jeudi 9 décembre 2010

Panne Internet - 09 Décembre



Panne d'Internet à la maison

Pas d'accès Internet à la maison depuis hier. Et publier des billets du bureau c'est difficile - en plus, Blogger plante avec ma vieille version de Safari au bureau (ça fait deux fois que je recommence ce billet : j'essaie avec Firefox cette fois-ci). J'espère que ce soir tout sera réglé à la maison...

mercredi 8 décembre 2010

Concert - 08 Décembre



Le quatuor «Brubeck en tête». De gauche à droite :
Piano: Jean-Michel Rousseau ;
Saxophone et flûtes: Michel Dubeau ;
Contrebasse: Michel Cloutier ;
Batterie: Vincent Dionne

Photo de l'auteur.

Jazz, un lundi soir...

Je n'ai sans doute pas besoin de vous convaincre ; le temps passe vite. Je vous rassure tout de suite ; pas question pour moi de faire un billet sur la vitesse du temps ; c'était juste une constatation, comme ça. Je sais, c'est une évidence. C'est comme de regarder la neige tomber et se dire «tiens, il neige». Une évidence. Une autre.

Lundi soir, alors que vous étiez nombreux à pester contre la neige et la température en général* (ben oui, de la neige un six décembre, un vrai scandale !) moi, j'étais bien au chaud au club de Jazz Dièse onze ; un ami (Vincent Dionne) y donnait un spectacle pour la troisième fois cette année. Et pour la deuxième fois, j'officiais en tant que photographe attitré.
Depuis le premier spectacle donné au début juin, le trio «Brubeck en tête» est devenu quatuor, avec l'ajout du saxophoniste et flûtiste Michel Dubeau. L'ajout de ce musicien a permis au groupe de prendre de la profondeur et de se rapprocher encore plus de la musique de Dave Brubeck. Le spectacle de lundi était un «hommage» à Brubeck, qui fêtait cette journée-là son 90e anniversaire de naissance. Pour l'occasion, Vincent Dionne et son quatuor eurent l'idée de souligner l'événement en invitant trois artistes à se joindre à eux :

Jean-Pierre Zanella. Saxophone ;
Léon Bernier, pianiste et arrangeur ;
Émile Proulx-Cloutier, comédien, qui a interprété «A Bout De Souffle»...texte de Claude Nougaro
sur la musique «Blue Rondo A la Turk» de Dave Brubeck.

Très belle soirée de musique donc. Et en prime, j'ai près d'une soixantaine de belles photos.


«Brubeck en tête» au club de jazz Dièse onze,
4115 rue St-Denis (entre Rachel et Duluth).
http://www.dieseonze.com/evenements.php?l=fr

Trois vidéos du «Brubeck en tête» «live» (version trio) sur youtube, au club de jazz Dièse onze en juin 2010 :

Blue Rondo A La Turk
http://www.youtube.com/watch?v=Ds3SJ19QKIo

Koto Song
http://www.youtube.com/watch?v=cjFy7L7G3aA

take Five
http://www.youtube.com/watch?v=ga4AEpJ2Zsc

D'autres vidéos de la formation en version quatuor bientôt...



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* qu'est-ce que le «Weather Underground» avait pour habitude de dire déjà : pendant que vous parler de température nous, nous la faisons (quelque chose du genre). En tout cas, l'idée est là : il y a ceux qui chialent mais ne font rien (du moins, rien d'autre que de chialer) et il y a les autres, qui agissent.

dimanche 5 décembre 2010

Photos - 05 Décembre





Mésaventure sans conséquence

J’ai raconté cette histoire ailleurs[1] ; permettez-moi de la reprendre ici, avec un peu plus de détails.

Vendredi matin, dernier jour de boulot de la semaine. Je me suis levé tôt, comme ça m’arrive parfois ; sans raison. Parce que je suis arrivé au bout de mon sommeil sans doute. Voyant la belle lumière s’installer tranquillement dans le ciel, un lumière qui hésitait entre les teintes de chaud et de froid, je me suis dit que se serait une bonne idée d’apporter mon appareil photo pour prendre des clichés, chemin faisant.
Une fois dehors, j’ai constaté combien belle mais capricieuse était la lumière ; un beau défi photographique en perspective. Mais dès ma première photo, rien ne semblait fonctionner ; je n’aimais pas les photos que je regardais sur mon Nikon D90, via l’écran de 3 pouces au dos de l’appareil. Je ne «comprenais» pas mon D90, qui se comportait comme un «idiot». En fait, pour la première fois depuis l’acquisition cet appareil en août 2009, je ne le «sentais pas»[2]. Mais je n’en continuait pas moins de prendre encore quelques photos. Puis, une fois arrivé au bureau, j’oubliais bien vite se sentiment «d’étrangeté» pour me concentrer sur mon boulot. Arrive midi. Comme la lumière semble encore belle, je décide de manger sur le pouce et de faire quelques photos près du bureau. Mais là encore, il y a «quelque chose» qui ne marche pas avec l’appareil, mais je n’arrive pas à mettre le doigt dessus - c’est frustrant. L’après-midi passe et le soir aussi ; comme je suis reçu à souper chez des amis, j’en oublie un peu mon appareil. Le lendemain matin (le samedi), je télécharge les photos dans le Mac, via Aperture 3. Et là, je constate que mes photos sont encore pires que tout ce que j’avais entrevu la veille, sur l’écran du Nikon : le grain (bruit) est apparent partout, la lumière n’est pas belle, etc. Un brin découragé (avouons-le, j’étais pas mal découragé), je m’apprêtais à mettre toutes les photos à la «poubelle» (une trentaine en tout) lorsque l’idée me vient de jeter un oeil sur les métadonnées EXIF[3] ; Horreur ! toutes mes photos sont exposées avec une mauvaise balance des blancs (pour flash). Mais ce n’est pas tout ; le ISO était à son maximum (6400 ISO) alors que généralement, la sensibilité Isométrique est de 125 ! Comment ai-je pu merdé à ce point ? Je me suis franchement demandé si mon taux de caféine dans le sang était trop faible vendredi matin, ce qui pourrait expliquer la chose. Ou bien étais-je tout simplement en carence de sommeil ? Besoin de plus de repos ? Mais surtout, surtout, comment ai-je pu mettre à fond le ISO, alors que je ne touche à peu près jamais à la sensibilité isométrique ? Encore aujourd’hui, ça demeure un mystère pour moi.

Vous avez sous les yeux une des rares photos que j’ai pu «rescaper». On dirait un dessin...



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[1]sur Flickr.
[2]à force de «travailler» avec un appareil photo (ou n’importe quel autre appareil en fait) on en vient à bien connaître les forces et limites de l’appareil en question. On devine comment va réagir l’appareil dans une situation x ou y. C’est ça «sentir» son appareil. Au fond, ce n’est peut-être rien d’autre que «connaître» son appareil...
[3]j’aime beaucoup la définition qu’en donne Wikipédia ; permettezx que je cite : «Les données EXIF constituent un remplacement commode du petit carnet qui accompagnait à l'époque de la photographie chimique les photographes méticuleux. Sur les appareils numériques, elles sont bien entendu conservées automatiquement avec chaque photo.»
http://fr.wikipedia.org/wiki/Métadonnées_EXIF