samedi 15 novembre 2008

Amazon - 15 Novembre



Récolte chez amazon


Il y a tout juste une semaine, je commandais quatre CD chez Amazon : quelle ne fut pas ma surprise de recevoir mes disques vendredi au bureau : rapide vous dites ;-)

1. Leos Janacek - Pièces pour piano
Hélène Couvert, piano
Classique (France)

2. James Hunter - The Hard Way
rhythm and blues (États-Unis)

3. Eli «Paperboy» Reed & The True Love - Roll with you
rhythm and blues (États-Unis)

Bon, j'ai commandé quatre disques mais il n'y en a que trois sur cette liste : c'est que j'ai commandé deux exemplaires du Eli «Paperboy» Reed & The True Love, que j'ai déjà donné en cadeau à un ami.
C'est à SAAB - qui d'autre - que je dois la découverte du James Hunter et de Eli «Paperboy» Reed. Merci encore une fois Saab !


ONF gratuit - 15 Novembre





Saviez-vous que l'ONF vous offre gratuitement des centaines de films à regarder dans le confort de votre foyer, via leur site Internet ? C'est ici que ça se passe :
http://beta.onf.ca/index-fr/

Et ne vous fiez pas au fait que se soit encore en Beta : c'est le plus beau et le plus achevé des Beta que j'ai pu voir sur Internet ;-) Le design est très beau, la navigation facile, le choix des films très intéressants. Bref, ne boudez pas votre plaisir et allez donc y faire un tour.

Compte de mots - 15 Novembre

Plongée dans les égouts de Londres



Je voyais souvent, chez mon libraire (Librairie Delteil) les nombreux romans policiers de Anne Perry, qui ont en commun de se dérouler dans le Londres de la Reine Victoria. J'ai longtemps hésité avant d'arrêter mon choix sur «Meurtres souterrains» (Les enquêtes de l'inspecteur William Monk).

L'histoire ? Partout dans Londres, des travaux d'envergures entravent la circulation à cause de la rénovation du système des égouts. L'inspecteur William Monk est à la tête de la brigade fluviale. Et lors d'une patrouille sur la Thames rives, il est témoin, avec son équipe d'un drame : un homme et une femme chutent u haut d'un pont et trouve meurent instantanément. Ce qui ne semblait qu'un accident s'avère vite un crime. l'inspecteur Monk devra résoudre ce double meurtres qui cache quelques autres crimes tout aussi crapuleux.

À mon avis, quoi que l'histoire soit intéressante, elle demeure inachevée. La fin est beaucoup trop abrupte. Des personnages apparaissent tout au long de l'histoire et disparaissent tout aussi subitement. En fait, plus j'avançais dans le livre et plus j'avais l'impression que la romancière n'avait pas relue a fond son manuscrit, avant de le déposer chez son éditeur (ce n'est qu'une impression). 
Globalement, je suis demeuré sur mon appétit. Je vais devoir lire un autre Anne Perry avant de me prononcer plus avant. C'est donc une histoire à suivre.

«Meurtres souterrains» (Les enquêtes de l'inspecteur William Monk)
Titre original «Dark Assasin»
Anne Perry
Traduit de l'anglais (Angleterre) par Alexis Champon
10/18, collection Grands détectives
ISBN : 9782264043818
CCR : 121.rp/PER



jeudi 13 novembre 2008

Compte de notes - 13 Novembre





Les graines bleues

Comme son nom ne l'indique pas, le groupe «The Bleu Seeds» est composé de francophones d'ici, chantant dans la langue de Shakespeare. Sur disque, «The Bleu Seeds» sonne beaucoup comme Portishead. Malgré cette ressemblance, difficile de résister aux charmes d'Amélie Laflamme, la chanteuse. Difficile aussi de résister aux charmes des musiciens, tous très bons (autant sur disque que sur scène). On succombe dès la première écoute. Tiens, encore un bon disque à écouter sur la route, surtout si vous ne tenez pas le volant.

En spectacle - car oui, j'ai vu et entendu «The Bleu Seeds» au mois d'octobre, au Petit Champlain - exit la ressemblance avec Portishead ; c'est un son beaucoup plus rock. Ça bouge, ça groove mais malheureusement, le son trop fort - même avec mes bouchons - m'a laissé sur une impression de cacophonie générale. Dommage...

Un premier disque réussit donc, que je recommande sans hésitation.
Il est possible d'écouter trois extraits du CD ici...



source de la photo.

«The Bleu Seeds»
Titre de l'album : «The Bleu Seeds»
Parution : mars 2008

Compte de mots - 13 Novembre


Image qui correspond à réédition de 2008

Les lettres molles

Le roman «Les lettres de Capri» de Mario Soldati s'est avéré très décevant. Je pourrais résumer ainsi : un type aime sa femme, mais il aime aussi sa maîtresse. Il est incapable de choisir entre les deux. Lorsqu'il est avec sa femme, il pense à sa maîtresse. Lorsqu'il est avec sa maîtresse, il n'a de cesse de penser à sa femme. ZZZZZzzzzz !

Encore l'histoire d'un homme qui n'est pas capable de s'affirmer, de choisir entre deux. Disons que je suis un peu tanné de cette sorte de mauviette dans la littérature. Reflet d'une société ? Malaise chez l'homme du XXIe siècle ? Le roman fut publié en 1954 en Italie...


Édition originale en français
Plon, collection feux croisés/âmes étrangères
Paris, 309 pages.
pas de ISBN



Compte de mots - 13 Novembre





«il lui sembla étrange en regardant autour de lui de constater
que rien n'avait changé. Les gens se comportaient comme si
rien n'était arrivé. Ils marchaient d'un pas pressé sur les
trottoirs ou restaient debout à discuter. Son monde à lui
venait de s'écrouler et pourtant rien n'avait changé.
»
(p. 228)

L'homme au fond d'un lac islandais.

Je ne puis absolument pas me vanter de connaître la littérature islandaise. Donc, Arnaldur Indridason est un total inconnu pour moi. En fouillant un peu dans Internet, je me suis rendu compte que Indridason est un auteur fort apprécié, autant chez lui qu'en France. Je ne puis dire que je partage leur engouement. Non pas que j'ai détesté «L'homme du lac». Mais pour moi, ça demeure un polar honnête, sans plus. Rien à voir avec mon engouement pour «Millénium» - dont je retarde volontairement la lecture du troisième et dernier tome - de Stieg Larsson.

L'histoire n'est pas dénué de sens. Après un tremblement de terre, un lac se vide. On y découvre le cadavre d'un homme, lesté par une vieille radio russe, datant de la guerre froide. S'en suit une espèce de chasse aux personnes disparus et un retour dans le passé, avec l'histoire d'étudiants islandais des jeunesses socialistes et boursiers en Allemagne de l'Est, pendant la guerre froide. À travers ça se dessine une histoire d'amour. Une histoire de disparition.

J'ai bien aimé cette plongé dans l'ex Allemagne de l'est (RDA). Les chapitres alternent entre la lente et difficile enquête de l'inspecteur Erlendur et ses acolytes et ce qui s'est passé dans l'ex RDA, du temps du communisme, de la Stasi.

Je le répète, ce n'est pas une mauvais histoire, pas un mauvais polar, mais il y a comme une distance entre l'écriture et le lecteur, qui m'a gêné tout au long du roman.


Au fait, si vous êtes un fan fini de «Mikael (super) Blomkvist» et «Lisbeth Salander» (Millénium) et que vous êtes inconsolables à l'idée de ne plus pouvoir suivre leurs péripéties, sachez que selon Livres Hebdo (mai 2008), le successeur de Stieg Larsson aurait été trouvé : il s'agit de Camilla Lackberg, avec le roman «La princesse des glaces». C'est dans la même collection - facilement identifiable - que la trilogie Millénium... En Suède, tous ses ouvrages (cinq en tout) se sont classés parmi les meilleures ventes, au coude à coude avec le Millénium de Stieg Larsson. À lire ici...


«L'homme du lac»
Arnaldur Indridason
Traduit par Éric Boury
Editions Métailié, collection Noir
2008 pour la présente édition
348 pages
ISBN : 9782864246381

mercredi 12 novembre 2008

Compte de notes - 12 Novembre


«Alone in the evening
Lonely in the morning
Time is my only friend
»
- Émilie Clepper, «Promise»




Il y a une autre disque qui dispute la première place dans mon coeur - et dans mon iTunes - en ce moment : «Things may come» de Émilie Clepper. Auteure compositeur interprète, cette américano-québécoise partage sa vie entre le Texas (terre natale de son père, le musicien Russell Clepper ) et le Québec, où réside l'autre partie de sa famille - et, j'imagine, une bonne partie de ses fans.

J'ai eu la chance d'assister à son spectacle à Québec, au Petit Champlain, cadeau de mon amie Martine - merci Martine* Ouf ! Il y avait longtemps que je n'avais été soufflé de la sorte par une parfaite inconnue. Avant de mettre les pieds au Petit Champlain, je ne connaissais absolument rien d'Émilie Clepper : en quittant la salle de spectacle, j'avais entre les mains son album (acheté sur place).

Difficile de décrire la musique de cette chanteuse atypique. C'est un mélange de indie, de folk, de blue grass et de pop. En fait, elle se nourrit d'influences rencontrées sur sa route, entre le Québec et le Texas.

Partagées entre la mélancolie et la douleur, mais sans jamais sombrer dans la tristesse, les textes d'Émilie Clepper sont envoûtants. À écouter tout spécialement sur la route, si vous avez la chance de n'être pas au volant, le regard perdu sur le paysage de fin d'automne qui défile...



Émilie Clepper. 2008. Photo sous copyright. Photographe inconnu.

Il est possible d'écouter son album ici et ici.

«Things may come»
Émilie Clepper
Parution : février 2008
Disponible chez Archambault

________________
* c'est à mon amie Martine que je dois de ne pas m'encroûter dans la musique des années 70 ; grâce à elle, je découvre des artistes contemporains. Merci Martine de me permettre de «vivre» aux rythmes des musiques du XXI siècle.



Compte de notes - 12 Novembre


«Tu es entré dans ma vie
pour me la dévaliser.
»
- Catherine Major, «Deux p'tites minutes»




J'ai écouté ce disque pour la première fois, lors de mon plus récent séjour à Québec. Si je connaissais Catherine Major de nom, je ne connaissais pas sa musique. Se fut immédiatement le coup de foudre. Tout dans son disque me plaît : l'intelligence des textes, la musique, le piano, la voix de Catherine Major. Et c'est avec le même bonheur renouvelé que j'écoute, en boucles, les 14 chansons de cet album. Excellente pianiste, elle chante aussi merveilleusement. Une voix douce, mais forte. Bien loin des midinettes que nous offre, à la tonne, la radio commerciale, Catherine Major crée un espace bien à elle dans la chanson francophone.

Je vous recommande très fortement ce disque. Mais attention, risque d'accoutumance très élevé.

Catherine Major est la récipiendaire 2008 du prix Félix-Leclerc, prix qui a pour objectif d'apporter un soutien au développement de jeunes artistes québécois et français, œuvrant dans le domaine de la chanson et dont la carrière est en plein essor.


«Rose sang»
Catherine Major
Parution : janvier 2008
Étiquette : Production de l'onde

Faites-vous plaisir et allez donc écouter trois des 14 chansons de l'album ici

Compte de mots - 12 Novembre






Jeff Filion et la radio X

Mauvais. Très mauvais. C'est le mot qui me vient spontanément à l'esprit en refermant cet essai intitulé «Jeff Fillion et le malaise québécois», paru chez Liber. Et c'est bien dommage que l'auteur (Jean-François Cloutier) soit tombé dans du «Québec bashing» car l'idée de mieux comprendre le phénomène Jeff Filion et la Radio X était fort intéressante. Mais pouvions-nous nous attendre à autre chose venant d'un auteur Montréalais qui de toute évidence, n'a pas mis les pieds à Québec depuis une décennie au moins ! Avant de lire cet essai, j'aurai répondu oui, sans hésiter. C'est que je pensais que nous étions ailleurs, que nous étions passé à autre chose. Mais il semble que non.

J'aurai pu passer beaucoup de temps à relever les imbécillités, les approximations et les idées toutes faites de l'auteur sur Québec, mais j'ai décidé de ne pas mettre d'effort là-dessus. C'est inutile et vain. Je vais plutôt me contenter de ne pas vous recommander la lecture de ce livre. Les éditions Liber nous avait habitué à plus de rigueur dans le passé. Beaucoup plus de rigueur. Faut croire que les éditeurs n'ont pas une bonne connaissance de Qu.bec car ils n'auraient pas passé passé ce «Québec bashing» digne d'un Réjean Tremblay du journal La Presse.

Tiens, une question pour monsieur Cloutier : pourquoi faut-il toujours insister sur ce qui divise plutôt que ce qui uni ?

«Jeff Fillion et le malaise québécois» (essai)
Jean-François Cloutier
Liber
150 pages
ISBN : 9782895781578

lundi 10 novembre 2008

365 - 10 Novembre





«Alors si j'ai bien tout compris - parce que j'ai tout lu Freud» (Coluche), le présent billet serait le 365e depuis le 1er janvier 2008. C'est l'heure d'un bilan donc - même si nous ne sommes pas le 31 décembre :

- j'ai pas assez pris le temps de parler livres ;
- j'ai pas assez pris le temps de parler musiques ;
- j'ai pas assez pris le temps de parler classement et classification ;
- j'ai abusé de ma tribune pour parler informatique ;
- j'ai abusé de ma tribune pour parler de n'importe quoi.


C'est assez fidèle, non ? Vous voyez autres choses ?


Mise-à-jour : suite aux commentaires de deux lectrices ; j'ai aussi abusé de ma tribune pour «ploguer» mes photos.

Photo - 10 Novembre


Mon blogue tourne au ralentit en ce moment car je j'ai une date de tombée sur un gros projet très important - mais qui n'a aucun rapport avec le boulot. Je vous expliquerai en temps et lieu. Mais je lis pratiquement autant - au moins trois livres par semaine. J'écoute autant de musique (au fait, je viens de placer une nouvelle commande de disques chez Amazon. Plus de détails bientôt). Et je fais beaucoup de photos. Tiens, comme ce matin par exemple : je suis arrivé au boulot avec un peu plus de 30 minutes de retard parce que j'ai fais de la photo, chemin faisant. Oui, vous avez bien lu : j'ai sacrifié une demi-heure de mon temps - et de mon argent - à... faire de la photo ! Je vais essayer de mettre mes photos en ligne sur Flickr ce soir. En attendant, une photo du coucher du soleil sur la ville hier - se sera jamais aussi beau que ce que notre amie Virge a fait, mais bon...



Ah ! oui, n'ayez crainte ; je vous lis quotidiennement et vous trouves infiniment bons.