vendredi 2 mars 2007

Compte de mots - 2 mars



Moins connu qu’un autre roman policier du même nom (ou presque), « Orient-Express » de Graham Greene n’en demeure pas moins un roman tout aussi efficace. Je n’ai qu’une cinquantaine de pages de lus - sur près de 250 - et je suis tout à fait embarqué dans l’histoire. Dès les premières pages la table est mise, le climat installé. L’intrigue est lente à s’installer et c’est une des forces du roman - un rythme lent mais jamais ennuyeux. Un espèce de huis clos ou des voyageurs, réunis par le hasard, vont, ont le sent, s’unir et se déchirer sur fond de drame.


« Orient-Express » de Graham Greene
Traduit de l’anglais (Grande-Bretagne) par Denise Clairouin
243 P., 1961 (1959 pour la 1re édition en français)
LGF, coll. Le livre de poche No. 425

mercredi 28 février 2007

Compte de mots - 28 février

Dans son blogue en date du 6 février dernier[1], Steve Proulx, de l’hebdomadaire Voir, s’est amusé regarder ce que lisait les usager du métro dans son wagon.

1. L'Alchimiste, de Paulo Coehlo
2. Écritures pour le théâtre - Tome I, de Jean-Pierre Ronfard
3. Last to die, de James Grippando
4. Le journal Métro (9 usagers)
5. Le journal 24h (2 usagers)
6. Le Journal de Montréal (1 usager)
7. Un recueil de textes universitaires. Théories de la communication
8. Un livre "Sudoku Extrême"

Et vous, que lisez-vous dans le métro ?



[1] http://www.voir.ca/blogue/billet.aspx?iIDBillet=4326&iIDBlogue=8#reactions

lundi 26 février 2007

Compte de mots - 26 février



Loin de la science-fiction, loin de la fiction point, j’ai lu aujourd’hui le récit touchant, très touchant et sans complaisance qui raconte l’histoire d’une jeune femme qui se bat contre la maladie et qui, de retour au sanatorium, reçoit une lettre de son amant. Lettre de rupture - ou plutôt, lettre de congé avec ce « Je me marie... Notre amitié demeure... ». À quoi elle répond, avec quelques lettres brèves pleines de regrets, d’amour, mais jamais de faiblesse.

Écrit peu de temps avant sa mort, survenue en 1934, ce récit poignant, resté longtemps introuvable, mérite d’être lu et relu et s’adresse à tous ceux qui ont aimé. Un jour. Et qui n’ont jamais oublié.

« Avec inquiétude, tu demandes : à quoi penses-tu ? »
« Je pense à toi ».
(p. 42)



« Laissez-moi (commentaires) », Marcelle Sauvageot
Phébus. Coll. Aujourd'hui
127 p. 2004, avec une note de l’éditeur et une postface
ISBN : 9782859409623