vendredi 11 janvier 2008

Compte de notes - 11 Janvier

The Field : From Here We Go Sublime



Les gens autour de moi s’étonnent souvent que je puisse aimer une certaine forme de musique électronique. Pas toutes bien sur car il y a tellement de genre, de sous genre et de sous-sous genre (techno, House, Industriel, Electro, Electronica, Intelligent Dance Music, Garage House, Chill-Out, Ambient, Downtempo...) que je m’y perd facilement. Pour me plaire, cette musique ne doit essentiellement rien avoir de commun avec le mouvement « new age ». Moi vous savez, la musique faite par des illuminées... En fait, j’aime la musique électronique au point d'avoir une douzaine de démos de ma propre musique à mon actif, composé via le logiciel Garageband de MAC. Je compte m’attaquer à la réalisation de véritables pièces musicales sous peu...

Des exemples de ce que j’aime ?

- Tangerine Dream
- DJ Champion
- The Art of Noise
- Moby
- Blonde Redhead*
- Feist*
- Air*
- Godspeed You! Black Emperor *
- Mr. Bungle *
- The Field

Pour ce dernier, c’est une découverte toute récente en fait. Et un coup de coeur instantané. Une musique remplies d’images de paysages, de plaines et d’océans. Une musique tripative (dixit Jacques Languirand) qui se respecte et qui respecte l’auditeur. une musique qui semble simple à la première écoute, mais pas du tout ; c’est une musique beaucoup plus complexe - sans être compliquée ;-) Et puis, on se surprends à « entendre » la musique longtemps après la fin du disque. C’est une musique qui nous habite.

From Here We Go Sublime
The Field
Étiquette Kompakt , 2007

Pour écouter un extrait de l’album « : From Here We Go Sublime » :
http://www.myspace.com/thefieldsthlm


* c’est plus de l’alternatif, je le concède...

jeudi 10 janvier 2008

Transports en commun - 10 Janvier

Méchant retard !




J’ai toujours pensé qu’il fallait un certain courage pour emprunter les transports en commun à Montréal : le prix, l’entassement, la saleté, les retards... Pour moi, le vrai courage c’est pas de marcher tous les jours pour couvrir la distance entre la maison et le bureau (et les courses, et les amis...) mais bien d’emprunter le transport en commun. Mais là, ça frise le ridicule : des retards de 1 à 2 ans ! Imaginez un peu cette conversation au téléphone :

LUI - « Alors, on se retrouve où ? »
ElLLE- « Que dirais-tu de la Grande bibliothèque »
LUI - « Et à quelle heure ? »
ELLE - « 17 heures, dans un an ou deux... »

Goût de l’archive - 10 Janvier





« Il faut être un peu fou pour savourer ligne à ligne
la lecture d’un inventaire d’archives. Ce n’est pas
pour me vanter mais j’en suis. Qui saura jamais
expliquer cette mystique des vieux papiers ? Que
les sceptiques se reportent au Goût de l’archive
d’Arlette Farge qui dit cela très bien. L’enquête
dans les dépôts d’archives, c’est le sel de la
recherche. On quête la pépite éblouissante, sans
autre tamis que le regard, dans un océan
d’informations d’un ennui mortel. Il y a là une
volupté inaccessible aux simples lecteurs de
livres d’histoire. Un œil un peu exercé décèle
aussitôt dans ce magma d’intitulés de pelures,
de dossiers, de boîtes ou de microfilms, ce qui
pourrait donner des livres épatants. Les mémoires
et les thèses, cela va de soi puisque les centres
d’archives sont d’abord faits pour les étudiants,
les professeurs et les chercheurs. Mais des livres !
Chaque nouvel inventaire détaillé est un gisement
pour qui sait le décrypter
».

C’est bien dit, non ? Et ça décrit assez bien mon état d’esprit d’archiviste. C’est bien dit, mais c’est pas de moi ; c’est de Pierre Assouline (encore), extrait de son blogue. Quant à moi, je viens de passer la commande à mon ami libraire du livre « Goût de l’archive » d’Arlette Farge.


http://passouline.blog.lemonde.fr/2007/12/30/notes-pour-les-urgences/

Portrait - 10 Janvier

L'écrivain dans ses terres




Très beau - et assez juste portrait à mon avis - de VLB (Victor-Lévy Beaulieu) et de son James Joyce, par Pierre Assouline (via son blogue). C’est à lire.

P.S. cette phrase tordante dans les commentaires :
« J’ai du mal à lire le québecois, sinon j’aurais sauté sur l’occasion. ça m’a l’air plutôt appétissant. »


http://passouline.blog.lemonde.fr/2008/01/01/danger-ecrivain-mechant/

Compte de mots – 10 Janvier

Le bonheur est ici...




J’ai terminé il y a quelques jours, la lecture d’un livre tout simplement extraordinaire : C’est quand le bonheur ? de Martine Delvaux. Je suis tellement emballé en fait que dors et déjà, j’en ai fait MON livre de 2008 (et nous en sommes que le 10 janvier...)

Souvent drôle, tendre aussi, c’est un roman sur l'amitié surtout, l’amitié qui survit à tout - même à l’amour. Mais c’est aussi un roman sur l’amour, sur la vie de tous les jours, raconté à travers les souvenirs et les petits moments du quotidien. C’est un roman qui touche directement le coeur du lecteur.
Même si l’histoire nous est racontée par la narratrice, ce n’est pas uniquement l’histoire d’une femme, mais aussi celle d’un homme. C’est aussi - et surtout ? - leur histoire à eux, ensemble. Commune.

Passé et présent sont tous deux présents dans le livre. On passe de l’un à l’autre sans jamais s’y perdre, parce que cette homme et cette femme c'est aussi un peu vous et moi, votre histoire et mon histoire...

C’est le genre de livre que je me refuse à lire d’une couverture à l’autre, même si la tentation ne manque pas. Pourquoi ? Pour faire durer le plaisir, tout simplement. Peut-être aussi pour se faire croire que le livre n’aura jamais de fin.

Emporté par mon enthousiasme, j’oserais même écrire que cette histoire, telle que racontée par Martine Delvaux, est une histoire universelle et à ce titre, c’est un roman qui devrait intéresser autant le lecteur d’ici que d’ailleurs.

À lire et à relire...

Le bémol ? Il ne concerne ni l’auteure ni son écriture ; c’est le site Internet de la maison d’éditions que je pointe du doigt : il requiert l’utilisation du lecteur Flash de macromedia – et la plus récente version s.v.p. – sinon, vous êtes persona non grata (ce qui est mon cas !) Juste pour ça, je vais écrire un mot aux éditeurs qui, on le devine, ne sembler rien comprendre à Internet. Consolation ? Coté livres, ils s’y connaissent.


Martine Delvaux
C’est quand le bonheur ?
Héliotrope, Montréal. 2007, 158 p.
ISBN : 9782923511061
CCR : 111,1.r/DEL

mardi 8 janvier 2008

Photo - 08 Janvier

Un petit carré de ciel bleu pour oublier le temps gris sur Montréal en ce moment...


Photo prise le 02 janvier 2008,
au pied du Mont-Royal

lundi 7 janvier 2008

Silence – 07 Janvier

S’cusé le silence : dur retour au boulot : des démissions à la pelle, du boulot en trop et un temps nul à ch.... Rien pour inspirer un gars débordé !