vendredi 16 novembre 2007

Salon du livre de Montréal - 16 novembre



Je suis au salon du livre de Montréal aujourd'hui, pour affaires.

jeudi 15 novembre 2007

Anthologie de la science-fiction - 15 novembre

Courte histoire d'une collection en cours

Avec mes récentes acquisitions - ou devrais-je dire mes récentes découvertes - j’ai porté à douze le nombre de titres de « La grande anthologie de la science-fiction ». J’ai même pu mettre la main sur deux titres que je cherchais depuis un certain temps : « Histoires de voyage dans l’espace » et « Histoire de la 4ieme dimension ». Il me reste maintenant à trouver les 29 titres manquants pour compléter ma collection...


mercredi 14 novembre 2007

Acquisitions et visite - 14 novembre




Petite journée de congé lundi, jour du souvenir. Aussi bien mettre à profit cette journée, j’ai rendu visite à mon libraire en début d’après-midi. Mais avant de vous faire part de mes acquisitions de livres, je dois absolument vous raconter ceci ; mon libraire m’a proposé de visiter « L’antre », que dis-je, « La réserve », non, mieux, « le Saint des saints » : j’ai nommé l’arrière boutique, là où sont entreposés, dans le fouillis le plus complet, des milliers de livres. C’est là un privilège fort rare et qui est accordé à bien peu de clients. Et c’est en toute confiance que mon libraire m’a laissé seul, pendant un peu plus de trois heures, dans ce labyrinthe de boîtes (c’est pas une blague), d’étagères et de piles de livres. Au début, presque gêné, je n’osais ouvrir de boîtes ou de déplacer les piles de livres. Je me contentais de « toucher des yeux » les livres sur les étagères. Mais au bout d’une heure, j’ai commencé à ouvrir une première boîte. Puis un autre. Et une autre encore. J’ai fais des découvertes, mais des découvertes... C’est pas trois heures que j’aurais pu passer là, mais trois ans. L’archiviste en moi ne tenait plus en place ;-)
Au bout d’un peu plus de trois heures, j’ai fermé les lumières derrière moi, laissant en plan des trésors de livres et quelques centaines de boîtes inexplorées. J’ai tout de même rapporté avec moi les livres suivants :

01) Pierre Yergeau « Ballade sous la pluie » (roman)
CCR : 111,1.r/YER
02) Grace Paley, « Plus tard, le même jour » (nouvelles)
CCR : 112.n/PAL
03) Elizabeth George « Une patience d'ange » (roman policier)
CCR : 112.rp/GEO
04) Richard Cowper* « Les gardiens » (science-Fiction)
CCR : 121.sf/COW
05) Collectif « Histoires de voyages dans l'espace » (science-fiction)
CCR : 131.sf/COLL
06) Collectif « Histoires de pouvoirs » (science-fiction)
CCR : 131.sf/COLL
07) Collectif « Histoires de la 4eme dimension » (science-fiction)
CCR : 131.sf/COLL
08) Ilya Ehrenbourg « La ruelle de Moscou » (roman)
CCR : 151,1.r/EHR
09) Massu, Suzanne « Quand j'étais Rochambelle » (histoire guerre)
CCR : 331.h/MAS
___________
* Pseudonyme de Colin Murray, fils de John Middleton Murray

Peut-être pas des trésors à vos yeux, mais j’ai préféré me contenter de peu pour l’instant ; je dois laisser reposer les images de livres qui défilent dans mon esprit en ce moment.

En accord avec mon libraire, je retournerai très bientôt dans « le Saint des saints » pour puiser encore plus profondément dans les milliers de livres et qui sait, trouver le Saint Graal auquel aspire tout amant du livre !

dimanche 11 novembre 2007

Mort d’un homme libre - 11 novembre

Norman Mailer 1923-2007

Compte de mots - 11 novembre




« Le silence de Racine après Phèdre
n’est pas le silence d’un auteur : c’est la
mort d’un genre. Racine vit encore, mais
la tragédie qu’il a inventée est morte.
».
- François Mauriac, Mémoires intérieurs, p. 237

Après toutes ces années, je n’arrive toujours pas à comprendre pourquoi j’aime Mauriac. Tout (ou presque) devrait m’éloigner de lui. Pourtant, je n’ai de cesse de lire ses oeuvres (romanesques ou non). Je n’ai de cesse de découvrir que derrière ce « curé » ce cache un homme étonnement ouvert. Et ses « Mémoires intérieurs », qui ne sont pas de véritables mémoires mais plutôt un prétexte pour raconter sa passion de la littérature, renforce cette idée d’homme ouvert d’esprit. Même sur l’homosexualité de Gide, Mauriac n’est pas celui qui condamne, mais plutôt celui qui ne juge pas. Celui qui ose dire tout haut : « Suffit pour la sexualité de André Gide » (chapitre XII).

Tout au long des 384 pages, Mauriac raconte sa passion de la littérature et des écrivains tout en se racontant (les femmes sont cependant étrangement absentes de son livre. Seule exception peut-être ; Emily Brontë). Mauriac parle des écrivains du passé (pour nous) avec qui il a parfois entretenu une correspondance (Proust, Gide) ou tout simplement, admiré l’oeuvre (Flaubert, Baudelaire, Rimbaud). S’il écorche au passage une littérature plus « moderne », évacué de ses valeurs chrétienne
« Les romanciers d’aujourd’hui ne voient que ce qu’ils voient »
p. 325
Mauriac n’en demeure pas moins un témoin privilégié de la littérature du XXe siècle (jusqu’en 1970 en fait, année de sa mort).

Le livre se termine sur cette phrase sublime et toute simple :

« J’interromps ici ces mémoires. Ils auront
une suite, si ma vie intérieur en a une,
- la seule qui vaille d’être racontée – et si
je garde mes yeux, et si je puis continuer
de remonter le cours du temps à travers
mes lectures d’autrefois
».

Une suite, il y en aura effectivement une, avec la publication de « Nouveaux mémoires intérieurs ». J’y reviendrai en temps et lieu... Mais pour moi, le chef d’oeuvre de Mauriac demeure son roman « Un adolescent d’autrefois », écrit juste avant son décès. En fait, « Un adolescent d’autrefois » fait partie de cette courte liste de livres que j’ai dû relire quinze fois en vingt ou vingt-cinq ans.


François Mauriac
« Mémoires intérieurs »
Livre de poche, 384 pages

Pige – 11 novembre


De nombreux projets et contrats à la pige le soir et la fin de semaine m’ont tenu éloigné de ce carnet. Je refais surface tranquillement...