jeudi 31 décembre 2009

Anniversaire - 31 Décembre


Trois


Source de la photo



Il y a trois ans, j'écrivais mon premier billet pour ce blogue. Trois ans...

mercredi 30 décembre 2009

Photo - 30 Décembre


Photo


Coin Duluth et Coloniale

Photo prise cet après-midi sur le plateau mont-Royal - ben oui, il faisait froid, mais c'est pas une raison pour pas faire de photo, non !

Cadeau - 30 Décembre


Wow ! un iPod !




Encore un cadeau ? Oui et... non. Je m’explique : il y a huit ou neuf mois, j’ai acquis ce iPod 30Go en échangeant diverses pièces «informatique» à un ami qui lui, venait de s’acheter un iPhone - donc, plus besoin d’un iPod. Mais je n’ai pas gardé ce iPod bien longtemps : pas plus d’une heure : je l’ai refilé à un ami, étudiant au doctorat sans un sous (ou presque), qui venait de voir mourir son iPod. Mais voilà que l’ami en question à reçu de sa blonde un iPod touch pour Noël ! Il m’a donc refilé «le» iPod qui dans les faits, était «mon» iPod. Bref, je me suis amusé à remplir (et le mot est juste) le iPod pendant les fêtes, avec :

- du Rock atmosphérique (Tangerine Dream, Scars of the Midwest) ;
- de la musique du XXe siècle (Steve Reich, Philip Glass) ;
- de la musique pour orgue (Max Reger, Mendelssohn, Pachelbel, le livre d’orgue de Montréal, Buxtehude, J.S. Bach) ;
- Du Francophone (exclusivement de la musique d’ici, mais vous auriez honte de moi si j’en faisais la nomenclature) ;
- Du Jazz, du Rock (progressif, psychédélique), du Folk, du Blues.


En fait, je n’y ai mis qu’une fraction de ma discothèque de disques mais déjà, le iPod est remplis à capacité (ou presque) car il reste même plus 1Go de libre...


Cadeau - 30 Décembre



Je suis passé chez Photo St-Denis ce matin pour faire changer la pièce défectueuse de la tête du quick release. Comme il est possible de le voir sur la photo (désolé pour la piètre qualité de la photo), une pièce non amovible m’empêchait d’y déposer mon D90 (ou plus précisément, le «battery pack» sur lequel repose de D90). J’ai donc pu utiliser mon trépied Manfrotto aujourd’hui. À ma grande joie.




Maintenant, la question qui tue (j'imagine) : pourquoi un trépied ? À l’ère du fast-food numérique, il est facile de prendre mille photos d’un événement, mais à quoi ça sert de prendre mille photos en vitesse, sans prendre le temps de «penser» la photo ; la composition, le cadrage, la lumière ? Je préfère encore prendre que deux ou trois clichés, mais être pleinement satisfait des photos prises. Et pour se faire, quoi de mieux qu’un trépied pour me forcer à bien étudier mon sujet, la lumière. Prendre le temps de réfléchir. De m’avancer, me reculer.
En fait, les raisons pour utiliser un trépied sont multiples et ne sont pas les mêmes d’un photographe à un autre. Pour ma part, l’utilisation d’un trépied me permet de m’approprier quelque chose de très rare aujourd’hui ; ça me permet de prendre le temps de prendre mon temps, de faire de la photo sans précipitation.


vendredi 25 décembre 2009

Mosaïque - 25 Décembre


Ma première mosaïque...




Père Noël - 25 Décembre


Joyeux Noël à tous et toutes.



Trépied Manfrotto


Joyeux Noël à tous et toutes. À défaut d’avoir la paix, le bonheur et la sérénité dans le monde, je vous souhaite du bonheur dans votre foyer, de la sérénité dans votre vie et la paix dans votre coeur ; c’est un début...

Alors, le père Noël est passé chez-vous ? Moi il m’a laissé une pléiade de présents (faut croire que je fus un bon petit garçon tout au long de l’année) :

Livre «Beau Dommage - Tellement on s’aimait» de Robert Therrien ;
Livre «Pour l’amateur mélomane - Carnets de musiques» ;
Deux signets ;
Coffret de quatre DVD (collection «The signature collection, vol. 1) mettant en vedette Humphrey Bogart (Casablanca, The treasure of the Sierra Madre, The drive by night, High Sierra) ;
Trépied Manfrotto* pour appareil photo ;
Trois produit du terroir des Cantons-de-l’est (Tisane à la lavande de Bleu Lavande, Sirop d’érable et deux petits pots de miel) ;
Vêtements (souliers, chemise).

Je pense n’avoir rien oublié.


_________________
* la tête éjectable du Manfrotto (quick release) est défectueuse : la pièce a été fabriquée à l’envers. De plus, elle n’est pas compatible avec le battery pack de mon D90. Nous retournerons au magasin demain. Je vous redonne des nouvelles du Manfrotto demain... J’espère sincèrement trouver une tête compatible car le trépied est vraiment superbe...

mercredi 23 décembre 2009

Question de café - 23 Décembre


Un café à pompe...



Un espresso partout ou vous allez - en une minute et sans électricité : un rêve devenu réalité en 2009. Et c’est loin d’être une blague. Ce midi, je suis allé prendre un allongé «décaf» au «Café Java Mythe». J’ai maintes fois vanté l’excellent service à la clientèle et le non moins excellent café qu’on y sert. Disons que si l’envie me prends de prendre un café, le «Café Java Mythe» est le premier endroit qui me vient à l’idée. Bref, en arrivant à la caisse, je remarque un nouveau produit sur les tablettes du café et je demande au propriétaire :

- George, c’est quoi ça (en lui indiquant du doigt une boite noire)
- Ça mon ami, c’est l’invention du siècle : le «Handpresso Wild Domepod»


Immédiatement, il me fait une démonstration : en moins d’une minute, sans électricité (mais avec de l’eau chaude) il me fais un expresso renversant avec ce qui a toutes les apparences d’une «simple» mini pompe à gonfler les pneus d’une bicylette !

Sceptique ? Si George ne m’avais pas fais une démonstration - et permis de goûter au café - j’aurais été le premier à crier à la fumisterie. Mais je dois me rendre à l’évidence : cette petite pompe fait un café. Faites-donc un tour ici et faites un tour sur la page - et sur la petite vidéo...

Malheureusement, cette petite merveille vaut son pesant d’or : 180 $ Cher vous dites ? Oui un peu, mais «c’est plus que du bonbon» (pour reprendre une publicité en vogue dans les années 70 au Québec). Je vais peut-être me laissé tenter par la chose en janvier...


Acquisitions - 23 Décembre


Jazz, etc.

J’ai fais un saut hier après-midi à l’Échange sur l’avenue Mont-Royal : la cohue ! Dix minutes d’attente pour payer, du monde partout dans la boutique. Un magasinage de dernière minute avant Noël ? Je ne sais pas trop, mais j’ai rarement vue autant de monde dans cette boutique. Bref, j’ai pris tout mon temps et j’ai acquis sept disques de Jazz :


«
Sing a song of Basie» Lambert, Hendricks & Ross
«
Lady in Satin» Billie Holliday
«
Night and the City» Charlie Haden & Kenny Barron
«
Go» Dexter Gordon
«
Concert by the Sea» Erroll Garner trio
«
Jazz in Paris» Oscar Peterson, Stéphane Grappelli quartet Vol. 1
«
Jazz in Paris» Oscar Peterson, Stéphane Grappelli quartet Vol. 2

J’écoute en ce moment le Dexter Gordon. Pur ravissement. Un enregistrement de 1962 qui n’a pas pris un seul pli.

Téléphone - 23 Décembre


Pas de réponse...

Ça fait un mois que mon téléphone cellulaire est sur le point de me lâcher. Mais vraiment de me lâcher. Après bientôt six ans de bons services, mon appareil est bon pour le recyclage - problème de batterie, de recharge, chargeur défectueux et bien sur, impossible à remplacer, etc. Bref, ce matin je me rends sur le site de Fido pour la cinquième fois ce mois-ci pour «magasiner» le remplacement de mon téléphone. Ce que je cherche est simple (mais pas facile à trouver) : je veux.... un téléphone. Non, je ne veux pas texter, chanter, faire du café avec un prise USB 3.0, non je ne veux pas de MP3 ni prendre de photo ou même prendre ma douche avec un téléphone après une course folle sous le chaud soleil de juillet. Tout ce que je demande c’est un téléphone. J’ai trouvé un téléphone qui semblait convenir - oui, un seul. Et même le prix est bon. Le hic ? le téléphone n’est pas en stock (voir le
cercle rouge dans la photo). Et c'est comme ça depuis un mois ! Pas fort l’affaire, surtout pour une nouveauté... Et en attendant, j’ai toujours pas de téléphone, à deux jours de Noël...


dimanche 20 décembre 2009

Température - 20 Décembre


Froid ?


Photo prise par l'auteur - vendredi 18 décembre 2009. Parc Jarry.

Je me suis octroyé une journée de congé vendredi - à mes frais bien sur. Formidable journée pour faire de la photo dehors, surtout avec la belle lumière de fin d’après-midi. Froid vous dites ? Mais non, suffit d’être habillé «de saison», c’est pas sorcier. Lorsque je vous vois pester contre l’hiver, le Québec et son climat impossible, avec vos petits souliers et votre habillement du printemps, je me dis que vous-êtes passablement mal adapté à votre pays. Faut croire que j’ai compris quelque chose que vous n’avez pas compris... Ou que je suis plus souvent que vous dehors.

C’est la première fois mon appareil photo devait affronter le froid de l’hiver ; il a passé le test haut la main. Pas une seule raté, les batteries sont encore au max, bref, un peu plus de deux heures au froid et au vent et tout a très bien été.


Cadeaux - 20 Décembre


Des cadeaux, déjà - et c’est même pas nowell encore !

Un couple d’amis, Françoise et Alain - qui ne sont pas un couple dans la vie - ont passé deux semaines à Barcelone, avec un arrête de 24 heures à Londres. Chanceux, ils m’ont rapporté des cadeaux :

Cadeau de voyage de Françoise et Alain :

- Revue Life du 15 juillet 1963 (année de ma naissance) acheté à Barcelone. 180 pages de pur bonheur à parcourir un dimanche après-midi près d’une fenêtre, au soleil.


Cadeaux de voyage d’Alain :

- Thé «Afternoon Special Blend» de chez Harrods, acheté chez Harrods à Londres (rond au goût. Mérite une infusion de quatre minutes). Un thé parfait pour un après-midi de semaine.

- Deux livres

«L’assassinat d’en Roger Ackroyd» en espagnol* Une belle édition de poche acheté à Barcelone et imprimé à Barcelone. Je connais tellement bien l’histoire que j’ai pu lire la première page sans trop de difficulté ;-)
«Carnets intimes» de L.V. Beethoven. Oui, oui, lil s’agit bien du compositeur de la sonate no. 29 Op. 116 (Hammerklavier) et autres musiques aussi. Un petit livre imprimé en 1936 à Paris et acheté à Barcelone, à la «Llibreria Angel Batlle». Première surprise : je ne savais pas que Beethoven avait laissé des écrits derrière lui (autres que musicales). Deuxième surprise : le livre n’a pas été lu au complet car il n’est pas «coupé» jusqu’à la fin, ce qui fait qu’en principe, je serai le premier lecteur de ce livre à lire d’une couverture à l’autre. Un livre imprimé en 1936...

Et finalement, un cadeau qui n’a rien à voir avec un voyage à Barcelone ou ailleurs : pour faire une histoire courte, Alain a été amené à rencontrer (à au moins deux reprises) la bassiste Melissa Auf Der Maur, pour qui je voue un espèce de culte (je l’avoue, je suis un fan fini de Melissa Auf Der Maur). Je sais que la bassiste et chanteuse prépare son deuxième album (que ses fans planétaire attendent depuis plus d’un an maintenant). Bref, Melissa Auf Der Maur a offert à Alain une copie de son démo.

L’histoire aurait pu s’arrêter là, Alain serait retourné chez-lui et m’aurait fait une copie du démo. C’est ce que n’importe qui - ou presque - aurait fait. Mais pas Alain : il a demandé une deuxième copie du démo et il a poussé l’audace jusqu’à demander à Melissa Auf Der Maur d’autographier le disque à mon nom (ce qu'elle fit) ! Difficile de vous décrire la joie qui, vingt-quatre heures après avoir reçu ce très beau cadeau, m’habite encore. Un GROS merci Alain !


_______________
* peut-être en catalan ; j’investigue

lundi 14 décembre 2009

Question de café - 14 Décembre



Café.


Photo de l'auteur.

Si vous êtes comme moi, vous aimez le café. Que se soit de façon raisonnable (une tasse par jour) ou de façon insensé (six, huit, dix tasses de café par jour), qu’il soit filtre, espresso, noir ou crème, le café est sans doute la boisson la plus consommée au monde après le thé. Mais dites-moi, combien de baignoires ? Oui, oui, vous avez bien lu : Combien de baignoires de café avez-vous bus dans votre vie ? C’est pas moi qui pose la question, c’est l’ami Éloi (toujours très pertinent) qui a calculé avoir bu quelque chose comme 148 baignoires de café dans sa vie.


Compte de mots - 14 Décembre


Trous noirs et autres problèmes cosmique



Pour un projet d’écriture, j’avais besoin - et vite - de rafraîchir mes connaissances sur les trous noirs et autres phénomènes cosmique. Même si je possède deux très bons ouvrages de Stephen Hawking sur le sujet («Trous noirs et bébés univers» et «Une brève histoire du temps, du Big Bang au trous noirs»), je voulais avoir un accès direct au sujet (j’adore Hawking, mais il faut avoir du temps devant soi pour bien lire ses ouvrages. Et là, le temps me manquait). Bref, comme le hasard fait bien les choses (même si le hasard n’existe pas) je suis tombé sur un ouvrage de Isaac Asimov sur les trous noirs. Oui, le même Asimov qui a écrit quelques uns textes fondateurs de la science-fiction.
J’ai donc lu «Trous noirs» de Asimov en deux ou trois jours et... et j’ai été déçu. En fait, j’ai trouvé ce que je voulais, mais pour se faire, j’ai dû me taper la lecture d’un cours de physique avancée à chaque chapitre. Mais ce qui m’a réellement déçu, c’est que j’avais oublié que l’ouvrage datait un peu (1977 pour l’édition originale, 1978 pour la traduction) ; alors nécessairement, les informations puisés dans le livre ne sont pas toutes pertinentes (du moins, pour les trous noirs ; car la physique ben ça reste la physique, non ! Ne dit-on pas que la physique est identique partout dans l’univers).
Donc, je me suis retrouvé avec un ouvrage un peu dépassé, avec trop de physique et pas assez d’astronomie à mon goût. J’ai par contre bien aimé la traduction de Auray Blain, «directeur du Planétarium Dow (sic) de Montréal» .
Lorsque j’aurai un peu plus de temps devant moi, je relirai les ouvrages de Hawking.

Isaac Asimov
«Trous noirs (l’explication scientifique de l’univers en contraction)»
Titre original : The Collapsing Universe : The Story of Black Holes
Traduit de l’anglais (États-Unis) par Auray Blain
Éditions de l’Éteincelle
Collection Grands débats
1978. 223 pages


Appareil photo - 14 Décembre


Le meilleur appareil photo en 2009 ?


Source de la photo


Selon Gizmodo, le D90 de Nikon serait un des quatre appareils photo à acheter pour quiconque voudrait s’initier au DSLR - et je suis tout à fait d’accord. Si vous êtes un amateur sérieux et que vous êtes prêt à faire le saut vers un DSLR, le D90 est effectivement LE choix. Je parle d’expérience puisque depuis la mi-août, j’utilise au quotidien le D90, un appareil qui n’a de cesse de m’étonner par sa versatilité. En fait, le D90 a été conçu à partir des meilleurs éléments des boîtiers «pro» de Nikon ; pas surprenant donc que le D90 se retrouve dans la courte liste de Gizmodo. Cher le D90 ? Il est déjà moins cher qu’au moins d’août.

Dans l’ordre, Gizmodo recommande :

Nikon D3000
Canon EOS T1i
Nikon D90
Canon EOS 7D
(le plus cher des quatre)

Bureau - 14 Décembre


Mon futur va ressembler à ça ?


Source de la photo.


Encore une semaine et je verrai à quoi va ressembler mon «espace» bureau dans les futurs locaux de mon client. Car oui, à compter de la semaine prochaine, mon client va aménager dans de nouveaux locaux. Se sera plus petit mais plus «fonctionnel». On verra. Mon nouvel espace de bureau risque de ressembler à la photo ci-haut...

Ça va me changer de mon bureau actuel : je l’aimais bien mon bureau fermé avec une fenêtre. J’étais privilégié, je le sais que trop bien. J’avais de la place pour un classeur, deux bibliothèques, une chaise pour visiteurs, une petite table d’appoint, un mini classeur et j’avais encore de la place. De plus, mon bureau de travail était assez spacieux (en forme de L). Là où nous déménageons, j’aurai un bureau en U dans un cubicule en U avec ma chaise dans le corridor.

Mais je ne m’en fais pas trop ; je suis un éternel optimiste. Je m’adapte. Mais surtout, j’ai pris la décision au début du mois que je passerais la majorité de mon temps à travailler de la maison. Dès janvier donc, je compte ne passer qu’une demi-journée par semaine chez mon client. Alors me retrouver dans un cubicule pour quelques heures ne me fait pas trop peur, sachant que je passerai la grande majorité de mon temps dans «mon» bureau à la maison, là où j’ai une belle grande table en teck blond, une grande fenêtre qui donne sur la rue et un équipement informatique de pointe. Mais surtout, un environnement calme.


Théâtre - 14 Décembre


Soirée au théâtre



Vendredi soir dernier j’étais au théâtre pour voir la très belle pièce «
L’imposture» de Evelyne De La Chenelière.

Avec «L’imposture», l’auteure aborde la question de la création au féminin. Mais très vite, la «simple question» (hum !) de la création est évacuée (du moins temporairement) pour faire place à des questions toutes aussi essentielles : où est la place de la femme entre le mari, les enfants, l’amant, les amis, la carrière. Partagé entre la narration du fils et l’histoire racontée par la mère, «L’imposture» s’impose comme une très belle pièce. Mon seul bémol va au personnage jouée par Sophie Cadieux : ce n’est pas l’actrice qui est en cause (Sophie Cadieux est même plutôt excellente dans le rôle de la fille rebelle) mais j’ai comme l’impression qu’Evelyne De La Chenelière s’est aventurée dans des chemins inconnus avec le personnage de la rebelle : les gang de rues, la violence de la rue, ça fait un peu cliché.

La distribution est excellente, avec deux mentions particulières : David Boutin - que je ne pourrai plus jamais regarder de la même façon. Intense et si vrai dans son rôle. On le sens habité par son personnage. Et Violette Chauveau qui excelle (rien de moins) dans le rôle de la mère et romancière.

Mise en scène irréprochable signée Alice Ronfard.

Assurément «L’imposture» une très belle pièce qui a cette grande qualité de poser beaucoup de questions - sans toujours chercher à y répondre - et c’est très bien ainsi. Une pièce de théâtre contemporaine mais qui par sa facture, me rappelais à l’occasion «Au retour des oies blanches» de Marcel Dubé.

À défaut de pouvoir assister à une représentation de «L’imposture» (la dernière représentation ayant eut lieu samedi dernier), Leméac a publié le mois dernier la pièce de théâtre de Evelyne De La Chenelière. Et à 13,95 $ c’est vraiment pas cher.





Prochain rendez-vous ; «
Huis Clos» de Jean-Paul Sartre (en avril).


Relecture - 14 Décembre


Relire...



La quatrième loi des «
Droits imprescriptibles du lecteur» tels que définis pas Daniel Pennac stipule que le lecteur à «le droit de relire.» Et c’est un droit que je m’accorde plusieurs fois par année. La relecture c’est comme revenir à la maison après un long voyage ; c’est comme revoir une amie après une longue séparation. Relire, c’est emprunter un sentier connu mais vu avec des yeux nouveaux. Sous un nouvel éclairage. Dans une autre saison.

En ce moment, je relis «
Oeuvres» de Saint-Denys Garneau (plus de 1 300 pages) et «Oeuvres en prose» de Saint-Denys Garneau (plus de 1 100 pages), deux ouvrages aujourd’hui épuisés. Saint-Denys Garneau c’est sans doute l’auteur que j’ai le plus souvent relus - en fait, je suis toujours en train de relire son oeuvre. Depuis que j’ai découvert cette voix unique dans le paysage québécois (je devais avoir douze ou treize ans à l’époque) je n’ai plus jamais connu le repos : je voulais avoir tout lu sur cet auteur mort en 1943. J’ai donc tout lu - ou presque. J’ai même mis la main sur une revue de 1936* dans laquelle Saint-Denys Garneau trace un (long) portrait sur un auteur complètement oublié aujourd’hui : Alphonse de Chateaubriant (à ne pas confondre avec René de Chateaubriand, auteur du monumental «Mémoire d’outre-tombe», livre qu’il faudrait mettre entre toutes les mains. Mais je m’égare...).

En ce moment, je me repasse les pages du journal. J’irai faire un saut du coté de sa correspondance un peu plus tard cette semaine. Je compte relire ses poèmes pendant la période des fêtes. Je regarderai ses peintures aussi. Et ses photos.


MAISON FERMÉE

Je songe à la désolation de l'hiver
Aux longues journées de solitude
Dans la maison morte--
Car la maison meurt où rien n'est ouvert--
Dans la maison close, cernée de forêts

Forêts noires pleines
De vent dur

Dand la maison pressée de froid
Dans la désolation de l'hivers qui dure

Seul à conserver un petit feu dans le grand âtre
L'alimentant de branches sèches
Petit à petit
Que cela dure
Pour empêcher la mort totale du feu
Seul avec l'ennui qui ne peut plus sortir
Qu'on enferme avec soi
Et qui se propage dans la chambre

Comme la fumée d'un mauvais âtre
Qui tire mal vers en haut
Quand le vent s'abat sur le toit
Et rabroue la fumée dans la chambre
Jusqu'à ce qu'on étouffe dans la maison fermée

Seul avec l'ennui
Que secoue à peine la vaine épouvante
Qui nous prend tout à coup
Quand le froid casse les clous dans les planches
Et que le vent fait craquer la charpente

Les longues nuits à s'empêcher de geler
Puis au matin vient la lumière
Plus glaciale que la nuit.

Ainsi les longs mois à attendre
La fin de l'âpre hiver. Je songe à la désolation de l'hiver
Seul
Dans une maison fermée.



________________________
* La relève, mai juin 1936 (15 sous)
Selon
Wikipédia, «La Relève est une revue littéraire fondée par Paul Beaulieu, Robert Charbonneau et Claude Hurtubise, en 1934. Elle constitue un cahier littéraire mensuel, fondé par des jeunes formés par les Jésuites, au Collège Sainte-Marie, à Montréal. Les principaux collaborateurs québécois à la revue, en plus du noyau que forment les trois fondateurs, sont Robert Élie, Roger Duhamel, Saint-Denys Garneau, Jean Le Moyne. Les collaborateurs venant de l'étranger sont Daniel-Rops, Jacques Maritain, Emmanuel Mounier. D'autres viendront s'ajouter, lorsque la revue devient La Nouvelle Relève en 1941.»


vendredi 11 décembre 2009

Absence - 11 Décembre



Tempête !


vue de la fenêtre de mon bureau chez mon client, en pleine tempête...

Ça fait un bail que j’ai donné de mes nouvelles ; décembre est toujours une période assez épouvantable pour moi : c’est la saison du rush au boulot - et en dehors du boulot aussi (pour toutes sortes de raisons). Et cette année c’est pire que jamais car au boulot, nous sommes en plein déménagement. J’ai pas d’autre excuse que le boulot - même si c’est un peu «facile» de mettre toute la faute sur le travail...

Décembre est aussi traditionnellement le mois ou je lis le moins. Pourquoi ? Outre le boulot, c’est la vie qui veux ça : ce soir je serai au théâtre. Hier, j’ai «travaillé» sur un démo avec Garageband. Un peu plus tôt cette semaine j’étais sur un projet d’écriture. Le soir d’avant, j’ai fais des recherches et des lectures pour alimenter le projet d’écriture. Et puis il y a les amis, la famille, le quotidien.

Je serai de retour en fin de semaine avec des idées de lectures, des photos aussi...

samedi 5 décembre 2009

Informatique - 05 Décembre


Nouveau compagnon





Nouveau compagnon pour mon iMac : un disque dur portatif iomega eGo de 500Go. Une petite merveille à peine plus grosse qu’un iPhone et auto-alimenté par un port firewire (400 ou 800) ou par USB 2.0 Ce petit disque est tellement discret qu’on l’oublie. C’est sur ce petit disque que je viens de copier ma bibliothèque iTunes : 


26Go de musiques
;

4841 morceaux
;

14,6 jours de musiques en continue.

Le disque a été acheté la semaine dernière à la boutique
Le Mac Urbain, sur le Chemin-Chambly, dans l’arrondissement Vieux-Longueuil. Comme le disque n’était pas encore en inventaire, mon conseillé et directeur au Mac Urbain s’est offert pour me livrer en personne le disque, une fois arrivé en magasin. Et il a tenu parole : il est passé à la maison jeudi soir. Parlez-moi d’un service en or - Merci François !


vendredi 27 novembre 2009

Acquisitions - 27 Novembre






Si dans une seule phrase j’arrive à placer les mots «service impeccable», «sourire et bonne humeur assuré» et «bons prix et bons produits», il ne me reste plus qu’à ajouter «Le Mac Urbain» pour compléter le tout ! Vous l’aurez deviné, j’arrive tout juste du Mac Urbain. C’est toujours un grand plaisir de faire affaire avec des pros qui prennent le temps de vous conseiller. Comme tous bons clients, j’avais une bonne idée de ce que je voulais, mais j’avais toute de mêmes quelques questions ; François J., mon conseillé (et directeur) à la boutique Le Mac Urbain s’est fait un plaisir d’y répondre. Résultat, j’ai acquis ceci :

Disque dur LACIE 1T0 S+arck.
Disque dur Iomega eGo Portable* (Mac Edition) 500Go.
Clavier avec pavé numérique pour iMac (avec fil).
Jeu «Call of Duty 4 : Modern Warefare» pour Mac.


Quoi, un jeu ! Et moi qui crie sous tout les toits que je ne suis pas un gamer ? C’est pas ma faute je l’jure ; c’est la faute de mes amis Martin et François ;-)))

Il y avait pas mal de monde dans la boutique en ce début d’après-midi gris et pluvieux. Des habitués comme moi ; certains passent en coup de vent pour acheter un clavier, une suite bureautique (en anglais S.V.P.). D’autres y sont pour reprendre un portable Mac laissé en réparation ou pour acheter une enveloppe protectrice pour un portable, tout en prenant le temps de dire quelques mots au personnel. D’autres enfin, qu’on devine qui mettent les pied dans la boutique pour la première fois, y sont pour s’informer du prix des différents cours ou pour savoir si on répare les iPod (la réponse est non).
Bref, que vous soyez un pur et dur de l’église de la Sainte-Pomme (copyright Michel Dumais) ou a vos premiers pas dans le monde du Mac, ne cherchez pas plus loin, Le Mac Urbain est tout indiqué pour vous.


Le Mac Urbain
1320 chemin Chambly
Longueuil, Québec, Canada,
J4J 3X3

Tél.: 450.640.8777
Fax.: 514.764.1242
http://www.lemacurbain.com/urbain/fr/

Horaire:
Lundi, Mardi, Mercredi: 9h-18h
Jeudi, Vendredi: 9h-21h
Samedi: 10h-17h
Dimanche: 12h-17h


_______________
*Le disque dur Iomega me sera livré à la maison la semaine prochaine.

Société - 27 Novembre


Le «Black Friday»


Source de la photo.

Aux États-Unis, le «Black Friday» marque traditionnellement le coup d’envoi de la période des achats des fêtes. Depuis quelques années, un mouvement inverse se dessine : le «Black Friday» désigne aussi la journée sans achat . Désolé, mais je n’y arrive pas. Je n’arrive pas à comprendre l’idée derrière le «black friday» (un jour sans achat) : une journée sans rien acheté c’est futile si vous passez les 364 autres jours de l’année à sur-consommer - ou consommer sans réfléchir ! C’est aussi imbécile que de dire «je t’aime» à la personne de sa vie, mais une une fois par année, à la St-Valentin : vous faites quoi des autres jours de l’année ? Dites à la personne de votre vie que vous l’aimez. Tous les jours. Plusieurs fois par jour même. Et consommez intelligemment : achetez des produits d’ici lorsque c’est possible - oui, c’est parfois plus cher, mais de cette façon vous soutenez l’économie d’ici. Et achetez localement. Faites votre épicerie dans les marchés publics si possible. Evitez le sur-emballage. Réutilisez avant de recycler les choses. Il y a tant de choses à faire que vous serez surpris de la futilité du «black friday» - et de la St-Valentin.

Ordinateur - 27 Novembre


Noël en novembre


un iMac, un MacBook Pro, un iMac - piètre qualité de photo (désolé).

Le voilà enfin ; il est arrivé hier après-midi mon iMac, avec clavier et souris sans fil. Pourquoi trois ordinateurs ? Le iMac de gauche, c’est celui de madame. Le MacBook Pro au milieu, c’est mon outil de travail. À droite, le iMac avec clavier et souris sans fil va me servir pour «les loisirs». Le MacBook Pro deviendra donc mon ordinateur dédié uniquement au travail. Ainsi, je pourrai alléger le MacBook Pro d’une bonne dizaine de Go (photos, logiciels, jeux, etc.).


jeudi 26 novembre 2009

Compte de mots - 26 Novembre


Ce qui reste de nos rêves...





«Les vestiges du jour» ; voilà probablement un livre que je relirai un jour, dans vingt ou trente ans. Et j’espère qu’à ce moment, j’éprouverai autant de joie à relire ce très beau texte que j’en ai éprouvé à le lire.

Les vestiges du jour, c'est l'histoire d'un amour qui ne parvient pas à se dire ; les conventions sociales primant sur le vécu des sentiments.
Un livre sobre et grave. Les vestiges du jour c’est l’histoire de Stevens, un majordome vieillissant qui part en voiture vers l’ouest de l’Angleterre. Ce qu’il y a au bout de la route, c’est une femme : Miss kenton, autrefois gouvernante au château de Darlington Hall. Aujourd’hui mariée, Miss. Kenton avait aimé en silence Mr. Stevens. Mais l’amour - ni les aléas de l’Histoire - n’avait de place dans la vie de Stevens, entièrement dévoué à son maître et à sa profession de majordome.

- «Écoutez-moi bien, Stevens. Nous sommes
plongés dans une crise qui se prolonge.
Je l’ai vu de mes propres yeux [...] le
peuple souffre. Les simples gens, les
braves travailleurs souffrent terriblement.
[...] Les années s’écoulent, et rien de
s’améliore. Tout ce que nous faisons,
c’est discuter, débattre, tergiverser.
»
P. 219

Bon, raconté ainsi on dirait un mauvais roman et une mauvaise histoire d’amour. Croyez-moi, c’est beaucoup plus que cela. Kazuo Ishiguro
décrit à merveille l'atmosphère des vieilles demeures anglaises du début du XXe siècle et de leurs occupants. On découvre avec un intérêt allant grandissant le mode de vie et les pensées les plus secrets (donc les moins avouables) du propriétaire de Darlington Hall, de même que du personnel.

le roman qu’à écrit Kazuo Ishiguro est figé hors du temps.

- «Oh... Il faut m’excuser, Mrs. Benn,
je repensais à certaines choses que vous
me disiez dans votre lettre. En les lisant,
je m’étais un peu inquiété, mais je vois
maintenant que cette inquiétude était
sans fondement.
»
- «Ah ? A quelles choses en particuler
pensiez-vous, Mr. Stevens ?
»
- «Oh, rien de particulier, Mrs. Benn.»
P. 257

le roman qu’à écrit Kazuo Ishiguro est hors du temps. L’auteur sait très bien comment s’y prendre avec les allers-retours entre présent et passé. Beaucoup de subtilité, beaucoup de non-dits. J’ai adoré.


«Les vestiges du jour»
Kazuo Ishiguro
Traduction de The Remains of the Day
Traduit de l’anglais (Angleterre) par Sophie Mayoux
Presse de la renaissance, collection Les romans étrangers
1990, 268 pages.
ISBN : 9782856165423
CCR : 164.r/ISH

mercredi 25 novembre 2009

Compte de mots - 25 Novembre



Le jour où l’écrivain est retourné chez-lui




«Et l’exil du temps est plus impitoyable
que celui de l’espace.
Mon enfance
me manque plus cruellement
que mon pays.
»
P. 75

Beaucoup de choses ont étés dites et écrites sur le plus récent roman de Dany Laferrière «L’énigme du retour». Je me dois de rajouter ma voix au chapelet de louanges : «L’énigme du retour» est véritablement un très bon roman. Par contre, je ne puis comparer à ses autres romans ; je n’avais encore jamais lu de Laferrière (oui, oui, c’est une confession). Pourquoi celui-ci plus qu’un autre ? Honnêtement, rien à voir avec le Médicis ; le sujet même du livre (l’exil, le retour) m’interpellait plus que tout. J’avais pensé mettre le livre sur une liste de cadeaux de nowell (plus qu’un mois les amis !) mais voilà qu’un confrère au boulot m’a proposé de lire le livre avant lui ! Belle générosité. J’ai hésité 10 secondes. Pour la forme. Puis j’ai accepté ;-)

Dans le roman, on passe d’une narration linéaire a une narration qui rappel la forme haïku, si cher à Kerouac. Mais le talent de l’écrivain fait que jamais nous avons l’impression de lire un poème. Ce n’est que la narration qui prends une autre forme.

Comme je le faisait remarquer à mon ami Julien, J’ai étrangement décroché sur trois ou quatre pages, peu avant la page 150. Je sais pas trop comment expliquer ça. Cet ami me disait que Laferrière est parfois paresseux dans son écriture. Je pardonne à l’écrivain trois ou quatre pages de «paresses» car tout le reste est lumineux.

«Une journée dure ici une vie.
On naît à l’aube.
On grandit à midi.
On meurt au crépuscule.
Et demain il faut changer de corps.
»
P. 135

Si la forme du roman m’a donné le goût de relire Kerouac, l’histoire elle m’a donné le goût de découvrir Laferrière à travers ses autres oeuvres. Cet ami justement m’a recommandé «Pays sans chapeau» ; se sera donc un livre à inscrire assez haut dans ma liste de livres à acquérir bientôt. Mais en tête de liste figure le tout nouveau Martine Delvaux, dont le premier roman était rien de moins qu’un coup de coeur - et solide...



Dany Laferrière
«L’énigme du retour» (roman)
Boréal 2009. 289 pages
ISBN : 9782764606704
CCR : 116.r/LAF


mardi 24 novembre 2009

Lectures - 24 Novembre





Je viens de lire coup sur coup deux excellents livres. Ça fait du bien car il me semble que depuis un bout de temps, ce que je lis n’est pas des plus intéressants (ce qui explique l’absence de billets sur les livres). Je vous en reparlerai plus longuement quelque part cette semaine, mais les deux livres «excellents livres» sont :


- «L’énigme du retour» de Dany Laferièrre
- «Les vestiges du jour» de Kazuo Ishiguro

J’ai aussi lu un recueil de nouvelles que j’ai bien aimé, mais que j’hésite à vous recommander car c’est bien particulier :

- «La vie secrète de Walter Mitty» de James Thruber

Ça aussi je vais en reparler un peu plus tard. Et puis, il y aura du nouveau dans mon équipement informatique. C’est une question de jours tout au plus. Je vous dis pas quoi, mais j’aurai une photo bientôt...

Finalement, je vais «bosser» de la maison toute la semaine (hormis un petit trois heures et demi au bureau ce matin). Et de plus en plus, je serai à la maison pour travailler. Si ça fait le bonheur ? Et comment !

Bon, c’est pas tout, mais j’ai un livre sur les trous noirs à me taper pour alimenter un projet d’écriture. À très bientôt donc...

vendredi 20 novembre 2009

Société - 20 Novembre



Toute une vie au rebut




Toute une vie (ou presque) au rebut - c’est du moins tout ce qui reste des biens de ce voisin dont je vous parlais il y a quelques jours seulement : un maigre butin de meubles brisés, de souvenirs que en veulent pus rien dire à personne. L’histoire d’une vie qui s’arrête ici brusquement, au bord du chemin, en attendant. En attendant quoi au fait ? Le triste sort que l’on réserve aux vieux meubles et aux souvenirs passés ; l’oublie...

Vous me permettrez de citer l’ami Éloi qui, dans un commentaire, décrit de façon magistrale (si ! si !) l’absurdité de la chose :

«Tous ces objets qui ont été importants
pour quelqu'un, qui ont signifié quelque
chose pour lui, et qui sont jetés aux
ordures, c'est triste. Et sinistre. Il me
semble que ça résume bien l'horreur de
la mort. J'aime l'idée que quelques-uns
de ces objets ont été sauvés
[...]»

C’est exactement ça que je voulais écrire. Éloi l’a fait plus vite et mieux que moi. C’est pourquoi j’ai placé son commentaire ici. Merci Éloi.



Automne - 20 Novembre


Lumière !




Il n'est que 14h et je dois déjà allumer la lampe du bureau pour y voir clair !

jeudi 19 novembre 2009

Média - 19 novembre


Le Devoir fait peau neuve




À la veille de son centenaire en 2010 (et peut-être en prévision d’un achalandage à la hausse pour bientôt*), le site Internet du journal Le Devoir fait peau neuve. Mais c’est à mon avis tout sauf bon :

- Caractères beaucoup trop petit.
Youhou ! les concepteurs du site, la population va vieillissante : les petits caractères on réserve ça pour les contrats d’assurance O.K ?

- Un design d’horreur et terne.
Gris et blanc pour la lecture à l’écran, c’est vraiment pas l’idée du siècle !

- Information perdue dans un fatras incroyable.
L’oeil ne sait plus trop ou s’accrocher et finit par... décrocher, ce qui est à l’inverse de ce qu’un site Internet devrait faire !

- Augmentation sensible de la publicité.
Mal nécessaire que la publicité? oui, mais pas cette façon : à voir le site, on dirait que tout a été conçu pour les annonceurs et ensuite, là où il y a des trous, on place des informations !

- Des liens rendus inactifs.
Les liens pointant sur l’ancien site ne sont plus actifs ! La pérennité des données est essentielle lors de la refonte d’un site. Plus aucun référencement possible via Google - un vrai suicide !

- Site plus lourd à charger qu’avant !
Oui, comme bien du monde j’ai accès à la haute-vitesse (car j’habite en ville), mais est-ce une raison pour alourdir la page d’accueil de journal ! Si j’habitais une région pas même éloigné des grands centres, sans accès à la haute vitesse et que j’étais un visiteur régulier du site Internet du Devoir, je crois qu’en ce moment je ferais de l’urticaire.


En voyant le site «nouveau genre» ce matin, un ami m’a écrit que c’était une peu comme un pizza pour l’oeil - et je suis d’accord avec lui. C’est comme si l’oeil ne voyait qu’une suite de caractères impossible à déchiffrer.

Je ne suis pas contre les changements. Je crois même qu’il est très important pour un site comme Le Devoir de se renouveler. Mais ici on ne parle pas de renouveau mais bien de régression. Moi qui se faisait une joie quotidienne de lire «mon» Devoir sur mon ordinateur, je vais tout simplement abandonné si le journal ne corrige pas le tire d’ici une semaine ; je vais tout de même pas m’acheter des lunettes uniquement pour lire Le Devoir bordel !

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* si Gesca n’arrive pas à s’entendre avec l’ensemble des syndicats, la partie patronale menace de cesser la publication du journal La Presse et de fermer le site Cyberpresse dès 1er décembre...

mercredi 18 novembre 2009

Boulot - 18 Novembre



Diagramme de Gantt



Bon, mon boulot m’occupe pas mal ces temps-ci ; tellement en fait que ça coupe mes heures de loisirs (incluant la mise à jour de ce blogue par le biais de billets quotidiens). Faut dire qu’un gros projet en deux temps atterrit dans ma cour (voir le diagramme de Gantt ci-dessus), en même temps que pleins d’autres choses qui jamais, ne vont figurer dans un diagramme de Gantt : les «iiii» : les «incroyables imprévus imprévisibles et incompressibles» :-) Les 4i, c’est mon lot quotidien. Et les projets spéciaux qui débarquent sur mon bureau aussi. Alors ça exige une grande planification... ouverte (!?!)
Palpitant donc le métier d’archiviste au XXI siècle ? Oui, mais quelque part c’est aussi très frustrant et ingrat, car plus de la moitié des gens que je rencontre ne savent même pas ce qu’est un archiviste* Il y a même des gens que je côtoie tous les jours au boulot et qui seraient bien incapables d’expliquer ce que je fais exactement ! C’est vous dire...


Un petit mot sur le logiciel «GanttpProject» que j’utilise : gratuit, disponible en français et multi-plateformes (Mac, Windows et Linux), il est relativement facile a utiliser et il est parfait pour une planification simple. Ne convient pas pour des travaux de grandes envergures, comme pour planifier la construction d’une maison par exemple.
______________
*combien de fois me suis-je fais demander «ça fait quoi en hiver un archiviste ?» Selon la personne qui me pose la question, la réponse varie énormément : de bête et méchante à une réponse simpliste.

samedi 14 novembre 2009

Média - 14 Novembre



Christiane Charette plus vraie que nature




Je n’ai jamais caché mon aversion pour Christiane Charette. Non, je ne suis pas un nostalgique de l’émission «Indicatif présent» et de Marie-France Bazzo (même si j’aimais bien au fond. J’aimais le genre d’émission, les entrevues éclatées, les invités, l’intelligence vive de Marie-France Bazzo). Mais Christiane Charette, non «chu pas capable». J’ai tenté de lui donner sa chance - et dix fois plutôt qu’une. Mais rien à faire. Son plus gros défaut : l’absence d’écoute de l’autre. Lorsqu’elle pose une question, elle n’écoute pas vraiment la réponse car dans sa tête, elle est déjà cinq question plus loin. De plus, elle ne possède pas son sujet. On la sens toujours dépassée : enlevez-lui ses petites cartes remplies de notes et de question, enlevez-lui le support de son équipe technique (et du régisseur qui intervient constamment dans ses écouteurs) et elle sera incapable de poursuivre l’entrevue. Confession : c’est avec Christine Charette que j’ai graduellement cessé d’écouter la radio de radio-Canada. Attention ; je ne dis pas que c’est uniquement à cause d’elle que j’ai cessé d’écouter la radio de radio-Canada, non. Mais elle fut mon premier grand sujet d’agacement. Deux autres sujets d’agacements sont venu tuer mon envie et mon goût d’écouter la radio de radio-Canada :

- Les olympiques dans mon bol de céréales.
Lors des olympiques de Bejing, il n’y en avait QUE pour les olympiques. Imaginez ; on coupait l’émission du matin pour donner des résultats sportifs, des entrevues, etc. Bordel, était-ce trop demander à radio-Canada que de «déjeuner en paix» (dixit Stéphane Eicher). S’en était trop pour moi. À partir de ce moment, j’ai complètement arrêté d’écouter la radio de radio-Canada le matin.


- La course effrénée de radio-Canada aux cotes d’écoutes.
Déplacer l’excellente émission de Jacques Languirand «Par quatre chemins» pour retransmettre l’insipide «Tout le monde en parle» - qui monopolise déjà les ondes de la télévision - c’est vraiment n’importe quoi. De l’improvisation, du gignol, juste pour les cotes d’écoutes.

Mais je dois vous avouer mon plaisir jouissif d’avoir découvert sur Youtube que Marc Labrèche avait fait une imitation de Christiane Charette. C’est tellement criant de vérité que quelqu’un devrait mettre le vidéo sous le nez de Christiane Charette et lui dire : ben voilà ma Christiane, voilà comment tu es insipide, centré sur toi, imbuvable (surtout avec le café du matin). Je suis donc soulagé de voir que je ne suis plus seul à ne pas aimer Christiane Charette : il y a aussi Marc Labrèche.


On dit que le père de Christiane Charette était un grand communicateur ; faut croire que le gène de la communication ne s’est pas transmis à la fifille...


vendredi 13 novembre 2009

Acquisition - 13 Novembre






Notre voisin, un homme d’un peu plus de 80 ans, est décédé un peu plus tôt cette année. Homme effacé et d’une discrétion exemplaire, il m’avait un jour raconté quelques moments clefs de sa vie. Pourquoi moi plus qu’un autre, je l’ignore.

Il y a quelques jours, une vente de succession était organisée par la famille. Les objets de toute une vie à vendre. Il y avait beaucoup de choses forcément. Imaginez un peu à quoi pourrait ressembler la maison d’une personne qui aurait passé toute sa vie au même endroit. Jumelé à cette habitude que peuvent avoir certaines personnes à tout conserver (au cas où...). Nous avons vite fait le tour des pièces encombrés d’un bric à braque indescriptible. Un musée.

Perdu dans une boite au sous sol, j’ai trouvé huit mini-bols «Taillefer & Fils» (oui, comme dans les saucisses Taillefer) ainsi qu’un mini-pot de lait très charmant (Laiterie des consommateur). La fille du vieux monsieur décédé, sachant que nous étions attaché à son père (c’est moi qui pelletait chez-lui l’hiver), nous a donné l’ensemble pot et bols. Elle nous a dit que ça nous ferait un souvenir de son père. Elle a bien raison.


J’ai fais quelques recherches sur la provenance des bols «Taillefer & Fils» et du pot à lait «Laiterie des consommateur» :

Les huit mini-bols «
Taillefer & Fils»

Le président de la compagnie Taillefer & Fils, fabricants du fameux «Boudin Hygiénique Roch Taillefer», naquit à Valleyfield, le 8 mars 1869.
Il ne fréquenta l'école de Valleyfield que peu de temps. À l'âge de 14 ans, il apprit le métier de boucher à Valleyfield chez son frère Trefflé, et y travailla durant quatre ans. En 1907, il vint habiter Montréal, où il entra au service de la grande salaison Alfred Leduc et de Dionne & Dionne. Pendant 18 ans, M. Taillefer pratiqua son métier, jusqu'au jour ou il s'établit à son compte, sous la raison sociale de «R. Taillefer», comme fabricant de boudins. En 1923, il prit son fils Louis-Avila comme associé et forma alors une nouvelle société sous le nom de «Taillefer & Fils».
Ses produits, préparés avec un soin jaloux, sous sa direction immédiate, sont reconnus et recherchés dans toute la province, pour leur saveur et leur goût exquis. Il est le seul au pays à fabriquer le «Boudin Hygiénique Roch Taillefer». Par son travail et sa persévérance, M. Taillefer est parvenu à faire de son négoce, modeste au début, une industrie importante et florissante, qui requiert les services journaliers d'un grand nombre d'employés. Ses activités ne se limitèrent pas seulement à la fabrication du boudin. Il est en effet, l'inventeur d'un savon à barbe, qui une fois mis sur le marché, éclipsera tout ce qui s'est fabriqué dans le genre jusqu'aujourd'hui.

Le pot à lait «
Laiterie des consommateur» : (MISE À JOUR)

J’ai rien trouvé de concret, sinon qu’une autre personne est à la recherche des mêmes informations que moi. Je vais entrer en contact avec cette personne dans les prochaines minutes.

MISE À JOUR


Et bien voilà, nous sommes maintenant au moins deux personnes à tenter de percer le mystère de la Laiterie des consommateurs. Vous avez des informations sur la laiterie des consommateurs ? N’hésitez pas à me laisser un message dans les commentaires. Vous pouvez aussi vous rendre ici et laisser un message. Merci.


jeudi 12 novembre 2009

Musique - 12 Novembre


A Night at the Opera




Non, je ne vais pas vous parler du film burlesque des Marx Brothers[1] mais plutôt de ma soirée à l’opéra hier. En effet, j’ai assisté à la représentation de «Die Zauberflöte» de Mozart. Un mot tout d’abord sur Karina Gauvin (Pamina) : la soprano est absolument extraordinaire. Il serait faux de dire qu’elle porte tout l’opéra sur ses épaules (son jeu scénique est assez ordinaire) mais sa voix, sa présence... Ouf ! C’est ce qui s’approche le plus du sublime selon moi ! Ça fait quelques fois que vais au concert pour entendre Karina Gauvin et chaque fois, la magie opère (j’ai aussi plusieurs de ses disques). N’ayant jamais entendu Karna Gauvin dans un répertoire autre que baroque, je me demandais comment elle s’en sortirait dans un répertoire classique - et qui plus est, pour une singspiel ; ne faisant pas exception à la règle, Karina Gauvin était parfaite dans son rôle de Pamina - quoi dire de plus ! John Tessier (Tamino) est assez convainquant, mais sa voix ne porte pas très loin (faut dire que j’étais assis au niveau corbeille). Aaron St. Clair Nicholson dans le rôle de Papagano est incroyablement juste, avec une belle voix puissante et juste assez cabotin pour nous faire croire à la naïveté et la fragilité du personnage. Lara Ciekiewicz dans le rôle de Papagena est absolument délicieuse. Et que dire de cette belle complicité avec Papageno. Reinhard Hagen dans le rôle de Sarastro est crédible, avec une belle voix de basse qui porte loin. Et finalement, Aline Kutan dans le rôle de la Reine de la nuit est quasi parfaite. Quasi parfaite donc, pas parfaite ? Un ensemble de choses qui m’ont agacé - et gâché mon plaisir dans le fameux air du deuxième acte.[2] Mon bémol va donc :
- à la mise en scène ; la Reine de la nuit devrait être juchée sur le haut d’une montagne plutôt que de se retrouver au même niveau que tous le monde. Disons que son apparition aurait dû être plus flamboyante
- On ne sait pas qui de l’orchestre ou de la chanteuse va trop vite ; toujours est-il que l’on sent la chanteuse (qui maîtrise pourtant très bien l’air) un peu en manque «d’air» et hier soir, elle a commis une fausse note à cause de cette précipitation. Fâcheux. D’ailleurs, tout le deuxième acte va «trop» vite ; on sens une précipitation tant dans la mise en scène que chez l’orchestre. Dommage. Malgré tout, l’orchestre Métropolitain, sous la direction d’Alain Trudel, est très efficace.
Enfin, seul Monostatos (Aaron Ferguson) ne m’a laissé aucun souvenir ; faut dire que son rôle se limite à quelques très brèves apparitions sur scène.


Le public : le vrai bémol de la soirée.
Comme toujours, le public de la représentation d’hier soir aurait fait honte à l’infâme Gingras[3] : bruyant, toussant à qui mieux-mieux (A H1N1 anyone ?) et applaudissant un peu n’importe où. Mais bon, le public québécois est ainsi : il écoute avec sa bouche plutôt qu’avec ses oreilles ! (et je passe sous silence le parfum épouvantable des vieilles madame)

Pour résumer.
J’ai passé une excellent soirée. Je recommencerais demain, sans hésitation. Et c’est sans hésitation que je vous recommande fortement d’aller voir et entendre cette belle production qui fort heureusement, n’as «rien de ces prétentieuses et inutiles «relectures» de metteurs en scène venus du théâtre et ne connaissant rien à l'art lyrique.»[4]

J’oubliais...
Il y a vraiment de nombreuses similitudes entre «Die Zauberflöte» et «Don Giovanni» (du même compositeur - Mozart - mais de deux librettistes différents). Faudra en reparler un de ces jours...

«Die Zauberflöte», opéra de deux actes, K. 620
musique de W. A. Mozart.
Livret d'Emanuel Schikaneder
Autres représentations: 14, 16 et 19 novembre à 20h et le 21 novembre à 14h.


____________
[1] film de 1935 avec les Marx Brothers (sans Zeppo)
http://fr.wikipedia.org/wiki/Une_nuit_à_l%27opéra

[2] pour entendre le fameux air de la Reine de la nuit. vous rendre sur le site de l’Opéra de Montréal (http://www.operademontreal.com/fr/index.html) et sélectionner «La flûte enchantée». Après quelques secondes d’attente, la musique et la voix se fait entendre.

[3] l’infâme Gingras, surnom de Claude Gingras, critique de musique classique au journal La Presse depuis au moins 103 ans.

[4] http://www.cyberpresse.ca/arts/musique/musique-classique/200911/09/01-919805-la-flute-enchantee-enfin-mozart-dans-la-tradition.php


mardi 10 novembre 2009

compte de mots - 10 Novembre


Mort et transfiguration...




Il arrive parfois que l’on identifie tellement un écrivain à un seul livre, que l’on fini par oublier que cet écrivain est aussi l’auteur de plusieurs autres livres. C’est le cas pour Frank Herbert, que l’on associe au roman de science-fiction Dune. Donc, lorsque j’ai mis la main sur un roman de cet auteur qui n’avait pas de lien avec Dune, je pensais avoir un bon roman de SF entre les mains ; erreur ! «La mort blanche» est tout sauf un bon roman. C’est plutôt un ramassis de croyances, de sciences, de religions et de haine de l’autre. Et c’est dommage car l’idée de base du roman est très intéressante : après avoir vue sa femme et ses deux enfants mourir dans une explosion attribué à l’IRA, un scientifique prépare sa revanche ; il va créer un virus qui ne s’attaque qu’aux femmes. Mais c’est là que le roman bascule dans l’absurde : cette revanche aura toutes les allures d’une guerre sans merci à l’ensemble des terroristes de la planète (même si l’action se déroule surtout en Irlande). Et comment le scientifique prépare t-il sa revanche ? en faisant mourir les femmes du monde entier ! Elles succomberont à un virus inconnu. Mais se ne sont pas toutes les femmes qui succomberont ; quelques unes échapperont à la contamination. On suivra tout au long du roman les péripéties de l’une d’entres-elles, une Irlandaise un peu sosotte !!!

Rien ne nous est épargné dans ce roman. Pas même la mort du pape (dans un attentat), l’éradication de villes entières (comme Rome) ou de pays (comme l’Afrique du sud), le déménagement de pays (Israël «déménage» au Brésil). L’auteur ne nous épargne pas non plus l’explication «scientifique» du modus operandi du virus (en cela, Herbert voulait sans doute nous montrer que lui il comprenait les mécanismes de l’ADN et de de L’ARN). Sans compter un petit laïus sur une écologie un peu primaire (risque d’extinction des mammifères marins).

Le roman se termine sur une note d’espoir d’un monde «nouveau», mais c’est trop tard : le lecteur aura sans doute décroché avant ou si comme moi, il aura persévéré dans sa lecture, il aura perdu toute illusion sur le roman et son auteur...

Avant dernier roman écrit par Herbert, «La mort blanche» reprend des thèmes chers de l’auteur, que l’on retrouve dans Dune : la survie de la race humaine et son évolution, l'écologie, les interactions entre la religion, la politique et le pouvoir. Et si l’auteur pose beaucoup de questions dans son roman, il n’apporte pas de réponse.


Un mot sur l’auteur
Frank Herbert est né le 8 octobre 1920 et est décédé le 11 février 1986. «La mort blanche» fut publié en 1982 aux États-Unis. Dune a été adapté au cinéma en 1984 par David Lynch.


«La mort banche» (The White Plague)
Frank Herbert
Le livre de poche, collection Science-Fiction
1991, 701 pages
ISBN : 9782253045113
CCR : 112.sf/HER

lundi 9 novembre 2009

Les archives de la Stasi - 09 Novembre


Archives de la Stasi.



Siège de la Stasi.

Dans les semaines qui ont suivie la chute du mur de Berlin, le PSU (Parti Socialiste Unifié) qui dirigeait la RDA depuis 1949, fut dissous, ainsi que sa police politique, la Stasi. La Stasi fut créée en 1950 pour remplir les fonctions de police politique. La principale mission de la Stasi était de traquer les opposants au régime.

Au cours des années, les agents de la Stasi ont rassemblé des millions de dossiers, jusqu’à en faire un fonds d’archives de 194 km linéaire. Il reste encore 180 km de dossiers, le reste ayant été partiellement brûlé ou détruit par les agents de la Stasi après la chute du mur. Heureusement, Les dossiers abîmés ont été récupérés, et le gouvernement s'emploie actuellement à reconstituer chacun d'entre eux, ce qui pourrait prendre encore des années. Ce fonds d’archives est un des plus important de l’Allemagne.

À ce jour, Des millions de demandes ont été déposées pour consulter ces dossiers (on parle de plus de six millions de demandes). Comme le rappelle Marianne Birthler, Présidente de L'administration du Commissariat fédéral pour les dossiers du Service de la Sécurité d'Etat de l'ancienne RDA (BStU) – aussi appelée aussi Administration Birthler :

«Les dossiers de la Stasi sont une archive
particulière pour laquelle le législateur
a, non sans raison, établi des normes
juridiques, particulières elles aussi. La
raison en est surtout le caractère
particulier des documents, qui ont, dans
une proportion considérable, été obtenus
dans des conditions contraires aux droits
de l'homme.
»[1]

On retrouve principalement dans les archives de la Stasi des dossiers, des fiches, des films, des photos, des documents sonores et des microfilms.

L’édifice de la Stasi sert maintenant de musée. Le site Internet (en anglais) permet de voir quelques photos intéressantes[2].

__________________
[1]http://www.goethe.de/ges/pok/dos/dos/ern/vgp/fr3595739.htm
[2]http://www.stasimuseum.de/en/enindex.htm


Berlin - 09 Novembre



Une section du mur de Berlin au Centre de commerce mondial à Montréal.
Source de la photo


Berlin, 9 novembre 1989. Contrairement à certaines personnes (comme le Président Sarkozy ici et ici) , je ne vais pas tenter de vous faire croire que j’étais à Berlin le fameux soir où le mur est tombé. Mais je ne vous cacherai pas que je suivais intensément l’actualité politique du temps. Bien sur, tout n’a pas débuté avec la chute du mur de Berlin ; d'autres pays se sont ouverts avant la RDA. Mais la chute du mur incarne la fin d'une époque. La chute de d’autres symboles surviendront au cours de l’année - et les années suivantes (la révolution de velours de la Tchécoslovaquie le 17 novembre, la démission de Jivkov (chef de l’état Bulgare et secrétaire du parti communiste) en novembre, la dissolution de la Stazi le 14 décembre, la mort du dictateur de la Roumaine Nicolae Ceausescu et de sa femme Elena, tous deux fusillés le 25 décembre 1989, etc.).

Que reste-il vingt ans plus tard de la chute du mur ? Beaucoup de souvenirs, d’espoirs pas toujours comblés, mais le symbole lui, reste.


Pour voir la section du mur de Berlin au Centre du commerce mondial à Montréal, prendre le métro sur la ligne orange jusqu’à la station Square Victoria, prendre la sortie «Centre de Commerce Mondial» et une fois au Centre du Commerce, suivre la ligne rouge sur le plan.