mardi 23 mars 2010

Compte de mots - 23 Mars





Trop court ?

Il y a des histoires comme ça que j’aimerais lire sans fin (ou presque). Il y a des livres comme ça que j’aimerais débuter, tout en sachant qu’il ne se termineront jamais. Et c’est ce que j’aurais aimé de ce trop court roman de Florence Sevyos, «Comme au cinéma». Avec ses 91 pages, c’est même pas tout à fait un roman : tout juste une longue nouvelle. Pourtant, ce livre porte en lui la graine d’un bon roman. Et comme c’est souvent le cas avec les belles et bonnes histoires, rien de bien compliqué : Éric, 13 ans, rêve de cinéma. Pas tellement de jouer dans un film que de tourner un film. Des films en fait. Ce jeune adolescent, un peu trop éveillé pour son âge, mature avant son temps, est entouré de crétins (c’est du moins sa vision des choses) ; une soeur grosse et un peu conne qui ne pense qu’à s’empiffrer, parler au téléphone et regarder de mauvaise émissions de télé (ça existe ça des bonnes émissions de télé ?). Des professeurs qu’il ne porte pas spécialement dans son coeur (mais à cet âge, qui porte ses professeurs dans son coeur ?). Les parents passent aussi par la moulinette d’Éric : un père absent (quasi inexistant même) qui répète toujours la même chose, une mère tragédienne - qui s’avère être comédienne de théâtre. Bref, tout le monde écope. Éric lui-même n’échappera pas à sa propre médecine et il devra en payer le prix. Vraiment ?

«Les gens n’aiment pas qu’on les dérange
dans leur mauvaise humeur, surtout par
temps de pluie
».
P. 56

Au début, j’ai eu peur d’être tombé sur un livre tellement... français ;

«La seule chose qu’elle sache faire c’est parler avec deux carambars dans la bouche.» (vous dites ?)
P. 12

ou encore ;

«le brontosaure chougnait à longueur de journée...» (de kessé ?)
P.13

Mais a mon grand soulagement, ce fut tout ; plus de carambars en bouche, plus de brontosaure chougnant. Restait qu’un plaisir de lire cette belle histoire ; un très court moment dans la vie d’Éric. On en redemande.


Florence Sayvos
«Comme au cinéma»
Gallimard, Page blanche.
1989, 91 pages.
ISBN : 9782070564620
CCR : 131.r/SEY


Compte de mots - 23 Mars




Mauvais...

Je ne vais pas m’éterniser sur ce très mauvais livre - j’ai fais des lectures drôlement plus intéressantes ces dernières semaines. Juste quelques mots pour dire que ce livre, qui est décrit comme «le thriller le plus célèbre de William Katz, auteur de renommée internationale» (on trouve ça sur la C4), est tout sauf bon. Je n’arrive même pas à trouver un petit quelque chose de positif à dire !

L’histoire, qui est prévisible comme 10, va comme suit : tous les 5 décembre, quelqu’un tue une femme aux cheveux châtains. Et cette année, c’est la femme du tueur qui va écoper. Est-ce que Samantha pourra faire le lien entre Marty et le monstre sadique du 5 décembre ? ZZZZZZ !


William Katz
«Fête fatale»
Traduction de l’anglais (États-Unis) de D. Michel-Chich
Titre original : Surprise Party
Le livre de poche, 254 pages.
1997 pour cette édition.
ISBN : 9782253042884
CCR : 112.p/KAT