jeudi 3 mai 2007

Compte de mots - 3 mai

Parce qu’il est encore question de BD...

Plus tôt cette semaine, je mentionnais que je connaissais assez peu le monde de la BD. Et c’est encore vrai aujourd’hui ;-) Mais j’ai complètement oublié de dire que mon entré dans le monde de la BD, qui s’est fait bien tardivement dans ma vie, l’a été par le biais des BD de Edgar Pierre Jacobs et sa série Blake et Mortimer. Je ne sais plus comment et quand - ni par qui - j’ai découvert cette série, mais je sais cependant avec quel album : La marque jaune. Depuis, je n’ai de cesse de traquer les albums de cette série dans les boutiques de livres usagés.

Pour la petite histoire, Edgar P. Jacobs, né le 30 mars 1904 à Bruxelles, meurt le 20 février 1987. Contrairement à Hergé, Jacobs permis que l’on poursuive les aventures de Blake et Mortimer après sa mort, ce qui donne un florilège de titres avec différents scénaristes et dessinateurs.
C’est ainsi que André Juillard et Yves Sente ont unis leur efforts pour produire l’excellent album « Blake et Mortimer : La machination Voronov ». L’histoire se déroule entre Londres et Moscou, en pleine Guerre froide ; une bactérie mortelle, ramenée sur terre par un satellite Russe en déroute - qui n’est pas sans rappeler « La variété Andromède » de Michael Crichton - servira d’armes de chantage aux Russes. Vraiment, une bonne BD

Tout comme chez Hergé* (avec Tintin) ou chez Lovecraft pour l’ensemble de ses écrits, l’absence des femmes dans l’univers jacobsien de Blake et Mortimer est, comment dire... quelque chose de troublant ? Et c’est justement sur cette absence des femmes qu’ont joué Pierre Veys et Nicolas Barral pour pasticher les aventures de Blake et Mortimer avec « Les aventures de Philip et Francis : Menaces sur l'empire ». L’histoire se résume ainsi ; depuis quelques semaines, le coeur de l’empire britannique est menacé par un phénomène inconnu : l’émancipation des femmes ! Pour faire la lumière sur le phénomène, Philip Et Francis sont appelé à le rescousse puisqu’il en va de la stabilité et de la sécurité même de la société britannique..
Pour apprécier à sa juste valeur cette pastiche, il est important d’avoir au moins lu « La marque jaune »... et vue « Kill Bill » de Quentin Tarantino !
























« Blake et Mortimer : La marque Jaune » par Edgar P. Jacobs
« Les aventures de Philip et Francis : Menaces sur l'empire » par Pierre Veys et Nicolas Barral
« Blake et Mortimer : La machination Voronov » par Yves Sente et André Juillard

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* dont Jacobs fut un ami et collaborateur pour certains albums de Tintin

mercredi 2 mai 2007

Compte de mots - 2 mai

Où il est encore question de BD... - même si je n’y connais toujours rien !

Aldébaran. Scénario et dessin de Leo

Mes amis M. et V. m’ont abondamment parlé, en fin de semaine, de cet auteur et de ce cycle, inauguré avec Aldebaran. Je me suis donc attaqué samedi à ce premier cycle de cinq albums. Ici, pas d’histoire policière ou d’espionnage, non. L'auteur raconte plutôt les efforts de l'Humanité dans ses premières tentatives pour coloniser des planètes distantes de plusieurs centaines d’années-lumière de la terre. Si cette belle et grande aventure relate les rencontres de plusieurs personnages, c’est d’abord et avant tout des aventures de Kim qu’il s’agit. Garçon manqué au début de ce premier cycle (elle a alors 13 ans), la gamine aura tôt fait de se transformer en une jeune femme de 17 ans à la fin du premier cycle.

Cette histoire de science fiction n’est pas tellement loin de nous puisque pour une fois, un auteur de SF ne fait pas tout reposer sur les miracles de la technologie, mais bien sur l’ingéniosité et la débrouillardise de ce peuple abandonné sur une planète lointaine. Et puis, il est rassurant de constater que, même dans le futur, la jalousie, le goût du pouvoir, l’amitié, l’opportunisme et... l’amour existent encore ;-)

La suite (mais pas la fin) des aventures se poursuit avec le cycle Beltégeuse. C’est donc un rendez-vous...



Aldébaran, Cycle 1 : L'intégrale (5 Albums). Scénario et dessin de Leo
Dargaud éditeur, 254 pages
ISBN pour l’intégrale de 5 albums : 9782205056686

mardi 1 mai 2007

Compte de mots - 1er mai

Où il est question de BD... - même si je n’y connais rien

Je ne suis pas un amateur de BD. Mais alors là, pas du tout. En fait, j’avoue en toute modestie ma grande ignorance du monde de la BD. Comme bien des gens sans doute, j’ai lu Tintin et Astérix. J’ai aussi lu Spirou. Mais c’est pas mal tout. Heureusement pour moi, LE maître incontesté, LA référence de la BD au Québec (dans mon livre à moi en tout cas) s’avère être un ami de Québec - Salut Ô Michel. Et lorsque je passe par Québec, j’ai toujours la chance de tomber sur quelques bonnes BD mises de coté par Michel. Et mon dernier séjour à Québec n’a pas fait exception. C’est ainsi que j’ai lu avec beaucoup d’intérêts le tome 1 et 2 de « Black OP » de Desberg et Labiano (chez Dargaud).

L’histoire débute en 1945. Le jeune Floyd, 4 ans, apprends que les « méchants » Russes viennent de tuer son père. À partir de ce moment, Floyd promet de venger sa mort. Été 1967. Floyd, nouvel agent de la CIA avec son copain d’enfance (Trent) se voit confier une première mission en Inde, en pleine Guerre Froide. Mais Trent et Floyd auront un destin bien différent. Alors que Trent ne sera jamais un espion - et profitera des « amis » de son père pour s’élever dans l’administration de la CIA, Floyd restera toujours un agent de « terrain » (le détail n’est pas anodin...). Floyd doit négocier avec un petit mouvement de rébellion en Russie, sous la gouverne de Vladen Nechkov, un agent russe « trouble » qui aura un rôle important à jouer dans la déstabilisation du régime communiste, telle que voulut par les USA. Mais en fait, la CIA qui pensait financer des fauteurs de troubles dans l’échiquier russe, finance plutôt ce qui allait devenir la mafia Russe. Est-ce donc dire que la CIA aurait joué un rôle dans l’émergence de la mafia Russe, cette mafia réputée pour être la plus violente et surtout, mondialement enracinée ?

Ce récit d'espionnage américano-soviétique est habillement monté, avec des « flash-back » et de retour dans le présent très crédible. Je recommande fortement aux amateurs du genre.

Mais Michel ne m’avait pas dit qu’il y avait un troisième tome... Je suis donc là à me ronger les ongles jusqu’au sang, en attendant de lire la suite de l’histoire dans le tome 3...

Black OP (tomes 1 et 2) Scénario de Stephen Desberg. Dessin de Hugues Labiano.


Black OP, Tome 1
Dargaud éditeur, 48 pages
ISBN : 9782205054910









Black OP, Tome 2
Dargaud éditeur, 48 pages
ISBN : 9782205056877