jeudi 22 mars 2007

Compte de mots - 22 mars


« Opération Cornouailles» Jack Higgins

J’ai débuté lundi la lecture d’un livre de Elizabeth Smart («À la hauteur de Grand Central Station je me suis assise et j'ai pleuré ») . Ce n’est que par entêtement que j’en poursuis la lecture car je n’aime pas du tout la forme d’écriture employée par Smart. Pour me changer un peu de cette poésie-prose qui part en fumée, je me suis attaqué a « Opération Cornouailles» de Jack Higgins. Comme j’avais apprécié « Le jour du jugement », je pensais honnêtement qu’« Opération Cornouailles» serait du même genre. Erreur ! Tout d’abord, rien ni personne n’est ce qu’il paraît être dans ce jeu de dupes. De plus, les situations les plus invraisemblables se succèdent (dont un faux village remplis de faux allemands sur les cotes anglaise), une histoire d’amour-haine qui se dessine avant les quarante premières pages, des héros plus grands nature toujours prêt à secourir la veuve et l’orphelin, des répliques de romans d’aventures de série B, etc.
Bref, lorsque j’aurai le goût de ce genre de littérature, je relirai plutôt les oeuvres du maître du genre : Alister MacLean.

« Opération Cornouailles» Jack Higgins
Éditeur : Le Livre de Poche
275 P., 1993
ISBN : 978-2253063520
CCR : 121.ep/HIG

mercredi 21 mars 2007

Compte de mots - 21 mars

« Le jour du jugement » Jack Higgins

Pour me changer les idées, je me suis jeté, dimanche, sur un roman d’aventures et d’espionnage dont l’action se déroule dans l’Allemagne de l’est et de l’Ouest, à la veille de la visite du président Kennedy ( Ich bin ein Berliner ça vous dit quelque chose j’espère !) le 26 juin 1963, à Berlin-Ouest. L’intrigue est assez bien ficelé, efficace et avec une histoire crédible – même si les personnages sont parfois plus grands que nature. C’est le premier roman que je lis de cet auteur. Dans ce roman, il y est question d’enlèvement, de trahison, de bravoure, de peur et, comme tout roman d’aventures et d’espionnage qui se respect… d’amour : Oui, la belle sera sauvée à la fin par le brave capitaine ;-)

C’est loin d’être aussi bon n’importe quel roman du même genre de l’auteur Alister MacLean, mais ça demeure tout de même un bon divertissement.

À lire car bientôt, les deux Allemagnes feront vraiment partie de l’histoire et ceux qui vont écrire sur le sujet, le feront sans avoir connu « le mur »…

Chose étrange, je ne trouve la couverture du livre nulle part (amazon, fnac, livre de poche…).

« Le jour du jugement » Jack Higgins
Éditeur : Le Livre de Poche
287 P., 1991
ISBN : 9782253032052
CCR : 121.ep/HIG

mardi 20 mars 2007

Compte de mots - 20 mars



Lecture dimanche d’un livre plutôt singulier, intitulé « Attaques sur le chemin, le soir, dans la neige » (recommandé par mon libraire chez Gallimard - salutations ô maître Julien). J’avoue ne pas m’être ennuyé. Pas un instant. Déroutant, certes, mais pas ennuyant. L’auteur raconte la vie de Fassbinder avec comme trame de fond les grands « moments » de la bande à Baader et de la Fraction Armée rouge. Le roman est construit un peu comme un documentaire, parfois comme une biographie, passant du JE au IL. Je connais assez bien l’histoire de Andreas Baader, de la Fraction Armée rouge, mais je connais assez peu Fassbinder ; ce qui fait que je naviguais toujours entre fiction et réalité, sans jamais reconnaître le faux du vrai. Singulier oui, mais très efficace. Une expérience de lecture.

Ça demande tout de même un peu d’effort de lecture de la part du lecteur. Ce qui n’est pas une si mauvaise chose.

« Attaques sur le chemin, le soir, dans la neige » Alban Lefranc
96 pages, 2005
Co-édition Le Quartanier et Hogarth Press II
ISBN 2-9808122-7-7
CCR : 131.r/LEF

lundi 19 mars 2007

Compte de mots - 19 mars


Je l’avoue d’emblé, Emmanuèle Bernheim est une auteure que j’adore - et le mot est faible. Son « Vendredi soir » compte parmi ma liste des cinq livres à apporter avec moi sur une île déserte. Le style de l’auteur est terriblement efficace, mais pourrait rebuter les amants de Balzac, de Proust, de Flaubert ; Bernheim va directement au coeur de l’action, sans fioritures, sans description à n’en plus finir sur la tapisserie de la chambre ou sur le comportement d’un être humain, perturbé face à une tâche de confiture à la commissure des lèvres de la bonne de maison ! Dans « Vendredi soir », court roman d’une centaine de pages, tout est dit, tout est raconté en quelques mots. C’est l’histoire d’une rencontre qui ne dure que l’espace d’un vendredi soir. C’est d’une extrême beauté, d’une grande efficacité. Même après plusieurs années, ce roman continue de me hanter.
Avec « Stallone », lu samedi matin, l’auteure nous entraîne dans un récit qui se déroule sur plusieurs années. Mais là encore, tout est dit, tout est raconté, en soixante et une pages !
J’aimerais résumer l’histoire, mais j’aurais peur de ne pas rendre justice à la beauté de ce court roman. Courrez plutôt lire « Vendredi soir » puis « Stallone ».

Un reproche - à l’éditeur : la couverture qui, pour cette édition « populaire », est nulle à ch.... Il faut privilégier la collection « blanche » chez le même éditeur, même si c’est plus chère.


Emmanuèle Bernheim, « Stallone »
Editions Gallimard, Coll. Folio
61 p., 2004
ISBN : 978-2070313365
CCR : 131.r/BER

Compte de mots - 19 mars

Vendredi, j’ai mis à profit une journée de congé pour faire un saut chez mon libraire, rue Saint-Denis (voir mon Compte de mot du 14 janvier). Cet homme est d’une érudition sans fin. Lorsque je suis arrivé à la librairie, il conversait avec un jeune étudiante en maîtrise, au sujet de la revue « Parti pris ». C’était beau de l’entendre parler d’auteurs, de références à des livres, des articles. Il est même grimpé dans une échelle (si ! si ! je vous jure) pour récupérer un livre sur le sujet. Et il fait ça sans jamais donner l’impression de vouloir montrer son savoir, mais plutôt de communiquer avec autrui, sa passion de la littérature. Le genre d’intellectuel avec lequel il est facile d’échanger, sans pour autant passer pour un plouc soi-même.
Bref, j’y ai fais l’acquisition de quelques livres :

01. Anita Brookner, « Lewis Percy »
roman - 121.r/BRO
Ouais, bon, je sais, j’avais pas été très emballé par son roman « Regardez-moi » (voir le Compte de mots du 13 février) mais bon, je ne voulais pas demeurer sur une mauvaise impression. On verra...

02. Olivia, « Olivia »
roman - 121.r/OLI
Euh.. parce qu’il faut apprendre à lire dangereusement, à, prendre des risques, même dans ses choix de livres, j’ai choisi ce livre pour voir jusqu’à quel point je suis un intrépide de la lecture ;-)

03. Kaye Gibbons, « Une femme vertueuse »
roman - 112.r/GIB
J’avais adoré son roman « Ellen Foster » (que je n’hésite pas à considérer comme un classique de la littérature états-unienne ; voir le Compte de mots du 09 janvier)

04. Jack Kerouac, « Le vagabond solitaire »
nouvelles - 112.r/KER
Je voulais relire au moins un de ses romans cette année ; je lirai aussi le recueil de nouvelles.

05. Léon-Paul Fargue, « Le piéton de paris »
(en attente de classification)

06. Alexis de Tocqueville, « De la démocratie en Amérique 1 » regard sur le monde - 131.lm/TOC
et
07. Alexis de Tocqueville, « De la démocratie en Amérique 2 » regard sur le monde - 131.lm/TOC
Plutôt que d’emprunter la route des clichés de « l’Amérique » tel que décrit par Bernard-Henri Lévy dans son bouquin « American vertigo », je préfère marcher dans les pas de Tocqueville qui, au début du XIXè siècle, avait sillonné l’Amérique.

08. Italo Svevo, « Senilita »
roman - 143.r/SVE
Recommandation de mon libraire.

09. Rachel Leclerc, « Ruelle océan »
roman - 111,1.r/LEC
Parce que je lis moins de littérature d’ici depuis quelques temps, je vais m’imposer quelques titres d’auteurs d’ici au cours des prochains mois.

10. Yarbro, Chelsea Quinn « Jacinthes »
science-fiction - 112.sf/YAR

11. Robert Bloch (COLLECTIF) « La quatrième dimension » (Twilight Zone)
science-fiction - 112.sf/COLL


Encore de belles heures de lectures devant moi donc !