vendredi 28 septembre 2007

Mort d’André Gorz - 28 septembre

J’apprends à l’instant (et avec consternation) la mort d’André Gorz. Parce que les mots me manquent, passez donc lire le court texte que Pierre Assouline à consacré à la mort du philosophe[1]. Peu de mots, mais tout y est...
Et pour en savoir un peu plus, vous pouvez toujours faire un saut par ici [2]...

______________
[1] http://passouline.blog.lemonde.fr/2007/09/26/histoire-dun-amour/#comments
[2] http://www.rue89.com/2007/09/24/le-philosophe-andre-gorz-et-sa-femme-unis-jusque-dans-la-mort

Compte de mots - 28 septembre


Oeuvres pour mémoire

Certains disent qu’il s’agit là d’une autobiographie atypique. D’autres, qu’il s’agit plutôt de mémoire. Pour ma part, j’aime à penser qu’avec Mémoires intérieurs, François Mauriac (1885-1970) a fait ce qu’il faisait de mieux : se souvenir et se raconter, tout simplement. Tout au long de ce premier « Mémoires intérieurs », Mauriac raconte son enfance, ses lectures, ses rencontres et ses amitiés.

Cependant, certains extraits du livre sont passablement obscure pour l’homme du XXIe siècle, notamment son passage au mouvement le Sillon, de Marc Sangnier. Pour moi, Le mot Sillon[s] évoque nécessairement l’excellente boutique de disques de Québec[1]... J’ai fais quelques recherches dans Internet pour finalement apprendre que ;

Le Sillon était un mouvement politique
et idéologique fondé par Marc Sangnier et qui
visait à rapprocher le catholicisme et les ouvriers,
en offrant une alternative aux mouvements de
la gauche anticléricale.

(source : Wikipédia).

Mais la somme de son oeuvre littéraire - car il fut aussi journaliste* - est sans contre dit « Un adolescent d’autrefois », écrit en 1969, un an avant son décès. Cette oeuvre est sans doute la plus autobiographique et la plus forte aussi. J’aurai l’occasion d’en reparler sous peu puisque je vais bientôt relire ce très grand roman de la littérature française qu’est « Un adolescent d’autrefois ».

La lecture de Mémoires intérieurs sera surtout utile aux aficionados de Mauriac. Pour les autres, rabattez-vous sur son oeuvre romanesque.

______________
* Mauriac a connue une brillante carrière de journaliste. Son fameux « Bloc-notes » qu'il publia dans Le Figaro littéraire de 1952-1969 et, pendant une « parenthèse » de sept ans, dans L'Express, de 1954 à 1961 est maintenant disponible en cinq tomes.

[1] http://www.sillons.com/


François Mauriac
Mémoires intérieurs
Données bibliographiques à venir

jeudi 27 septembre 2007

Compte de mots - 27 septembre



Et pourtant, je l’aimais...

Si l’idée de passer une heure et demi de pur ravissement vous intéresse, je ne saurais trop vous recommander la lecture de « Je l’aimais » de Anna Gavalda. Quel beau petit roman.

Vous êtes plusieurs sans doute a connaître « Ensemble c’est tout », le roman qui devait mettre Anna Gavalda sur la carte des auteurs à lire. Mais Gavalda avait déjà fait ses preuves comme romancière avec « Je l’aimais » - son tout premier roman en fait. Sans oublier « Je voudrais que quelqu'un m'attende quelque part », un beau recueil de nouvelles.

Je l’aimais : À la lecture des premières pages, on imagine qu’il s’agira d’un roman dont le sujet principal sera la séparation, mais c’est plutôt d’amour qu’il sera question ici. Je l’aimais aurait pu être cette histoire d’une femme abandonnée avec ses deux petites filles par un mari volage et qui échoue chez ses beaux-parents. C’est plutôt l’histoire du beau-père qui un jour lui aussi, a aimé une « autre » femme, et qui se laisse aller aux confidences, l’espace d’une nuit. Une nuit où il vide son sac et raconte tout : les rencontres, les folies, les moments du bonheur fugaces mais aussi l’amertume de n’avoir jamais fait le saut de tout quitter pour cette femme.

À lire pour tous ceux et celles qui « ont » aimé et hésité, un jour...



Je l’aimais
Anna Gavalda
J'ai Lu, collection : J'ai lu Roman
Poche, 154 pages
ISBN : 9782290340783
CCR : 131.r/GAV

Déménagement - 27 septembre


Déménagement

Depuis ce matin, j’occupe un nouveau bureau. Luxe ; j’ai même une fenêtre. Terminé donc l’épisode du bureau dans un corridor ; me voilà enfin avec mon équipe, juste à coté du bureau de ma patronne. Si je suis heureux ? Vous devriez me voir le sourire !

mercredi 26 septembre 2007

De Kessé ? - 26 septembre

Euh ! C'est juste moi où bien il y a quelque chose qui cloche ici
(capture d'écran du site Internet de Radio-Canada cet après-midi)

mardi 25 septembre 2007

Batterie - 25 septembre

Oui, le bon service après vente existe !

Hier après-midi, surprise dans ma boîte de courriel : François, de chez Le Mac Urbain[1] m’écrivait dans son courriel qu’il avait trouvé une batterie pour mon « vieux » PowerBook Titanium. Comment diable pouvait-il se souvenir de cette information ? Nous n’avons qu’effleurer le sujet lors de mon passage à la boutique (voir mon billet « Mise à niveau - 09 août »). Bref, il s’est débrouillé pour me trouver une batterie. Difficile de dire non - surtout que je considère qu’il me fait un bon prix* Alors voilà, mon « vieux » PowerBook G4 se retrouvera bientôt avec une nouvelle batterie sous le capot. Un gars comblé vous dites ;-) Ouaip !
___________
* François, si tu lis ça avant de lire mon courriel, je confirme : garde-moi une batterie et je passe à la boutique la semaine prochaine.


[1] http://www.lemacurbain.com/urbain/fr/index.php

Compte de mots - 25 septembre

« La Mort est mon Métier n'a pas manqué de lecteurs. Seul leur âge a varié : ceux qui le lisent maintenant sont nés après 1945. Pour eux, La Mort est mon Métier, c'est un « livre d'histoire. Et dans une large mesure, je leur donne raison. »
Robert Merle, préface (1976)





Quel fin roman. Quelle belle plume. Et quelle histoire ! ça se lit d’une couverture à l’autre, sans pause.
Je ne connaissais l’auteur que de nom ; il est maintenant sur ma liste des auteurs à surveiller.

Ce roman, écrit en 1952, retrace les grands pans de la vie de Rudolf Lang. Mais ce Rudolf Lang n’est en fait nul autre que Rudolf Hoess, commandant du camp d'extermination d'Auschwitz, un triste personnage qui a véritablement existé. Ce mélange de fiction et d’histoire est mené de main de maître par Merle. Un autre que lui aurait facilement pu tomber dans l’excès ; Merle, jamais.

L’auteur démonte un a un les rouages d’un mécanisme quasi parfait de l’ordre et de la soumission aveugle qui a guidé des hommes qui, sous l’égide d’Hitler, sont devenus des instruments de la mort. D’aucune façon l’auteur tente de justifier l’Horreur (avec un grand « H ») nazi. Parfois, chercher l’homme derrière l’indicible aide à saisir le pourquoi, mais le comment, rarement.

La fin est un peu précipité il me semble, mais ne boudez pas votre plaisir pour si peu ; je recommande vivement, ne serait-ce que parce que nous ne devons jamais oublié...



« La mort est mon métier »
Robert Merle
Gallimard, collection Folio
Poche: 369 pages, 26 avril 1976
ISBN : 9782070367894
CCR : en attente de classification


Pour en savoir un peu plus sur Rudolf Hoess, je vous invite à lire l’ouvrage suivant :

Le commandant d'Auschwitz parle
de Rudolf Hoess (auteur) et Geneviève Decrop pour la préface, dans une édition mise à jour.
Editions La Découverte; Édition mise à jour (16 septembre 2004)
Collection La Découverte/Poche
ISBN : 9782707144997

Présentation de l’éditeur (extraits) :
C'est au cours de sa détention à la prison de Cracovie, et dans l'attente du procès, que l'ancien commandant du camp d'Auschwitz a rédigé cette autobiographie sur le conseil de ses avocats et des personnalités polonaises chargées de l'enquête sur les crimes de guerre nazis en Pologne. [...] Conçu dans un but de justification personnelle, mais avec le souci d'atténuer la responsabilité de son auteur en colorant le mieux possible son comportement, celui de ses égaux et des grands chefs SS, ce document projette une lumière accablante sur la genèse et l'évolution de la "Solution finale" et du système concentrationnaire. Ce "compte rendu sincère" représente l'un des actes d'accusation les plus écrasants qu'il nous ait été donné de connaître contre le régime dont se réclame l'accusé, et au nom duquel il a sacrifié, comme ses pairs et supérieurs, des millions d'êtres humains en abdiquant sa propre humanité. " La préface de Geneviève Decrop replace en perspective ce texte fondamental. Et dans la post-face inédite à cette édition de poche, elle montre en quoi les avancées récentes de l'historiographie de la Shoah renouvellent la portée de sa lecture.

Billet - 25 septembre

Quatre millions de zombies !

J’apprends ce matin que vous fûtes 4 millions devant le petit écran dimanche soir[1]. Quatre millions d’individus ont préféré s’écraser devant le petit écran plutôt que de profiter du beau temps exceptionnel de cette fin septembre pour recevoir des amis ou des membres de la famille, lire assis près d’une fenêtre et sentir le vent qui passait, marcher un peu dans le quartier pour prendre l’air, passer du temps avec les enfant, son conjoint ou sa conjointe, écouter de la musique, bref, vous avez préféré faire ce que vous ferez tout l’hiver durant, c’est-à-dire vous laissez bombarder de niaiseries sans réagir plutôt que d’agir ? Je suis pas très fier de vous.


[1] http://www.cyberpresse.ca/article/20070925/CPARTS/70924221/6730/CPACTUALITES