jeudi 2 septembre 2010

Compte de mots - 02 Septembre





Un jour long comme un vie.

Avec son roman intitulé «Lumière», Eva Figes nous invite à partager une journée dans la vie du peintre Claude Monet. Mais c’est à une journée longue comme une vie que nous convie l’auteure de ce court roman. De l’aube jusqu’au crépuscule, cette journée se déploie lentement sous nos yeux de lecteur pressé par le temps ; et du temps, il en faut pour savourer ce court roman. C’est que «Lumière» se déguste lentement. Avis donc aux amateurs de fast-food littéraire, passez votre chemin !

«Le ciel était encore noir lorsqu’il ouvrit les yeux et lorsqu’il l’aperçut par le fenêtre sans rideaux. En un rien de temps il s’était levé, quittant son lit pour aller ouvrir la fenêtre et ausculter le temps».
P. 7

J’avais parfois l’impression de lire du Virginia Woolf en lisant ce roman - sans pour autant sentir que se soit du plagiat ou quelque chose s’y rapprochant. Si Eva Figes n’est pas Virginia Woolf, elle m’aura tout de même permis de prendre tout mon temps en lisant ce court roman d’un peu plus de cent pages. À lire à l’ombre d’un arbre, de préférence pendant une journée chaude et venteuse.


Lumière
Eva Figes
Roman traduit de l’anglais (Angleterre) par Gilles Barbette
Titre original : Light
Bibliothèque étrangère Rivages
Paris. 116 pages. 1989 pour cette édition
ISBN : 9782869302686
CCR : 131.r/FIG


mercredi 1 septembre 2010

Courrier - 01 Septembre



Source de la photo.


40 jours ; c’est le temps qu’à mis une carte postale a me parvenir de Cuba ! Un ami qui était en vacances la-bas, avec sa douce moitié, m’a envoyé une carte postale de La Havane le 19 juillet. Quarante jours plus tard, la carte postale arrivait dans ma boite aux lettres ! Connaissant la paranoïa de nos voisins du sud (les US of A) pour tout ce qui touche le «régime» de Castro à Cuba, il n’est pas difficile d’imaginer que la carte ait transité par les US of A, dans un des nombreux services anti-terroristes et la dite carte traduite (car écrit en français) et analysé, avant d’être retournée dans le courrier (non sans ajouter mon nom dans une liste quelconque). Pas impossible qu’une fois au Canada, la même chose se soit répétée. Il n’est donc pas farfelu de penser que mon nom soit maintenant quelque part dans plusieurs bases de données «anti-terroristes». Si jamais il me vient l’idée farfelue de traverser la frontière (peu de chance*) je me demande si le douanier va me demander pourquoi j’ai reçu une carte postale de Cuba en 2010 ;-)



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* peu probable car je en vois rien d’intéressant de me rendre dans un pays (les US of A) qui depuis un certain 11 septembre 2001, ne désire plus avoir de touristes sur son territoire mais surtout, n’ayant pas de papier d’identité ni de passeport...

mardi 31 août 2010

Informatique - 30 Août



Nouveaux PC au bureau...

Au bureau hier, le responsable de l’informatique a reçu 17 nouveaux ordinateurs portables. Imaginez, 17 ordinateurs à configurer ! Des PC en plus ! Se sont tous des Lenovo (anciennement IBM). Et ils vont tous rouler sous Windows Xp Pro. Pourquoi pas Windows 7 ? Simple ; aux cours des années, nous avons développés différentes applications qui ne roulent pas sous Windows 7. Tenter de faire tourner nos applications sou Windows 7 aurait demandé beaucoup de temps et d’argent. Surtout beaucoup de temps ; de période de tests, d’installations, de corrections de «bugs», bref, la galère ! C’est pourquoi nous demeurons sous Xp. Et selon ce que j’ai pu comprendre, nous ne sommes pas les seuls à ne pas vouloir utiliser Windows 7. Le monde du bureau roule encore en très grande majorité sous Xp. Et vous, au bureau, vous roulez encore sous Windows Xp ? Et à la maison, avez-vous profité de la rentrée scolaire pour vous procurer un ordinateur portable PC/Win 7 à 399$ chez Valmarde ?



Courrier - 30 Août





Dans le courrier du coeur aujourd’hui, une question de notre amie Vieux Bandit :

Cher Bob
>Tu me donnes un exemple d'utilisation... personnelle et
>utile de ce truc? (Le code [QR], pas le téléphone!)

Signé, Vieux Bandit


Réponse :
Chère Vieux Bandit,
dans le cas d’un collection importante, le code QR pourrait vite devenir un allier. Mais faut-il encore accepter de faire appel à la technologie pour nous aider à gérer notre collection. Accepter ? Ben oui, y’a des gens comme ça qui refusent toute aide venant d’une machine ;-)
Bon, prenons l’exemple d’une personne qui collectionnerait les petites voitures depuis des décennies - pas fictif du tout comme exemple [1]. Aujourd’hui, cette même personne posséderait quelque chose comme un peu plus de 5 000 petites voitures. Comble de malheur, cette personne doit se résoudre à éparpiller ses petites voitures un peu partout dans toutes les pièces de sa maison. Pire ; il doit même se résoudre à entreposer des boîtes et des boîtes de petites voitures dans la maison de ses parents. La gestion de son stock est rendu un véritable calvaire. Bien sur, cette personne a choisi de faire un inventaire sur Excel de sa collection de petites voitures, mais il n’y a rien qui ressemble plus à une petite voiture qu’une autre petite voiture ; imaginez 5 000 !

Mais imaginons un instant que chaque petites voitures est munie d’un code QR [2] : il suffirait alors de passer la voiture sur un lecteur QR (QR Reader) pour connaître différentes informations (localisation, type de voiture, fabriquant, etc.) [3]. Bien sur, cette personne pourrait faire sensiblement la même chose sans avoir à utiliser le QR code ; cette personne pourrait «graver» (buriner) un numéro unique sur (ou sous) chaque voiture. Pour en savoir un peu plus sur une voiture en particulier, cette personne n’aurait qu’à ouvrir Excel, faire une recherche avec son numéro unique et hop ! le résultat s’afficherait à l’écran, de façon linéaire ! Mais avouons que c’est pas mal plus rapide et efficace avec un simple «scan». S’il en était autrement, l’industrie en général n’aurait pas embarqué dans ça.

J’ai pris l’exemple des petites voitures, mais ça pourrait tout aussi bien fonctionner pour une collection de livres, de disques, de photos dans des albums (le code QR faisant office de métadonnées, un peu comme ce qui existe pour les métadonnées Exif pour la photo numérique). Je ne dis pas que le code QR est une révolution, mais à voir tout ce qui est possible de faire, j’ai comme l’impression que le code QR est là pour demeurer avec nous un bout de temps - jusqu’à ce qu’il soit remplacé par autre chose de mieux... dans six mois ;-)

Signé, Bob A.

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[1] Salut Mr. A. F. ;-)

[2] Il s’agirait ici de la version QR Micro (Micro QR code); une version réduite du code QR. Le QR Micro est utilisé pour les applications qui nécessitent l'utilisation de petits espaces et une moindre quantité d'informations.

[3] Pour lire un code QR, il suffit de lancer l'application de lecture et viser le code dans le téléphone ou dans la caméra d’un ordinateur

Classement - 30 Août






Un nouveau code commence tranquillement à faire son apparition sur nos différents produits de consommation : il s’agit du QR Code (Code QR en français. Aussi appelé Flashcode). La première fois que j’ai vu ce code, c’était sur un colis de Federal Express, il y a deux ou trois mois. Ensuite, sur une bouteille de vin. Depuis, je commence à voir apparaître cette image (puisque c’est d’une image qu’il s’agit) sur de plus en plus de produits de consommation courante.


Code QR ?
QR est l'acronyme de «Quick Response», car son contenu de données, codé sous forme d’une image, peut être décodé rapidement... à condition de posséder un lecteur-décodeur. C’est que contrairement au ISBN d’un livre, il est impossible d’interpréter les données d’une image QR sans une «machine»*


Code QR : court Historique
C’est au Japon, en 1994, que le code QR a été crée par l’entreprise japonaise Denso-Wave, pour tracer les différentes pièces de voiture dans les usine de Toyota. Le grand avantage de ce code est de pouvoir stocker beaucoup plus d’informations qu’un simple code à barres. Son plus grand défaut, c’est que sans le recours d’une machine pouvant décoder l’image, impossible de décoder le contenu de l’image générer.

Exemple concret
Dans l’image du code QR qui illustre ce billet, j’ai inscris les données suivantes :
Mordecai Richler
Rue St-Urbain
Titre original : The Street
Traduit de l’anglais (Canada) par René Chicoine
Roman
Bibliothèque Québécoise, 188 pages.
2004 pour cette édition
9782894062142
111.r/RIC


Utile le code QR ?
Certes car il est possible de stocker jusqu'à 7 089 caractères numériques ou 4 296 caractères alphanumériques avec le code QR, ce qui est bien au-delà de la capacité du code à barre ordinaire. Et comme les codes QR peuvent mémoriser des adresses web, du texte, des numéros de téléphone, des SMS ou autres types de données lisibles par les les téléphones dits intelligents, équipés d'une application (APP) de lecture «QR reader», ils sont de plus en plus souvent utilisé dans Internet - surtout en France ou une version du code QR, le Flashcode est de plus en plus utilisé par les agences de presse sur Internet pour y suivre l’actualité, visualiser un reportage vidéo ou pour télécharger des podcasts.


Puis-je créer des QR code ?
Oui, rien de plus simple : rendez-vous ici et suivez les instructions.
Et pour décoder des codes QR, il suffit de télécharger un APP pour votre téléphone évolué (ou téléphone dit intelligent... ) ici.


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* dans mon prochain billet (sur les métadonnées), je parlerai plus longuement du ISBN 13 d’un livre, de même que du recours de plus en plus fréquent à une machine pour «lire» un code.

Photo - 30 Août





Il y a un peu plus d’un an (le 26 août 2009) je faisais l’acquisition d’un appareil photo (DSLR) Nikon ; le D90. Un an plus tard, je suis toujours aussi heureux d’avoir fais l’acquisition de cet appareil. Pas de déception, pas de «il manque ceci ou cela», etc. En fait, j’aime tellement cet appareil que j’ai jonglé avec l’idée cette semaine d’acheter un deuxième D90 - il y en avait un à vendre sur Les PAC... J’avais les sous, mais j’ai vite compris que c’était de la compulsion ; même si un deuxième boîtier est toujours utile, je ne ferai pas plus de photos pour autant. Et je le répète, je ne suis pas un professionnel de la photo : je suis ce que l’on pourrait considérer comme un amateur sérieux tout au plus. Et puis, déjà que je ne passe pas inaperçu avec mon D90, imaginez deux D90 au cou ;-)

Et maintenant que je connais très bien les rouages de mon D90, le vrai défi n’est pas tant d’acquérir un autre boîtier, mais bien d’apprendre à travailler avec Aperture 3.


Sur un autre sujet... je quitte bientôt pour Roberval. Je n’ai jamais mis les pieds au Lac St-Jean (je sais, j’ai honte). S’il fait beau, l’intention de prendre quelques photos. C’est donc un rendez-vous ici, dans quelques jours ! En attendant, je compte publier deux longs textes ennuyant au possible sur les métadonnées et le sur le code QR...

dimanche 29 août 2010

Société - 29 Août


Je suis tombé sur ceci ce matin, à 9h28, dans le site de Cyberpresse :




Ça prends bien un quotidien de Montréal pour appeler le maire de Québec «Réjean» plutôt que Régis ;-)

Désolant. Aussi désolant qu’un article de la Petrowski ou qu'un papier de l’infâme Gingras...


Mise à jour : corrigé ;-)