jeudi 3 janvier 2008

Acquisition - 03 Janvier

Chouette, des livres !




J’ai profité de cette froide journée de congé pour faire un saut à ma libraire de livres usagés (librairie Delteil). Immédiatement, mon libraire, après m’avoir souhaité la bonne année, m’a invité à passer dans l’antre, dans le saint des saints, que dis-je, dans son sanctuaire privé : sa réserve de livres. Comme la dernière fois*, j’ai fais des découvertes, mais des découvertes... Voici ce que j’ai rapporté de « ma chasse » :

Klein, Gérard – Le sceptre du hasard (science-fiction)
Mora, Léo – La croix sanglante (mystère)
Peters, Ellis – Le capuchon du moins (roman)
D’Allemagne, André – Le colonialisme au Québec (histoire)
Collectif – Peur (nouvelles d’épouvante)
Todd, Emmanuel – Après l’empire (essai)
Collectif – FLQ : un projet révolutionnaire (étude/politique)
Wharton, Thomas – Le champ de glace (roman)
Eco, Umberto – La guerre du faux (essais)
Collectif – Villon Testateur (essais)
Franzen, Jonathan – Les corrections (roman)
Baudrillard, Jean – À l’ombre des majorités silencieuses (essai)
Houellebecq, Michel – Les particules élémentaires (roman)
Makine, Andreï – Au temps du fleuve Amour (roman)
Bergeron, Léandre – Petit manuel d’histoire du Québec (essai)
Lampedusa, G.P. – Le professeur et la sirène


Drôle : j’ai même donné un coup de main à mon libraire en lui trouvant qui des titres rares, qui des auteurs « à la mode », qui des « best-sellers ». Bref, j’ai joué au libraire-archiviste cet après-midi ;-) Je recommencerais dès demain. D’oh ! c’est vrai, impossible demain : je serai « dans l’nord ».


* voir http://archivistedejour.blogspot.com/2007/11/acquisitions-et-visite-14-novembre.html

Générosité – 03 janvier

Chouette, de la musique !



Là ou vous ne voyez qu’une pile de CD bien ordinaire, je vois de la générosité ; cette pile (50 CD en fait) représente une première partie (la suite plus tard) d’un cadeau que me fait un copain ! Non, ce copain n’est pas devenu soudainement sourd. Non. C’est qu’en ce moment, il numérise en format MP3 l’ensemble des CD de sa discothèque dans son ordinateur, et qu’il m’offre de conserver tous ses CD « classique » chez-moi.
- « Donc, ce n’est pas un cadeau ? »
- « En fait, oui... mais non. Oui car je puis me considérer comme le nouveau « propriétaire » des CD. Mais non car cet ami pourrait un jour ou l’autre récupérer un ou plusieurs CD, pour quelque raison que se soit ».
- « Mais pourquoi cet ami ne conserve pas ses CD ? »
- « Comme tous ceux qui font le choix de conserver toutes leurs musiques dans un disque dur (iPod ou autre) cet ami trouvait un peu ridicule de conserver à la fois l’original sur CD et la copie en MP3 dans son ordinateur. Surtout qu’il n’écoute jamais de musique sous format CD. De plus, malin comme deux, cet ami à décidé de faire un back-up des MP3 sur DVD ».
- « Mais la question demeure ; est-ce un cadeau ou pas ? »
- « Oui car de cette façon, j’ai toujours un accès direct à des oeuvres que je ne possède pas dans ma propre bibliothèque. ».
- « Des exemples... »
- « Pourquoi pas : »

Bach, J.S. – Quatre suites pour orchestre
Bach, J.S. – Cantates BWV 202 et 209
Grieg, E – Peer Gynt
Haendel, G.H. – Orlando
Haydn, J. – Symphonies Nos. 44, 88 et 104
Prokofiev, S. – Cendrillon
Rimsky-Korsakov, N. - Schehrazade
Saint-Saëns, C. – Symphonie No. 3 (dite symphonie avec orgue)
Stravinsky, I. – Le sacre du printemps
Tchaïkovsky, P.I. – Symphonie No. 5
Verdi, G. – Requiem

Beaucoup de doublons aussi – forcément. Mais ça, c’est une autre histoire...

mercredi 2 janvier 2008

Plaisir du livre usagé – 02 Janvier

Le plaisir d’acheter un livre usagé est multiples : olfactif bien sur (ah ! l’odeur des vieux livres), tactile (passer ses doigts sur la tranche d’un livre). Visuel aussi (regarder des yeux la qualité du papier, les noms d’auteurs et de titres qui défilent d’une étagère à l’autre). Émotif (face à la redécouverte d’un livre que l’on pensait perdu à tout jamais). Sans parler du plaisir (un véritable frisson celui-ci) d’arriver à la caisse et se rendre compte que finalement, la douzaine de livres dans nos bras ne nous coûte pas la peau des fesses ;-) Bref, l’achat de livres usagés, c’est une expérience multi sensoriels et à ce titre, bien difficile à décrire à ceux et celles qui n’ont de yeux que pour le livre neuf – ou pire, qui n’achètent jamais de livre.
Pour moi, acheter un livre usagé c’est encore plus que ça ; c’est l’aventure, la découverte. C’est se laisser tenter par un titre, un auteur ou à une recommandation de son libraire. C’est aussi découvrir tout un univers passé (parfois lointain) d’un livre qui fut écrit et imprimé bien avant sa propre naissance. Un autre plaisir est celui de découvrir, à l’intérieur du livre, le nom de son ancien propriétaire. Avec Treblinka de Jean-François Steiner (voir le Compte de Mots du 02 Janvier 2008), pas de nom. Mais en y regardant de plus près, j’ai constaté que le livre fut sans doute acheté en France (pour 3,90F) et que la personne qui a lu le livre avant moi a laissé une cote (de 5/6). Est-ce une cote d’appréciation ? Ou de classification ? Mystère...
Mais plus mystérieux encore, c’est lorsque les gens utilisent de la publicité en guise de signet. Voici ce que j’ai trouvé dans le livre de Steiner :



(recto et verso)


Avouez que c’est pas banal du tout ! J’ai aussi découvert de beaux signets de cette façon. J’ai même découvert – et acheté - un livre ayant appartenu à mon professeur de français du temps de mon secondaire V - ou est-ce le secondaire IV ? Vous savez, avec un nom comme le sien - Denis Mouton – difficile de croire qu’il s’agit d’un homonyme...

Plaisirs d’hiver – 02 Janvier

Merveilleux Hiver

Quelle superbe journée ! Je sais pas chez-vous, mais à Montréal, le ciel était d’un bleu pur et sans nuage. Et avec 20cm de nouvelle neige au sol, je ne pouvais faire autrement que de passer une bonne partie de mon après-midi en raquettes, sur le Mont-Royal. C’était la première fois que j’expérimentais la photo numérique dans le froid montréalais (-13C). Tout s’est très bien déroulé. Pas une seule défaillance de l’appareil photo... Quoi, de la raquette ? ben oui, je pratique ce « sport » depuis l’âge de 11 ou 12 ans. Et vous l’aurez deviné, j’ai encore mes bonnes vieilles raquettes de babiche avec un cadre de bois...




Deux photos de cet après-midi sur le Mont-Royal (d’autres photos à venir sur mon compte chez Flickr).

Compte de mots – 02 Janvier

Les bouches inutiles




Treblinka. Treblinka est moins connu qu’Auschwitz, Dachau ou Buchenwald. Treblinka n’était pas un camp de concentration. Treblinka était purement et simplement un camp de la mort. Un camp d’extermination. Plus de 600 000 juifs y sont morts.

On ne demandait pas aux hommes, aux femmes
et aux enfants qui y étaient envoyés de travailler
jusqu’à l’abêtissement, jusqu’à l’épuisement
physique et intellectuel. On leur demandait de mourir.

Présentation. Treblinka, de Jean-François Steiner

Ce livre ne se contente pas de raconter l’histoire de ce terrible camp de la mort ; il raconte aussi le courage insensé d’une poignées d’hommes et de femmes devant l’inéluctable. Ce livre raconte que six millions de juifs ne se sont pas laissé bêtement mener à l’abattoir sans résistance ; beaucoup sont morts en résistants. Mais leurs histoires sont mal connues. Le Treblinka de Jean-François Steiner raconte l’histoire de cette résistance. L’histoire de ces gens.

C’est une lecture nécessaire. Pour ne pas oublier. Pour ne jamais oublier. Comme il est nécessaire de lire sur le massacre de Sabra et Chatila, le génocide rwandais, la guerre serbo-croate. Pour ne pas oublier.

Treblinka
Jean-François Steiner
Le livre de poche, 1968, 510 pages
pas de ISBN
CCR : 331.h/STE

mardi 1 janvier 2008

La rubrique à trucs – 1er Janvier

Firefox

Lors du démarrage de Firefox (de grâce, ne me dites pas que vous faites confiance au logiciel de navigation Internet de Micro$oft !), pourquoi se contenter de l’ouverture d’une seule page ? Firefox permet l’ouverture de plusieurs pages simultanées, via les onglets. Imaginons par exemple que vous aimeriez voir s’ouvrir simultanément la page d’accès de Blogger, de Cyberpresse et de Google. Il vous suffit d’ouvrir les préférences de Firefox (voir les instructions plus bas), d’inscrire les adresses complètes de Blogger, Cyberpresse et Google, en séparant chaque adresse par le sigle « | » sans les guillemets (pipe en anglais. Voir l’exemple). Lors du redémarrage de votre logiciel, Firefox va ouvrir simultanément, dans trois onglets distincts, le site de Blogger, le site de Cyberpresse et le site de Google.

Instructions :
OSX : Firefox/Préférences/général/Page d’accueil
WinXP :Outils/Options.../ général/Page d’accueil





Il semblerait qu’Internet Explorer 7 puisse aussi exécuter l’ouverture simultané de plusieurs onglets. Mais si vous êtes le moindrement sérieux, vous n’utilisez jamais IE 7 (ou n’importe quelle autre version). Et ça n’a rien à voir avec un quelconque ressentiment face à Micro$oft.

Photo – 1er janvier




Non, il ne s’agit pas du premier lever de soleil sur cette nouvelle année qui débute*, mais bien du dernier couché de soleil de l’année 2007, vue de la fenêtre de mon espace bureau à la maison.


*il neige en ce moment...

lundi 31 décembre 2007

Anniversaire – 31 décembre

Il y a un an aujourd’hui, j’inaugurais ce blogue.

dimanche 30 décembre 2007

Ménage et point de vue – 30 décembre



En effectuant le ménage de mes revues informatique ce matin, je suis tombé (boum !) sur Le point de vue de Julien Guillot, chef de rubrique pour la revue SVM MAC[1]. Bon, pour ne pas me faire taper sur les doigts par les gars de SVM, il m’est impossible de citer ici tout son point de vue. En gros, Julien Guillot dit que certains dinosaures de la langue française se refusent toujours à faire évoluer la langue dans le domaine des nouvelles technologies. Résultat, en France, il n’y a toujours pas d’alternatives au mail, spam, chat, blog et bugs. Mais comme le souligne Julien Guillot, la situation est différente au Québec :

« Pour les Québécois pourtant, le courriel et autres
pourriel ou polluel côtoient le clavardage, et les
blogues peuvent subir des bogues.
»

Surprise ! Pourtant, il fut un temps où nos « courriels » et autres expressions du même acabits ne récoltaient que des moqueries. Julien Guillot poursuit :

« En d’autres temps, nous n’avons pas eu peur de
fabriquer un mot pour remplacer l’anglais computer.
Ordinateur, logiciel, informatique, tous ces mots
n’existent que parce qu’on les a imaginés un jour
pour traduire des concepts inédits
.

Il termine avec cette phrase:
« Ne cédons pas à un protectionnisme passéiste et
gardons cette inventivité qui caractérise une langue
vivante et créative.
»

Belle leçon...

[1] « Bravitude informatique », Julien Guillot, chef de rubrique pour la revue SVM MAC, juin 2007