vendredi 30 mars 2007

Compte de mots – 30 mars

Je vous laisse pour la fin de semaine ; je crois que vous devinez ce que je compte faire samedi et dimanche ;-)














Mon petit coin de lecture sur le bord de la fenêtre

Chaise de lecture ; la suite - 30 mars

Loin de moi l’idée de refaire un billet sur l’achat, la semaine dernière, d’une chaise de lecture de style « Windsor » (voir Chaise de lecture - 25 mars), mais à la demande générale (bon, bon, d’accord, c’est uniquement à la demande d’une collègue au bureau), quelques photos de la dite chaise dans son environnement...















Alors Bianca, satisfaite ! Avoue qu’il y a de quoi être jaloux ;-)

Compte de mots – 30 mars

Jeudi en fin d’après-midi, je termine plus tôt au bureau. Il fait soleil. Il fait même chaud. Quoi de plus naturelle que de me retrouver… chez mon libraire ;-) Juste une petit bonjour en passant. Juste le temps en fait d’y acquérir quatre petits livres de poche. Trois auteurs anglais et un auteur états-uniens. Les voici :

Une douce vengeance
de Elizabeth George
Pocket. Roman policier
CCR : 121.rp/GEO

Eloge de l'insécurité
Alan W. Watts
Petite bibliothèque Payot
CCR : en attente de classification

L'homme qui ne voulait plus se lever et autres nouvelles
David Lodge
Rivages poche / Bibliothèque étrangère
CCR : 121.n/LOD

Psychopolis et autres nouvelles
Ian MacEwan
Gallimard. Folio 2 euro.
121.n/MCE

Ouaip ! encore des heures de plaisirs devant moi !

mardi 27 mars 2007

Compte de notes - 27 mars


vendredi soir dernier, j’ai acquis neuf (9) disques compact. Neuf disques, tous sur étiquette Naxos. Pourquoi Naxos. Outre ses prix* Naxos ose, ce que ne font plus les grandes maisons de disques classique - à cause, semble t-il, de la fameuse crise dans l’industrie du disques. Comment, vous ne saviez pas ? Ben oui, c’est l’industrie du disque elle-même qui l’affirme : c’est la faute des p’tit criss qui téléchargent illégalement de la musique en MP3… euh ! des p’tit criss qui téléchargent Beethoven et Mozart en MP3 ? Vraiment !
Naxos donc, ose. Ose Quoi ? Naxos ose sortir des sentiers battus des « grands compositeurs » et des « grandes oeuvres » pour nous faire découvrir des composteurs ou des oeuvres que le temps, ce grand faucheur des mémoires, aura quasiment effacé.

Quelques exemples de disques Naxos, au hasard dans ma discothèque (je possède plus de 125 disques compact de cette étiquette) :
- La version pour deux pianos des « Planètes » de Gustav Holst (en fait, c’est la version originale. La version orchestrale est venue plus tard).
- Le concerto pour violon Opus 61 dans sa version pour piano et orchestre (Opus 61a) de L.V. Beethoven
- L’intégrale des transcription par Brahms de ses oeuvres, pour piano quatre mains, en 17 volumes.
- Une intégrale - en cours - de l’oeuvre complète pour orgue de Max Reger

Naxos ose aussi en nous permettant de « redécouvrir » des compositeurs oubliés. Des compositeurs du temps de Mozart comme Carl Cannabich, Joseph Martin Kraus, Franz Ignaz Beck, Carl Ditters von Dittersdorf, Franz Xaver Dussek, Leopold Hofmann… Autant d’inconnus qui en leur temps, furent célèbre – certains plus que Mozart de son vivant !

Deux exemples encore : je savais qu’en son temps, Clara Schumann (la femme du compositeur Robert Schumann) était considérée comme une virtuose au piano. Mais je ne savais pas qu’en plus, elle composait. Naxos nous offre son concerto pour piano et un trio pour piano. Si l’interprétation n’est pas des plus profondes, ce disque a le mérite de nous faire connaître des oeuvres de celle qui fut tout sa vie, la femme de Robert Schumann.

Charles Avison avec ses 12 concertos Opus 6 est considéré par le New Grove dictionnary of music and musicians comme le plus important compositeur anglais de concerto du 18e siècle ! Charles Avison, ça vous dit quelque chose ? Allez, soyez franc ; la réponse est non. Et c’est pas chez EMI ou DG que vous allez entendre Charles Avison (ou Joseph Martin Kraus, Franz Ignaz Beck..).

Un bémol cependant. Naxos est capable du meilleur comme du pire. Prenez le temps d’écouter les disques avant d’acheter. Informez vous et jetez un oeil dans leur catalogue.

Liste de mes acquisitions de vendredi :

Johannes Brahms Volumes. 15, 16, 17 transcription pour piano quatre mains

Edward Macdowell Concertos pour piano Nos. 1 et 2

Mozart symphonies Nos. 19, 20, 37
Mozart symphonies Nos. 21, 24, 26 (interprétation un peu faible de la 24e)

Max Reger intégrale des oeuvres pour orgue Vol. 7 (Reger est un véritable mystique. Ses pièces pour orgue sont très intenses)

John Field Concertos pour piano 5 et 6 (vol 3)
John Field Concertos pour piano 1 et 3 (vol 1)


Je crois que je ferai bientôt un billet sur mes « coups de coeur » Naxos, avec commentaires et références.

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* chez HMV, la quasi totalité des disques Naxos sont à 3 compact disques pour 22$

Compte de mots – 27 mars

Littérature de prétention

J’ai enfin terminé « À la hauteur de Grand Central station je me suis assise et j’ai pleuré ». Et j’ai franchement détesté, profondément détesté comme je déteste toute cette littérature de prétention, de mots qui ne veulent rien dire. Un ensemble de mots, de phrases vides. Tout le texte est tellement hermétique que tout au long du livre, je n’ai jamais eu le sentiment que Smart s’adressait à moi le lecteur, mais plutôt à elle et à elle seule. J’avais parfois l’impression que Smart tentait de tendre vers l’autre (le lecteur). Quelle tentait de lui faire comprendre son désarroi, mais non ! C’était trop peu trop tard. J’ai refermé le livre avec soulagement, sachant que j’allais trouver mieux, beaucoup mieux, dans mes récentes acquisitions.
J’hésite à me lancer immédiatement dans « De la démocratie en Amérique » de Tocqueville (983 pages sur deux tomes en format poche) ou le recueil de nouvelle de Kerouac (Le vagabond solitaire) ou encore, « Le piéton de Paris » de Léon-Paul Fargue. Ah ! décision, décision… ;-)

« À la hauteur de Grand Central station je me suis assise et j’ai pleuré »
Elisabeth Smart
Traduction de Hélène Filion
Guernica éd.
ISBN : 978-2-89135-049-5
CCR : 111.re/SMA
(épuisé dans cette édition)

lundi 26 mars 2007

Compte de notes – 26 mars


Je me suis fais plaisir hier après-midi, en écoutant les « cinq sonates pour violoncelle » de Ludwig Van Beethoven avec Jacqueline du Pré au violoncelle et Daniel Barenboïm au piano. C’est de loin la version la plus satisfaisante que j’ai pu entendre des sonates pour violoncelle. Meilleur même à mon avis que la version légendaire de Pierre Fournier et Wilhelm Kempff, version qui demeure une référence certes, mais qui souffre un peu trop de… classicisme. En mon sens, la version Du Pré Barenboïm l’emporte par la fraîcheur d’exécution, par une espèce de symbiose aussi entre les deux interprètes. Et puis, quelle maîtrise et quel sens de la musicalité de la part de ces deux jeunes musiciens (Jacqueline Du Pré n’avait que 25 ans lors de l’enregistrement « live » de ce récital). Le jeu entre la violoncelliste et le pianiste est tout simplement magique. De plus, le violoncelle et le piano sont deux instruments qui servent très bien Beethoven, son caractère sombre, son âme tourmentée.

Plus tard en fin d’après-midi, j’ai écouté, avec un égal ravissement, le « Concerto pour violoncelle de Joseph Haydn et le concerto pour violoncelle de Luigi Boccherini », avec Jacqueline Du Pré au violoncelle et Daniel Barenboïm au pupitre du English Chamber Orchestra. Là encore, la magie était au rendez-vous. Mais chez Haydn, tout comme chez Boccherini, rien de ténébreux comme chez Beethoven. Non, ici, tout respire la joie - ce qui n’exclut pas la réflexion, l’intensité, la profondeur.


Anecdote : plutôt que d’écouter les versions en disque compact, c’est en version vinyle que j’ai écouté les disques. Pourquoi le vinyle ? Bah ! Vous avez tous – ou presque – un téléphone portable et pourtant, j’imagine que devez aussi utiliser le bon vieux système de téléphone filaire, non ? Mais ça, c’est tenter de justifier une réponse en relançant une question… Et si je disais tout simplement que c’est parce que j’aime ça, sans autre artifice, sans justification aucune !
Et puis, « Les plaisirs démodées... » comme le chantait l’autre, ça vous dit encore quelque chose ?


Au programme :

L. V. Beethoven. Cinq sonates pour violoncelle et trois variations
Enregistrement « live » au Festival d’Édimbourg, 1970
jacqueline Du Pré violoncelle, Daniel Barenboïm piano.
Étiquette EMI/Angel. Coffret de trois vinyles.

J. Haydn. Concerto pour violoncelle No. 1
L. Boccherini. Concerto pour violoncelle en si bémol majeur
Jacqueline Du Pré violoncelle, The English Chamber Orchestra sous la direction de Daniel Barenboïm.
Étiquette Angel Records*

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* la version en disque compact offre un concerto supplémentaire ; le concerto pour violoncelle No. 2 en ré majeur de J. Haydn, avec le London Symphony Orchestra sous la direction de Sir John Barbirolli.
Étiquette EMI Classics/Great Recordings Of The Century

dimanche 25 mars 2007

Chaise de lecture - 25 mars


Chaise « Windsor ».
Pourquoi un billet sur une chaise dans un blogue qui se consacre principalement aux livres, à la musique et à la gestion des ressources informationnelles en général ? C’est que samedi, j’ai fais l’achat, chez un antiquaire, d’un chaise de lecture de type « Windsor » - parfois appelé « Philadelphia Chair ». Plus précisément, il s’agit d’une « Continuous Arm Windsor Chair » (voir la photo.). Pourquoi une chaise plutôt qu’un fauteuil de lecture ? Parce que c’est sans doute ce qu’il y a de plus pratique ; juste assez confortable pour y lire pendant plusieurs heures, mais pas trop - et risquer de s’y endormir.
On l’aura deviné, il ne s’agit pas ici d’une antiquité – non mais, vous savez le salaire que fait un archiviste contractuel ? C’est une chaise qui fut fabriquée en usine, probablement quelque part dans les années 50 ou 60. La partie intacte de l’étiquette de fabrication, située sous la chaise, me laisse penser que la chaise fut peut-être fabriquée au Canada. Au fil des ans, la chaise fut recollée au moins une fois (les traces de colles sont apparentes). On a aussi utilisé un clou de finition pour réparer le haut du dossier. C’est le seul clou apparent sur cette chaise dont la fabrication est de type embouté et collé.

Historique
Cette chaise est intimement associée, dans les esprits, aux premières colonies États-Uniennes. Pourtant, c’est au 18e siècle que débute, en Angleterre, la fabrication de la chaise Windsor. L’apparition de ce type de chaise aux États-Unis remonterait à 1726, lors de la nomination de Patrick Gordon comme lieutenant gouverneur de Philadelphie. Gordon aurait apporté d’Angleterre cinq chaises Windsor. Intrigué par sa forme inusitée, les colons des premières colonies ont vite adopté le style Windsor. Rapidement, les artisans ont développé des variantes. C’est ainsi qu’au fil des années s’est développé le style « Philadelphia High Back », la « Boston Fan Back », la « Nantucket Fan Back » et la « Low Back ».
Le style « Continuous Arm Windsor Chair » (aussi appelé « Vermont Country Chair ») est une des variantes typiques développées par les artisans des premières colonies États-Uniennes.

Le prix payé pour une chaise « Windsor » varie énormément, selon l’état de conservation, l’année de fabrication, s’il s’agit d’une fabrication artisanale ou en usine, le type, etc.
Il faut compter entre 300 $ et 750$ pour une reproduction. Prix payé pour ma chaise usagée, fabriquée en usine ? Quarante-cinq dollars.
Ou ? Charme d’antan, 510 rue Villeray (près de Lajeunesse), Montréal, 514.279-9794