heure.

Plus de détails ici

Compte de mots - 01 Novembre




L'Amérique profonde

L'Amérique profonde est très bien représentée dans ce recueil de nouvelles de Thomas McGuane. Cette Amérique qui mardi, ne votera pas Obama. Cette Amérique qui vit confortablement le mensonge Américain de Bush et de son administration. Cette Amérique des cols bleus de l'Ohio, des fermiers du Missouri, du Dakota du Nord et du Sud, du Nebraska, du Kansas, de l'Alabama. Cette Amérique profonde du Bible-Belt, des créationnistes, de Battle Mountain au Nevada. C'est de cette Amérique que nous parle McGuane. Des nouvelles très intéressantes mais dur - très dur. Déprimantes même parfois. Comme peux l'être la vie et les êtres dans l'Amérique profonde. Mais en même temps, tellement vraie. Et tellement loin de cette Amérique de la cote est et de la cote ouest...

J'ai beaucoup pensé aux nouvelles de Richard Ford en lisant ce recueil de nouvelles de McGuane. Même pessimiste face à la vie dans l'Amérique profonde.

Mon bémol - toujours le même : la damné traduction qui fait que l'on chasse l'antilope aux États-Unis !!!!!! J'ai peine à croire que le traducteur soient aussi peu au courant de la faune en Amérique. Une antilope dans le Montana, vraiment, n'importe quoi... Je songe de plus en plus souvent de me mettre à lire les livres directement en anglais : ça me coûterait beaucoup moins chers - 60% moins cher dans la majorité des cas - encore plus si j'achetais dans l'usagé. Qui plus est, je n'aurais plus à subir les affres de traducteurs paresseux et ignorants.


Thomas MacGuane
«Comment plumer un pigeon»
Traduction de «To skin a cat».
Traduit de l'anglais (États-Unis) par Brice Matthieussent
Christian Bourgois éditeur, 236 pages. 1990 pour cette édition
9782277006957
CCR : 112.r/MCG

jeudi 30 octobre 2008

Commande - 30 Octobre




Un peu plus tôt cette semaine, j'ai placé une commande de livres auprès de mon ami et libraire chez Gallimard :

01. «Le manuscrit perdu de Jonah Boyd»
David Leavitt
10/18 Domaines étrangers

02. «Louianka»
Travis Holland
10/18 Domaines étrangers

03. «Une femme à Berlin : Journal 20 avril-22 juin 1945»
Anonyme
Folio

04. «L'un des nôtres»
Stella Rimington
Éditions du Masque

05. «Ma chienne de vie»
James Thurber

06. «La vie secrète de Walter Mitty»
James Thurber

mercredi 29 octobre 2008

Windows 7 - 29 Octobre




Microsoft a présenté hier son pré-beta Windows 7, la nouvelle mouture de Windows qui viendra remplacer, dans un peu plus d'un an, le tristement célèbre vista* Impressionnant, même pour un pré-beta. Mais j'ai deux problèmes avec Windows 7 : premièrement, ça va encore prendre une machine de fou pour faire tourner ça. Un peu comme vista qui à l'heure actuelle, fonctionne plutôt bien à la condition d'avoir une grosse machine avec des pièces de grandes qualités (oubliez les machines à moins de 1,000$). Mon autre problème c'est que Windows 7 aurait normalement dû être un SP2 de vista : j'imagine mal le consommateur qui a subit (et qui subit encore) les contres-coups de vista, payer encore 400$ ou 500$ pour Windows 7 dans un peu plus d'un an (sans compter qu'il devra s'acheter un nouvel ordinateur encore plus puissant).

Il nous faut reconnaître que ce pré-beta est impressionnant. Mais je garde en tête cette phrase lu dans un forum de discussion, justement à propos de Windows 7 :

"I dunno, Longhorn looked great at first, than Longhorn changed into the clusterf*&^ called Vista, and I turned into a Mac".


Et puis, est-ce seulement moi ou bien c'est pas normal d'avoir à acquérir un ordinateur plus puissant que les ordinateurs de bord d'une navette spatiale et ce, uniquement pour faire tourner un OS ?



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* désolé, mais ce produit est tellement mauvais que je suis incapable de mettre une majuscule à son nom.

mardi 28 octobre 2008

Moins de fils - 28 Octobre

Moins de fils oui, mais encore trop !

Vous vous souvenez de mon billet «La comédie du sans fil» du 1er décembre 2007 ? Passez par ici (http://archivistedejour.blogspot.com/2007/12/la-comdie-du-sans-fil-01-dcembre.html) pour voir la photo (ça vaut le détour). Depuis dimanche, c'est de l'histoire ancienne tout ça (photo à venir) : j'ai passé une partie de mon après-midi de dimanche à faire le «ménage» : j'ai tout débranché, mais alors là, tout. J'ai épousseté tous les fils, les ordinateurs, les périphériques, etc., passer l'aspirateur trois fois, tout re-branché en prenant soin de ne pas trop mêler les fils. Bref, un beau ménage. Et puis, ce ménage m'a permis de constater que j'avais des trucs de branché dans ma «power bar», mais qui menait à aucun périphérique ! Moi qui manquait de place pour brancher des trucs, voilà que je me retrouve avez des espaces de libres sur ma «power bar» ;-) De plus, je me suis honorablement débarrassé d'un ordinateur (un PII 350Mhz/128Mo RAM/11Go DD/Win98SE). C'est l'ami d'un ami, un musicien un peu fauché, qui va hériter du tout. Gratuitement, il va s'en dire.


J'ai encore des croûtes à manger avant d'arriver  et surtout, ici. Par contre, la prochaine étape c'est d'acheter ceci chez Ikea (au coût de 19,99$ au Québec et 10 $ aux USA !!!!). De cette façon, les fils vont disparaître de mon champ visuel...




Finalement, le rêve impossible de Ikea : le bureau sans-fil et sans papier.



vendredi 24 octobre 2008

Disques à vendre - 24 Octobre




J'ai manqué ma chance cet été, sur eBay : Paul Mawhinney vendait sa collection complète de disques : 3,000,000 de vinyles et 300,000 CD. Une véritable aubaine en plus : le prix demandé n'était que de 3 millions de dollars. Cher vous pensez ? Pffft ! pas du tout : Imaginez un peu si vous deviez acheter ça de façon individuelle sur iTunes, à 0.99$ «la chanson» ! Quelques détails intéressants :

- Every recording in this amazing collection has been purchased by its owner, Paul Mawhinney, over a period of a half-century, and stored in a 16,000-square-foot climate-controlled warehouse. Many millions of dollars have been invested in the acquisition and storage of the collection, the estimated value of which is now greater than $50 million dollars.
- Every genre of American music is represented: rock; jazz; country; R&B; blues; new age; Broadway and Hollywood; bluegrass; folk; children's; comedy; Christmas, and more. No other collection in the world –- publicly or privately held -- even comes close.
- The selling price at the auction end was $3,002,150.00 and the estimated real value of the collection is speculated to be over $50,000,000.

Anecdote : lorsque Paul Mawhinney est arrivé à son 160,000 albums, sa femme lui a dit : tu choisis, ou tu sors les disques de la maison ou c'est toi qui sort : le gars à déménagé ses disques dans un entrepôt climatisé ;-)



Et parlant disques, j'ai fais des acquisitions musicales pendant mon séjour à Québec :

- Catherine Major, «Rose sang» (un coup de coeur. Joue en boucle avec le CD de Émilie Clupper).
- Émilie Clupper, «Things May Come» (j'ai acheté son CD à la sortie de son spectacle).
- Shawn Mullins, «Honeydew» (du rock pas mal du tout).
- Charlotte Gainsbourg et son album «5:55» (Bon. À réécouter).
- Diana Krall (égale à elle même) avec «From this moment on».
- The Blue Seeds, «The Blue Seeds» (ça ressemble vraiment à Portishead sur disque ; moins en spectacle).
- Sylvie Paquette et son nouvel opus «Tam-tam» (pas mal bon).
- Jack Johnson, «Sleep Through the Static» (Johnson que nous avons découvert avec l'album jaune «In Between Dreams»).
- J'ai aussi acquis le CD de Rick Wakeman «The six wives of Henry VIII» (du bon vieux rock progressif des années 70), le nouveau Susie Arioli, un disque de cantates de J. S. Bach et enfin, un CD de la chanteuse Billie Holliday.


Je suis Partout* - 24 Octobre



Z'avez remarqué comment Nicolas Sarkozy est partout ? De la libération d'Ingrid Betancourt à sa croisade actuelle de réunir les leaders de ce monde pour faire face à la crise financière et économique mondiale, le président de la république Française joue le rôle historiquement dévolue au président des États-Unis. Mais voilà, empêtré dans des problèmes domestique sans fin - et créés de toute pièce par SON administration - George W. Bush se doit d'abandonner le rôle de leader joué par les États-Unis. Mais dans les faits, on remplace pas un Cow-boy par un autre Cow-boy ?

Tiens, en parlant du président de la République, dans un «point de vue» publié vendredi dans le quotidien Le Monde, Jean-François Lisée s'attaque au président Nicolas Sarkozy pour sa récente prise de position en faveur de l'unité canadienne.


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* merci de ne pas tenter de faire un lien entre Sarkozy et le titre de ce billet qui rappel, je le sais, le titre d'un hebdomadaire français et fasciste, journal qui connu son apogée au début des années 1940.

jeudi 23 octobre 2008

Fan des années 80 ? - 23 Octobre





Vous êtes un fan fini de la musique des années 80* ? Vous n'êtes plus seul : un type a recensé pour vous plus de 1,000 vidéos de cette époque.

http://www.80smusicvids.com/


Si Alphaville, Billy Ocean, Corey Heart et Dan Hartman sont encore vos idoles...


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* je sais que mon lectorat est plutôt «jeune» et saura apprécier cette plongée dans la nostalgie des années 80 ;-)



mercredi 22 octobre 2008

Slide Show - 22 Octobre


Mes photos en diapo !





D'autres photos de votre blogueur préféré sur Flickr

Qui sont-ils au juste ? - 22 Octobre



Photo : http://sportsmediajournal.com/wp-content/uploads/buypapers.jpg


Vous les lisez tous les jours - ou presque. Ils sont ce que nos voisins du sud nomment des columnists. Des chroniqueurs. Des éditorialistes. Mais qui sont-ils réellement ? Louis Cornellier, dans son essai «Lire le Québec au quotidien» (Typo Essai, 2008) a essayer d'y voir claire pour nous. J'y ai relevé quelques perles...

Sur Nathalie Petrovski :
"A-t-elle des idées de fond? Impossible de le savoir."

Sur Richard Martineau
"se complaît à lancer des débats à gauche et à droite, sans souci de leur pertinence réelle, pour le seul plaisir de faire l'actualité."

Sur Patrick Lagacé :
"à l'aise dans les "petits débats" de société, [mais] qui a tendance à confondre la démagogie populiste avec "les vraies affaires."

Sur Denise Bombardier
"s'est donné pour mission de critiquer sans relâche les dérives modernistes de notre époque.

Pour cette dernière cependant, j'aurais plutôt écrit :
"s'est donné pour mission de critiquer sans relâche les [idées] modernistes de notre époque."

Mais rien sur Lise Payette, cette femme qui déteste tant les hommes !


Première neige - 22 Octobre

Première neige d'automne


Photo originale : archives de La Presse. Retouchée par l'auteur.

Non, cette photo ne fut pas prise ce matin. Mais oui, il a neigé sur Montréal cette nuit - et ce matin aussi. Mais pas d'accumulation au sol. Pas encore. Et puis, cette première neige n'est pas tellement hâtive car selon René Héroux, météorologue à Environnement Canada, les premières accumulations de neige à Montréal sont enregistrées autour du 18 octobre. Le record de neige hâtive pour Montréal remonte au 20 septembre 1977.

Maintenant, la question qui est sur toutes les lèvres : Est-ce que notre prochain hiver sera aussi enneigé que le précédent ? Les paris sont ouverts...

mardi 21 octobre 2008

Zelig ou l'anti-touriste - 21 Octobre



Photo : de l'auteur. Parc de la Jacques Cartier, samedi 18 octobre

Je suis définitivement plus voyageur que touriste. Moi qui ait si peu voyagé - même jamais pris l'avion - je m'applique à chacune de mes sorties à l'extérieur de Montréal à me mêler à la «faune locale» plutôt que d'afficher ma différence comme touriste. Et vous savez quoi, ça marche :

Mardi soir dernier (le 14), au chauffeur de taxi avec qui je parlais depuis une dizaine de minutes, j'ai avoué que j'étais de Montréal. Il m'a regardé pendant deux ou trois secondes, comme pour soupeser ce que je venais d'avouer, pour finalement lâcher : «ça paraît pas !». J'imagine que c'était un compliment ;-)

Mercredi midi (le lendemain donc), alors que je faisais de la photo sur les rives de la «St-Charles», une cycliste s'est approchée de moi tout en pédalant et m'a dit «Salut, comment ça va ?». Naturellement, il y avait méprise de sa part. Elle s'en est rendue compte - trop tard. Ça m'a fait tout drôle d'être pris pour quelqu'un qu'elle connaissait, «moi l'inconnu, moi l'étranger»* ;-)

Jeudi, un couple m'a demandé dans quelle direction était le vieux-Québec.

Moral : je suis Leonard Zelig !

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* Extrait de «chambre à louer» de Plume Latraverse




Québec ; quelques réflexions - 21 octobre


- Le prix du billet d'autobus Montréal-Québec atteint des sommets : 83.50$ pour un aller-retour Montréal Québec. À ce prix, l'auto semble de plus en plus un choix intéressant.

- Je suis bien mal tombé pour des vacances tranquilles à Québec ; c'était le sommet de la francophonie avec de la police partout, le bruit des hélico toute la journée et toute la soirée au dessus de nos têtes...

- Je n'ai pas eut assez de 24 heures pour faire tout ce que j'aurais aimé faire...

- J'ai près de 150 photos de prises. Et elles sont à peu près toutes bonnes. Mais pas nécessairement intéressantes pour tous.

- Il est loin le temps où il était possible de trouver un réseau sans fil non-sécurisé autour de soi ; dans la quartier St-Roch où j'habitais, il y avait jusqu'à 12 réseaux sans-fil différents, tous... sécurisés.

- À Québec, il est possible de voir du théâtre de qualité pour 5$ et assister à un programme double de musique pour 20 $



Photo : Autoportrait ;-) D'autres photos ici

De retour ! - 21 Octobre





Je suis de retour d'une semaine à Québec - des vacances. Désolé pour le silence, mais je n'ai pas trouvé le courage de vous écrire via... un PC (c'est tout ce que j'avais sous la main) ! J'ai beaucoup de choses à raconter. À partager.

À plus tard pour la suite des choses !

lundi 13 octobre 2008

Usées - 13 Octobre


Avec le nombre de kilomètres que j'avale dans une saison, pas difficile de comprendre pourquoi je dois acheter deux paires de souliers de marche par année - et je ne parle même pas de bottes d'hiver ici. Avant de partir pour Québec, j'ai jeté ma «vieille» paire de souliers de marche de ce printemps : il était temps...

dimanche 12 octobre 2008

Photo - 12 Octobre


Souvenir - en noir et blanc - d'une balade au parc Angrignon


Reflets dans l'eau. Photo de l'auteur

Histoire d'appareil photo - 12 Octobre

Ballade au Parc Angrigon



N'ayant jamais mis les pieds au parc Angrignon - peut-être lorsque j'étais jeune. Très jeune en fait, mais ça remonte au siècle dernier, alors... - j'ai pensé que se serait une bonne idée de profiter de ce dimanche tranquille pour m'y promener, faire de la photo. Bref, je me suis tapé 23 stations de métro (et près de 40 minutes de trajet) pour finalement aboutir au parc Angrignon* Très beau et grand parc (beaucoup plus grand que le parc La Fontaine) avec de grands plans d'eau. Un fois dans le parc, comme par magie, plus aucun bruit de circulation ne nous parvient : la ville disparaît pour laisser place à la forêt : magique. Ce qui fut moins magique cependant c'est mon foutu appareil photo : après avoir fait des siennes dimanche dernier à cause des batteries made in china, voilà que dans mon viseur s'affiche, en rouge, ce curieux et inquiétant message :

CARTE NON INITIALISÉE

Kossé ça !** L'appareil photo ne semble plus reconnaître ma carte ! Pourtant hier encore, tout allait bien ! Bon, je ne m'en fait pas trop, j'avais une deuxième carte avec moi : hop ! je change de carte, rallume l'appareil et...

CARTE NON INITIALISÉE

@)$*$&#?%@ ! (je vous laisse comprendre le sens de ceci). Mais ça ne m'en dit pas plus sur la marche à suivre. Je bidouille mon appareil photo, mais sans le livret d'instructions, tout ce que j'arrive à faire c'est... à effacer mes paramètres ! J'ai donc du tout re-programmer (la langue, le ISO, etc.). Finalement, j'ai réussi, à force de regarder un peu partout, à changer un truc - je savais pas encore quoi - qui me permettait de prendre des photos. Un icône que je ne connaissais pas s'affichait dans le viseur, mais bon, ça semblait fonctionner et pour le moment, c'est tout ce qui comptait. Mais voilà qu'au bout de 25 photos, le message suivant s'affiche :

LA CARTE EST PLEINE

Mais c'est quoi ce truc ! J'ai une carte de 256Mo qui me permettrait en principe de prendre plus de 200 photos selon mes réglages !
Bon, à partir de là, j'ai refermé l'appareil, je l'ai rangé dans le fond de mon sac à dos, j'ai trouvé un banc, je me suis assis, j'ai mangé une pomme et j'ai profité de la beauté du paysage, tout en me vidant l'esprit des tracas de mon appareil photo. Après une quinzaine de minutes, la lumière s'est faite d'elle même : Je n'utilisais pas la carte «compact flash» mais la «smart média» (pour simplifier les choses, disons simplement que la carte «smart média» c'est un peu l'équivalant d'une mémoire vive tandis que la carte «compact flash» jouerait le rôle d'un mini-disque dur). Et lorsque l'on sait que la carte «smart média» n'a qu'une capacité de 16Mo...
L'autre chose qui est devenue bien claire dans mon esprit c'est que je devais reformatter la carte (ou plutôt les cartes) «compact flash». Mais comment ? J'ai ressortis l'appareil photo de mon sac, je l'ai remis en marche et j'ai tout de suite compris comment faire : j'ai donc remis l'appareil en mode lecture sur la carte «compact flash», et en deux ou trois clics, je venais de reformatter la carte. J'ai pris quatre photos et tout allait bien. J'ai refait la même chose avec ma toute première carte. Mais, manque de chance, il était passé 16h et le ciel était complètement couvert sur Montréal.

Morale ? Mon appareil n'aime pas les dimanches...



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* la station de métro Angrignon est la dernière station de métro dans le sud-ouest de Montréal (le bout de ligne) ; oui, le métro arrive dans le parc...
** traduction libre : mais qu'est-ce qui se passe ?