samedi 29 décembre 2007

Compte de mots – 29 décembre

Changement de décor



C’est à un véritable changement de décor que nous convit David Lodge avec son roman. L’action se passe simultanément aux États-Unis en en Grande-Bretagne, en 1969. Deux professeurs, l'un britannique et l'autre états-uniens, échangent leur poste pour six mois. Et six mois, c’est bien assez pour voir une vie complètement chamboulée : amour, sexe, amitiés, profession, Lodge démontre une fois de plus combien la vie est parfois absurde, mais remplies de rendez-vous incroyables.

Bien sur, cette histoire est farfelue, comme toutes les histoires de David Lodge. Je pourrais peut-être reproché à l’auteur une certaine facilité, (nous sommes loin de « Pensées secrètes » du même David Lodge) et aussi, une description un peu lourde de l’état des lieux au début du roman. Mais au final, je ne me suis pas ennuyé une seule minute. Et la description des moeurs universitaires aux États-Unis et en Grande-Bretagne vaut le détour. Belle reconstitution d’époque. À lire donc.


David Lodge
Changement de décor
Traduction de Changing places. Traduit de l’anglais (Grande-Bretagne) par Maurice et Yvonne Couturier
Rivages, Collection Littérature étrangères
281 pages. 1990
ISBN : 9782869304000
CCR :121.r/LOD

Sollicitation abusive – 29 décembre




J’ai complètement oublié de vous raconter ceci :
Mercredi 26 décembre, il est tout juste passé 16hrs. Je suis devant l’ordinateur. Je mets à jour ma base de données de livres dans Excel. Le téléphone sonne ; je réponds et c’est bell/sympatico qui désire me vendre... en fait, je sais même pas quoi, j’ai comme qui dirait, subitement « pogné » les nerfs ! Avant même que le type me vende sa salade, je me suis écrié :

« aïe ça va faire criss, c’est le temps des
fêtes, est-ce qu’on pourrait avoir la paix !
».

Puis, j’ai raccroché. Ça m’a fait un bien immense ;-) Bon, d’accord, vous me direz que c’est pas la faute du pauvre type qui boss pour une compagnie (Bell) aussi sans coeur qu’avide de mes sous. C’est vrai. Mais c’est tout de même pas moi qui lui ait imposé ce boulot tout de même. Et puis, écoeurer les gens de cette façon le lendemain de Noël, ça ne se fait pas. Il n’y a personne chez Bell qui s’est posé la question ? Pour réfléchir, ne serait-ce que deux secondes ? Je pense que lorsqu’il est question de sous, les grandes corporations comme Bell n’ont que l’idée de l’argent en tête, rien d’autre.

jeudi 27 décembre 2007

Revue Solaris – 27 décembre




La revue Solaris Hiver 2007 (No. 165) est arrivée ce matin par la poste. Beau cadeau du temps des fêtes. Tout ce que j’ai eu le temps de lire pour l’instant, c’est l’article de Mario Tessier intitulé « Bibliophiles, bibliomanes et collectionneurs ». Un autre très bon article de Mario Tessier. J’écris « un autre très bon » car dans la dernière livraison de Solaris (Automne 2007, No. 164), le même Mario Tessier avait écrit un excellent texte sur comment débuter une collection de science-fiction. Un article complet et très fouillé. Cette fois-ci, il s’agit plutôt d’une espèce de table ronde avec quelques uns des grands acteurs de la science-fiction au Québec. Au menu, des questions sur « Comment organisez-vous votre bibliothèque ? », « Tenez vous un index, un catalogue ou une liste pour vous y retrouver ? », « Lisez-vous systématiquement tous les volumes de votre bibliothèque ? », « Gardez-vous des notes de lectures ? ». Bref des questions toutes aussi intéressantes que les réponses. Vraiment intéressant. À lire et relire !


Revue Solaris, Hiver 2007, No. 165
160 pages (plus un volet gratuit en ligne, sur le site Internet)
Par abonnement ou disponible partout où vous le trouverez ;-)
www.revue-solaris.com

mercredi 26 décembre 2007

Compte de mots – 26 décembre




« Je sais que toutes ces balivernes viennent des livres... »
- Cecilia Stefanescu, Liaisons morbides, P. 140

Ce livre – dont le titre en roumain est « Liaisons pornographiques » - n’est ni pornographique ni morbide. N’empêche, il n’est pas passé inaperçus dans la Roumanie natale de la jeune romancière. Scandaleux pour les uns, acclamé par les autres, le roman raconte l’histoire d’une jeune femme – on ne connaît pas son nom – qui quitte sa ville de province pour Bucarest avec la belle Alex, son amie de coeur. Mais bien avant l’expérience de la « dope », de l’alcool et du sexe, c’est de liberté que sont éprises les deux filles : liberté de penser et d’agir, loin des conventions et surtout, loin de la rectitude politique. Elles vont aussi faire l’expérience de la séparation, des excès, de la vie en groupe, de moments de solitude.

Dans le livre, on se promène allègrement, passant du présent au passé. Le procédé n’est pas nouveau et Cecilia Stefanescu ne renouvel pas le genre. Pourtant, on s’attache à son écriture. On s’attache aussi à la narratrice. Le propos n’est pas toujours clair, mais l’aventure intéressante. Voilà un livre qui devrait plaire à notre amie Blanche de Paris...

Liaisons morbides, Cecilia Stefanescu
Traduit du roumain par Laure Hinckel
Editions Phébus, Collection D'aujourd'hui Étranger
170 pages
ISBN : 978-2752901446

Cadeaux – 26 décembre

Cadeaux



Je sais pas chez-vous, mais ici, le Père Nowell est passé faire son tour. Au menu : une très belle montre Swatch, deux romans policiers de Elizabeth George (« Le lieu du crime » et « Sans l’ombre d’un témoin »), un roman de Douglas Kennedy (« Les charmes discrets de la vie conjugale ») et cet appuie livres Gaston Lagaffe, franchement rigolo !

mardi 25 décembre 2007

Nowell - 25 décembre

JOYEUX NOWELL !

lundi 24 décembre 2007

Relecture – 24 décembre




« La plupart des jeunes femmes sont rebutées par
des avances trop précises. Sinon, c'est que je manque
réellement de chance.
»
- Groucho Marx, extrait de « Mémoires d’un amant lamentable »

C’est toujours avec un grand plaisir que je replonge dans un des livres de Groucho Marx (1890-1977). L’univers burlesque des Marx Brothers et plus précisément celui de Groucho Marx (Julius de son vrai prénom) me rejoint directement. Des ouvrages de Groucho, je n’ai conservé (manque d’espace de rangements oblige) que « Mémoires capitales » (Groucho and me) écrit en 1959 et « Crise et grouchotements » (Groucho Marx and Others Short Stories and Tall Tales). C’est ce dernier que j’ai relu hier. Ce livre est en fait une compilation de quelques uns de ses très bons textes, avec une courte présentation qui situe chaque texte.

En plus de jouer au théâtre (leur première comédie musicale, The Cocoanuts, resta deux ans à l'affiche à Broadway), d’être acteur dans des films a succès (treize films), Groucho Marx, qui fut aussi animateur d’une très célèbre émission quiz à la télévision (You bet your life), avait des prétentions littéraires. Et comme l’écrivait Robert S. Bader en avril 1993 :
« Considérée dans son ensemble, l’oeuvre de Groucho
ne peut être réduite aux élucubrations habituelles
d’un acteur à succès. [...] Groucho était un véritable
humoriste, et, en dépit des critiques ayant fait la fine
bouche, son oeuvre littéraire équivaut largement à
celles des humoristes qui furent d’abord ses idoles,
qu’il appela ensuite ses amis avant d’obtenir le droit
de les appeler ses égaux.
»

Aujourd’hui, l’oeuvre, autant cinématographique que littéraire de Groucho Marx pourrait paraître dépassé aux yeux de plusieurs. Peut-être. Mais moi, ça me fait toujours autant rigoler. Pas mal plus en tout cas que certains humoristes plus « modernes » très « pipi-caca » (pas drôle d’en être encore au stade anal à cet âge...).

Si vous n’aviez qu’un livre de Groucho Marx à lire, je vous recommanderais ses « Mémoires capitales » (Groucho and Me).

Groucho Marx
« Crise et grouchotements »
(Groucho Marx and Others Short Stories and Tall Tales)
Traduit et adapté de l’anglais (États-Unis) par Michel Lebrun
Éditions Du Seuil, collection Point virgule, 235 p.
ISBN : 202020908X
CCR : 712.hu/MAR

dimanche 23 décembre 2007

Jour de pluie (quelle pluie ?) – 23 décembre




« Un premier baiser en septembre ?
Penseras-tu encore à moi en octobre ?
M’aimeras-tu toujours en novembre ?
La pluie est-elle plus triste en décembre ?
»

Cherchez pas de quel livre j’ai bien pu tirer ça ; c’est tout ce que je me souviens d’un (long ?) poème que j’ai écris il y a de nombreuses années. C’est fou comme une pluie en décembre peut-être chargée de souvenirs...

J’avais encore quelques courses à faire encore dans le coin. C’est pas la pluie qui allait m’arrêter – mais au fait, quelle pluie ? Toujours pas de pluie en vue sur Montréal ! Nul besoin de tuque ni mitaines donc ; une bonne paires de bottes, un « coupe vent » et hop ! j’étais dehors, à peine surpris de ne croiser personne ou presque : les météorologistes et le scénario catastrophe de pluie abondante et forte ayant fait son chemin dans l’esprit des gens... Un magasinage bien tranquille donc.

Bref, me voilà de retour des courses. Je viens de me faire un thé vanille et bleuets. Je compte m’installer dans ma chaise de lecture, les deux pieds sur le bord de la fenêtre de mon bureau et je vais lire.