mardi 3 août 2010

Société - 03 Août



Source de la photo


Je viens de tomber (boum!) sur une dépêche de la Presse Canadienne* :

« Pour la huitième édition d'«En ville sans ma voiture!», les automobilistes montréalais sont invités à laisser à la maison leur véhicule durant cinq jours consécutifs [...] Du 20 au 24 septembre, les Montréalais sont invités à faire l'expérience du transport actif et collectif. »

Vous pensez sérieusement que l’automobiliste moyen va laisser son auto à la maison pour prendre un métro bondé, sale et pas tellement fiable (pannes à répétitions**) pour faire l'expérience du transport collectif ? Ou qu’il va enfourcher un Bixi (au même prix qu’un stationnement pour l’auto au centre-ville) pour faire l'expérience du transport actif, c'est-à-dire risquer sa peau à tous les coins de rues à cause de la circulation - sans parler de l’état lamentable de la chaussée ? Et puis, pendant cette semaine «sans ma voiture», il va faire quoi avec sa bagnole l'automobiliste moyen ? Car c'est bien connu, il n'a pas le droit de laisser sa voiture stationné devant sa maison toute la journée, sous peine de contravention (du moins, à Montréal). Selon les quartiers, votre bagnole doit avoir levé «les roues» une a deux fois par semaine, entre 10h et 11 h (du moins, dans mon coin de quartier).

Hé oui, moi qui marche tous les jours pour couvrir la distance entre la maison et le bureau (parfois en Bixi), moi qui fait les courses au marché Jean-Talon à pied, avec un gros sac à dos et quelques sacs «recyclés», qui passe voir les copains à pied - ou en métro - moi donc, je prends la défense des automobilistes ? Peut-être parce que je sais qu'au fond, ce n'est pas de cette façon que nous allons faire des adeptes de la marche et du transport collectif ! Que ce n'est pas en tentant de créer un happening de cinq jours (sur les 365 que compte une année, faut-il vraiment le rappeler) que nous allons faire «disparaître» les autos de la ville. La solution est ailleurs.


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* aussi disponible sur Cyberpresse
http://www.cyberpresse.ca/environnement/201008/03/01-4303474-cinq-jours-sans-voiture-a-montreal.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_aujourdhui-sur-cyberpresse_267_article_ECRAN1POS1

** au moment d'écrire ceci, j'apprends que le métro est paralysé sur une bonne partie de la ligne orange, à cause d'un infiltration d'eau de provenance inconnue.
http://ruefrontenac.com/nouvelles-generales/92-transport/26091-nouvelles-metro-paralyse

lundi 2 août 2010

Acquisition - 2 Août






Même si l’Amie Virginie demeurera mon encyclopédie vivante des fleurs sauvages du Québec, j’ai pensé qu’il serait sage que j’en apprenne un peu plus sur cette flore si particulière. C’est pourquoi j’ai acquis le «Guide des fleurs sauvages de l’est de l’Amérique du nord» de Lawrence Newcomb. Bien sur, ce n’est pas un ouvrage récent ; l’absence de photo (que des croquis en noir et blanc) est là pour le prouver (pour ceux que ça intéresse, le copyright date de 1977). L’auteur semble une sommité dans son domaine : il existe même une bibliothèque à son nom : la «Lawrence Newcomb Library (of the New England Wild Flower Society)».


L’auteur a imaginé un nouveau système d’identification des fleurs sauvages - ça interpelle l’archiviste en moi - pour permettre à l’amateur que je suis, d’identifier rapidement une fleur et ce, en quatre étapes. Bon, ça se fait pas si «rapidement» que promis, mais pour l’instant, ça donne de bons résultats. Bien sur, il faut traîner le livre avec soi - ou prendre des photos et tenter d’identifier les plantes une fois à la maison. Je privilégie l’approche d’apporter avec moi, malgré son poids et sa dimension (plus grand qu’un livre de poche et au moins quatre fois le poids d’un livre de poche moyen). Pour mes prochaines sorties dans les champs, je vais devoir me munir d’un loupe et d’un ruban à mesurer. Maintenant, si il pouvait continuer à faire beau...


Point fort du livre : un système de classification tout nouveau, clair et facile d’utilisation, même si le processus d’identification est un peu long.
Point faible du livre : des illustrations en noir et blanc (j’aurais aimé des photos couleurs). Mais bon, je pourrai toujours compter sur Google Images pour m’assurer de bien identifier les dites plantes. Et l’Amie Virginie pourra confirmer ;-)



Guide des fleurs sauvages de l’est de l’Amérique du nord
Lawrence Newcomb. Illustrations de Gordon Morrison.
Titre original : Newcomb's Wildflower Guide
Éditions Marcel Broquet
La Prairie. 500 pages. 1983 pour cette édition.
ISBN : 2890000591
CCR : en cours de codification

dimanche 1 août 2010

Photo - 1er Août





Imaginez un instant que vous êtes sur l’autoroute 10 en direction de Montréal et que soudainement, un bouchon monstre vous force non seulement à ralentir, mais à vous immobiliser. Que faire, que faire ? Ben moi, j’en ai profité pour faire des photos ;-)