samedi 1 mai 2010

Compte de mots - 01 Mai




Je ne vais pas faire un billet à chaque fois que je termine de lire un Bob Morane. C’est inutile car la recette est sensiblement toujours la même, d’une histoire à l’autre : Bob Morane se retrouve au coeur d'une aventure «par hasard». Des méchants sont après lui. Il échappe à la mort. Il tombe dans un piège. Il découvre l’énigme de l’histoire. Il réussit à s’échapper. Des méchants - souvent les mêmes qu’au début de l’histoire - sont après lui. Il risque de mourir. Bill Ballantine arrive. À eux deux, ils se débarrassent de toute une armée de méchants. La vérité éclate au grand jour. Les méchants sont arrêtés. Bill déguste son whisky ZAT 77 et Bob sourit.
Je viens de vous raconter, en gros, les cinq Bob Morane lu depuis une semaine.

Donc, la recette d’un Bob Morane pourrait se résumenr ainsi :

1 moule
222 histoires sur 50 ans
83 BD
2 tentatives avorté de films
1 série télévisée
1 dessin animé
Et j’en passe et des meilleurs*
Il existe même une rue Bob Morane, dans le village de Kain, en Belgique.


La naissance de Bob Morane
Ce personnage, créé en 1953 par le romancier belge Charles-Henri Dewisme (sous le pseudonyme de Henri Vernes). Conçu au départ comme un aventurier justicier, le personnage évolua au cours de son demi-siècle d'existence pour se trouver impliqué dans des aventures de plus en plus complexes. Des voyages exotiques en passant par l’espionnage, les aventures rocambolesques et même, la science-fiction.

L’auteur
Henri Vernes a aussi écrit d'autres romans, nouvelles et articles (en tant que journaliste) sous divers pseudonymes, comme Jacques Colombo, Robert Davids, Duchess Holiday, C. Reynes, Jacques Seyr, Lew Shannon, Ray Stevens, ainsi que sous son vrai nom.


_________________________
* «Il existe tellement de produits dérivés que la liste exhaustive est pratiquement impossible à trouver» (wikipédia).

vendredi 30 avril 2010

Acquisition - 30 Avril





Encore des acquisitions de livres ! J’acquière plus de livres que je n’en lis depuis quelques temps. Mais je profite de la liquidation de 50% sur tous les titres en librairie chez Delteil. Encore un mois et l’aventure de cette librairie de quartier sera terminée.

L’homme vert - Kinsley Amis (roman fantastique)
Petit manuel d’histoire du Québec - Léandre Bergeron (histoire)
Histoire de la Gestapo - Jacques Delarue (histoire)

jeudi 29 avril 2010

Société - 29 Avril



Source de l'illustration.


Avoir SA carte d’assurance maladie, ça n'a pas de prix !

Pour des raisons hors de mon contrôle, je n’ai plus de carte d’assurance maladie du Québec depuis 16 ans, soit depuis 1994. Pour faire une histoire courte, je fus de ceux qui ont été «oublié» lorsque le gouvernement, dans un élan de génie, à décidé de jumeler les fichiers informatiques des permis de conduire et des cartes d’assurance maladie. Une partie des «usagers» se sont vus «éliminé» par le système. J’ai fais partie du lot car je n’avais pas - et n’ai toujours pas - de permis de conduire. Je n’ai jamais pensé renouvelé ma carte d’assurance maladie avant les années 2000. Pourquoi ? Disons simplement que j’avais oublié jusqu’à l’existence d’une telle carte. N’étant jamais malade et ne voyageant jamais à l’extérieur du pays, je n’avais jamais besoin de cette carte (et ce, même si au Québec, cette carte sert de carte d’identité ; c’est que contrairement à la Belgique par exemple, nous n’avons pas de carte du citoyen obligatoire). Bref, dans les années 90, mon insouciance mélangé a l’inutilité d’une telle carte a fait en sorte que j’ai complètement oublié d’en faire le renouvellement. Mais dans les années 2000, il en a été tout autrement : avec les événements du 11 septembre, tout a changé. Soudainement, le citoyen ordinaire devenait un suspect potentiel de terrorisme. Les contrôles se sont multipliés. Il était même rendu impossible d’acheter un téléphone cellulaire sans carte d’identité avec photo ! C’est à ce moment là que j’ai décidé de renouveler ma carte d’assurance maladie. Mais trop tard ! je n’avais plus de «preuve» de mon existence. J’ai tenté une fois, deux fois, trois fois, sans succès. Tout ce que j’ai pu obtenir, après deux ans d’efforts et grâce à la complicité de mon propriétaire, c’est mon certificat de naissance.


Cette semaine, madame August a décidée de prendre ça en main. Le résultat ne c’est pas fait attendre :
- me voilà inscrit de nouveau à la RAMQ
- j’attends un formulaire qui me sera expédié d’ici dix jours par la poste.
En attendant, j’ai demandé à mon client de me faire une lettre prouvant que je suis un pigiste régulier pour la maison d'édition depuis 2001. Et en fin de semaine, j’irai me faire faire photographier.

Mais il ne faut surtout pas crier victoire trop vite. Je ne suis pas à l’abri d’un fonctionnaire dans l’âme qui pourrait faire obstruction. Par exemple, lorsque je devrai me présenter dans un CLSC avec mes papiers, on exigera que je présente une pièce d’identité avec photo (ce que je n’ai pas). Ou encore, si je franchis ce premier obstacle, il est à parier que je vais recevoir ma carte par la poste et que ce jour-là, il n’y aura personne à la maison : ma carte d’assurance maladie va se retrouver au bureau de poste et je serai «invité» à m’y rendre et en ayant soin d’avoir avec moi une pièce d’identité avec photo. Je ne suis donc pas sorti du bois...

Une histoire à suivre.


mercredi 28 avril 2010

Photo - 28 Avril




Une fin d’avril sous la neige ;
j’espère pour vous que vous n’êtes pas étonné ? Par contre, je devais bien être le seul à ne pas pester contre la neige hier (et ce matin). J’étais le seul hier après-midi a parcourir la rue avec mon appareil photo ;-)

mardi 27 avril 2010

Livre - 27 Avril





Depuis le début du mois, j’ai dû acquérir une bonne dizaine de titres de Bob Morane en livre de poche - j’en ai déjà lu près de la moitié. La question c’est «
pourquoi Bob Morane ?». Ma réponse : Parce que ;-) Parce que le plaisir de lire ne se limite pas uniquement à lire des ouvrages sérieux. Parce que le plaisir de lire c’est aussi de se faire plaisir. Parce que le plaisir de lire c’est aussi celui de découvrir. Parce que le plaisir de lire c’est de ne pas s’embêter avec des conventions idiotes régissant le plaisir de lire. Et enfin, le plaisir de lire c’est aussi celui de ne pas toujours ternir compte de l’opinion d’autrui (du genre : n’es-tu pas trop vieux pour lire du Bob Morane). Et puis, comme je n’avais jamais réellement lu de Bob Morane (du moins, dans sa version livre de poche), l’occasion était belle ici de découvrir ce héros des années 60 pour pas cher, soit environ 1$ par exemplaire. C’est dans les prix car en ce moment, il est possible d’acquérir «Formule X33» (1962) pour 1 euro sur eBay...
De mémoire, je n’ai lu qu’un seul Bob Morane en version poche (c’était pour un travail d’école). par contre, j’ai dû lire cinq ou six BD - merci Alain ;-) Mais mon tout premier Morane, je m’en souviens très bien : j’avais 10 ou 11 ans à l’époque. Il s’agissait de «
Bob Morane - Opération Chevalier noir» en BD, chez Dargaud Éditeur. J’ai conservé très longtemps cette BD. Je regrette quasiment d’avoir dû m’en défaire (je devais me considérer comme «trop vieux» pour conserver la BD...).


Bob Morane et son créateur
Robert Morane - dit Bob Morane ou Commandant Morane - est le héros de plus de 200 romans et de près d’une centaine de bandes dessinées. Créé en 1953 par le romancier belge Charles-Henri Dewisme, sous le pseudonyme de Henri Vernes, Morane était au départ un espèce d’aventurier-justicier. Le personnage devait évoluer au cours de son demi-siècle d'existence et ses aventures sont devenues de plus en plus complexes, allant de l’espionnage à la science-fiction.


lundi 26 avril 2010

Théâtre - 26 Avril





J’ai complètement oublié de vous dire que j’ai assisté à une représentation de la pièce «Huis clos» de Sartre, le vendredi 2 d’avril ! Oublié; et... pas eu le temps de vous en glisser un mot ou deux (le temps passe et coule...).

Depuis que j’avais lu cette pièce, alors que j’étais jeune adulte (cherchez pas, ça remonte au siècle dernier) je rêvais d’assister à une représentation de Huis clos. Je n’ai pas été déçu car dans l’ensemble, j’ai bien aimé le «Huis clos», sous la direction de Lorraine Pintal. Pascale Bussière était parfaite dans son rôle de Inès. Julie Le Breton (Estelle) aussi. Pas de réserve non plus pour Patrice Robitaille (Garcin). Mais j’ai deux grandes réserves : la première, c’est sur le choix de Lorraine Pintal d’exiger des acteurs qu’ils empruntent l’accent français. Patrice Robitaille avec l’accent français, c’est pas la trouvaille du siècle. Ça passe tout juste pour Julie Le Breton. C’est Pascale Bussière qui s’en tire le mieux ici. Mon autre réserve, c’est dans la présence sur scène de garçon (joué par Sébastien Dodoge) : alors qu’à l’origine, garçon n’apparaît qu'épisodiquement, Lorraine Pintal a décidée qu’il serait présent à peu près tout le temps. Et cette présence inutile dérange (on voit garçon se promener en arrière plan avec.... une télé !). ou parfois, à l’avent scène. Cette inutile «mise en scène» de garçon n’apporte rien de nouveau à la pièce.


«L’enfer, c’est les autres»
- Jean-Paul Sartre

Qui ne connaît pas cette célèbre phrase, tirée de Huis clos ? Mais on connaît un peu mois la pièce. Ça raconte l’histoire de trois morts. Tous les trois ont mérité l’enfer. Tous se retrouvent dans un salon. Tout d’abord, il y a Garcin, un journaliste révolutionnaire. Ensuite, Inès, une employée des postes aigrie. Enfin, la jeune et riche Estelle, séductrice. C’est ça l’enfer ? Un salon fermé et décoré avec mauvais goût ? Non, l’enfer c’est l’horreur de se retrouver enfermé, à trois, et se faire souffrir les uns les autres. Pour l’éternité. Comme le décrit si bien Paul Lefebvre, dans l’argument de la pièce ;

«Avec Huis clos, Sartre a conçu une brillante
mécanique théâtrale pour montrer que si l’on
préfère la séduction à la franchise et que
l’on laisse au jugement d’autrui le soin de
définir sa vie, alors oui, il y a un enfer,
et c’est les autres.
»


N’en déplaise à l’athé que je suis, l’enfer existe donc bel et bien - et c’est peut-être sur terre que certains d’entre-nous le vivions, avec les autres...

Impôts - 26 Avril




C’est le temps de l’impôts. Contrairement à la majorité des gens, je ne déteste pas devoir payer de l’impôts. Nous payons peut-être trop d’impôts* mais cette taxe est un mal nécessaire à mon avis. Vous payez de l’impôt au provinciale cette année ? Alors avez-vous comme moi, remarqué cette anomalie : l’adresse dans la fenêtre d’expédition ne s’affiche pas au complet (voir la photo), ce qui pourrait retarder la livraison de votre chèque... Cette anomalie existait aussi l’année dernière.


__________________
* si vous faites 1 million de $ et plus, vous payez moins d’impôts que moi...

Club photo - 26 Avril



D90 avec un objectif 18-105mm.
Source de la photo.

Est-ce que trois personnes suffisent pour former un club ? Je m’explique : J’ai découvert ce matin qu’au bureau, nous étions trois personnes a posséder un D90 de Nikon. Sachant que nous ne sommes que 30 au bureau, c’est donc dire qu’une personne sur trois possède un D90 au bureau : c’est pas mal, mais est-ce assez pour mettre sur pied un club photo ;-) Ce n’est pas tout, le bureau, via le directeur de l’informatique, vient tout juste d’acquérir un D90 (avec un objectif 18-105mm et un trépied Manfrotto). Et c’est à moi qu’incombera la tâche d’offrir une petite formation à deux ou trois personnes, doublant ainsi le nombre de personnes sachant utiliser un D90 au bureau ! Je savais que cet appareil était «populaire» ; c’est avec ce boîtier moyen de gamme que Nikon tente de reconquérir un public longtemps fidèle, mais qui depuis cinq ans, a migré vers Canon. Mais à ce point populaire, je ne le pensais pas. D’ailleurs, sur Flickr, le D90 est maintenant l’appareil plus «populaire» chez les utilisateurs d’appareils photos Nikon - et le seul toujours en progression (voir le graphique).



Source du graphique

dimanche 25 avril 2010

Photo - 25 Avril




Photo prise hier (samedi) dans le parc Jarry. Pas de photoshop...

Acquisitions - 25 Avril




Le blogue tourne au ralentit : problème de connexion Internet, la lessiveuse qui vient de nous lâcher, beaucoup de boulot... J’espère me rattraper dès lundi soir. En attendant, la liste de mes acquisitions de livres cette semaine, à la librairie Delteil.

Le secret de l'Antarctique - Bob Morane
Henri Vernes

Les papillons de l'ombre jaune - Bob Morane
Henri Vernes
(exemplaire signé par l’auteur (?))

Panique dans le ciel - Bob Morane
Henri vernes

Le retour de l’ombre jaune - Bob Morane
Henri Verne

La rivière de perles - Bob Morane
Henri Vernes

Les jardins de l'Ombre jaune - Bob Morane
Henri Vernes

La cité de l'Ombre jaune - Bob Morane
Henri Vernes

Le président ne mourra pas - Bob Morane
Henri Vernes

Le mystérieux docteur Xhatan - Bob Morane
Henri Vernes

La vapeur du passé - Bob Morane
Henri Vernes

Oasis K ne répond plus - Bob Morane
Henri Vernes

Le châtiment de l'Ombre jaune - Bob Morane
Henri Vernes
(ouvrage ayant appartenu à la Bibliothèque Dominique Savio (dite bibliothèque des jeunes) de Saint-Laurent.)

Le long du Richelieu
Hector Grenon

Le sac de Couffignal
Dashiell Hammett

Sang Maudit
Dashiell Hammett

Chacal
Frederick Forsyth

Le café du pauvre
Alphone Boudard

Les patriotes de 1837-1838
Laurent-Olivier David
(livre de 1937 publié pour le centenaire du soulèvement populaire des Patriotes.)

L’Été solitaire
Elizabeth Von Arnim

Wolfgang Amédée Mozart - Sa vie musicale et son oeuvre. IV. L'épanouissement 1784-1788
George de Saint-Foix

Compartiment tueurs
Sébastien Japrisot

Lumière
Eva Figes

La mort dans l'âme
Ian Rankin

Lettres
Raymond Chandler

Échos de Québec, tome 1
Napoléon Legendre
(année de publication : 1877)