mercredi 10 novembre 2010

10 Novembre - Photographie ; la balance des blancs




Montage photo de l'auteur

De l’importance de la balance des blancs en photo. Ou pas.

En photo, comme en toute chose, il y a les avis «des experts» et il y a le reste. Le reste ? Oui, la capacité qu’ont certaines personnes à passer outres les recommandations des experts et de vivre leurs propres expériences. Pour tester. Pour voir plus loin. Même au risque de se tromper. Bon, ça donne parfois des résultats malheureux - qui n’a pas en tête au moins une expérience douloureuse, pour la seule et simple raison de ne pas avoir suivis à la lettre le Modus operandi. Mais il arrive aussi qu’en ne suivant pas le chemin tracé d’avance, nous arrivions à des résultats surprenants. Prenons par exemple les deux photos ci-haut. En fait, il ne s’agit pas de deux photos mais bien d’une seule et même photo (prise en format natif RAW) ; l’une d’elle a une balance des blancs «Tungstène» et l’autre, «Lumière du jour». Est-ce qu’il y en a une plus belle que l’autre ? C’est là une question de point de vue. La preuve ? j’ai montré ce montage photographique à une douzaine de personnes et le résultat, est 50-50 ! Il y a autant de gens qui aiment la photo de gauche que celle de droite. Pourtant, celle de gauche est prise en mode Tungstène et celle de droite, en lumière du jour. dans les deux cas, c’est un éclairage fautif car selon les manuels de photos, j’aurais dû choisir le mode ombragé ! Mais j’ai plutôt choisi une balance des blancs «Tungstène» afin de donner un coté froid et dramatique, tout en me disant que je pourrais équilibrer la photo autrement dans Aperture si jamais je n’étais pas satisfait du résultat. Ce que j’ai fais en dupliquant la photo et en lui donnant un balance des blancs de type lumière du jour (photo à droite).

Qu’est-ce que la balance des blancs ? Pour tenter de résumer ce qui pourrait faire l’objet d’un très long (et inutile) chapitre, il faut savoir avant tout que la teinte globale de la lumière va d’une grandeur variant du plus bleu au plus rouge. On parle alors de la «température» de la couleur, qui s’exprime en degré Kelvin (K). Il est paradoxale mais néanmoins vrai de dire qu’une température faible est dite «chaude» (puisqu’elle tend vers le rouge) et qu’une température élevée est dite «froide» car elle tend vers le bleu. On comprends donc un peu mieux l’importance en photographie de bien choisir la bonne balance des blancs et ce, afin d’éviter de se retrouver avec un coucher de soleil bleu alors que dans les faits, il est tout en rouge, jaune et orange. Mais comment fait-on pour changer la balancer des blancs ? Généralement, tout appareil photo numérique (APN) qui permet un tant soit peu le débrayage en manuel, permet aussi de choisir la balance des blancs. Voici a quoi pourrait ressembler le menu de la balance des blancs :


Photo : Menu du Nikon D90 pour la balance des blancs. Pour ceux que ça intéresse, Le D90 offre aussi un sous menu pour chacun des menus, afin d’ajuster avec plus de précision le degré Kelvin correspondant.

Je vous incite fortement à explorer le mode de balance des blancs de votre appareil photo. Sans même voir recours a un logiciel de post-production photographique (Aperture, Lightroom, Photoshop, etc.) vous constaterez que pouvez intervenir dès la prise de vue, sur la «chaleur» ou non, a donner à votre photo.

Mais pourquoi mettre autant d’importance sur la balance des blancs ? Il existe au moins 10 autres paramètres tout aussi important en photo. Et bien tout simplement parce que la photo n’est rien sans lumière. Vérité de La Palice ? Sans doute, mais «comprendre» un peu mieux le rôle de la lumière et pouvoir «contrôler» la lumière, c’est s’assurer de prendre des photos mieux exposé.


Important la balances des blancs donc ? ça dépends ; j’ai sous les yeux un livre de «photographie pour tous» de 114 pages et pas une seule fois dans le livre, il est fait mention de la balance des blancs ! Pour ma part, c’est une partie essentielle à toute bonne photo. Bonne exploration !



dimanche 7 novembre 2010

07 Novembre - Le monde à l’envers



Photo de l’auteur.


- «Maman, y’a un gros virus dans mon iMac !»

Non, ce que vous avez sous les yeux n’est pas un photo montage réalisé avec Photoshop et non, vous n’avez pas besoin d’une autre tasse de café pour vous réveillez complètement ; j’ai bel et bien installé Windows Xp dans mon iMac. Je vous rassure immédiatement sur mon état de santé mentale ; tout va très bien, je continue toujours à prendre mes médicaments et je n’entends presque plus de voix la nuit maintenant ;-) Non, sérieusement, je sais que c’est abominable mais la dimanche dernier, avec un ami qui s’y connaît bien (merci Frank!), nous avons installé une version non piraté de Windows Xp (ce qui m’a permis d’installer le SP3 de Xp). Au bout d’un peu plus de deux heures, après avoir redémarré l’ordinateur à quelques reprises et bidouillé dans les préférences du système d’exploitation, Windows Xp roulait comme un charme dans mon iMac. Il faut savoir qu’avec l'apparition des Mac à processeur Intel, il est désormais possible d'installer Windows XP, vista et même Windows 7 dans un ordinateur Apple. Ça n’a rien de magique. Et comment avons nous réussit ce «tour de force» ? Avec un logiciel gratuit d'Apple : «Boot Camp». Le logiciel nous permet de réserver une portion du disque dur dédié uniquement à Windows. Pour accéder à Windows, il suffit, au démarrage de l’ordinateur, de maintenir la touche ALT enfoncée ; une image avec deux disques durs apparaît ; Macintosh ou Windows. Il suffit alors avec la souris de cliquer sur le disque Windows et appuyer sur «enter» pour voir Windows Xp «booté». Et même après une semaine, je trouve toujours ce moment un peu surréaliste. Voir, dérangeant à la limite. C’est que dans notre esprit, il n’y a rien de plus antagoniste que Microsoft et Apple. Mais c’est un schème de pensé qu’il faudra réviser avant longtemps*

Mais quel intérêt ? Quelles sont les raisons, me direz-vous, d’installer Windows Xp dans un iMac ? Dans mon cas, une seule : pouvoir faire fonctionner le logiciel de mon lecteur MP3, logiciel qui ne roule que sous Windows Xp. Petit retour dans le temps :
il y a plusieurs années - bientôt cinq je pense - madame August m’avait offert pour Noël un super lecteur portatif MP3 : un Toshiba gigabeat F20 (on voit le Toshiba sur sa base dans la photo, à droite). Une machine du tonnerre pour l’époque, avec un «gros» disque dur d’une capacité de 20Go, un affichage en couleurs et un appareil au design très intéressant. Pas un «killer iPod», mais avec plus de publicité, Toshiba aurait pu en faire un concurrent sérieux aux iPod d’Apple - mais ne l’a pas fait, allez savoir pourquoi.** Bref, j’avais entre les mains cette superbe machine... mais pas d’ordinateur pour propulser le lecteur MP3 et son logiciel car je n’avais qu’un PC roulant sous Windows 98SE (en plus d’un Mac). Oui, même il y a 5 ans, rouler Windows 98 n’était plus une chose courante. Mais comme j’utilisais le PC uniquement pour jouer à Duke Nukem, j’avais pas vraiment besoin de changer de PC. Mais en m’offrant le lecteur MP3, madame August ne savait pas qu’il ne pouvait fonctionner qu’avec Windows Xp ! Bref, pour faire fonctionner mon lecteur MP3, j’ai dû m’acheter un ordinateur neuf, avec une version de Windows Xp. Ô ! joie de pouvoir enfin utiliser mon lecteur MP3 donc. Mais cette joie s’est tout de même estompée avec le temps ; c’est que mon nouveau PC (un très gros cube noir bruyant) me servait que pour faire fonctionner le logiciel du lecteur MP3 (et Duke Nukem que j’avais transféré dans le nouveau PC) ; j’ai finis par me lasser d’avoir plusieurs machines à la maison et j’ai fais des heureux ; je me suis débarrassé de mon vieux PC sous Windows98 (donné à un ami) et j’ai donné le gros PC/Windows Xp à ma mère (j’avais préalablement remplis mon lecteur MP3 de musiques). Je n’ai conservé qu’une machine Mac (le portable PowerBook G4 «Titanium», que j’ai aussi donné lorsque j’ai acquis mon portable MacBook Pro).

Mais après bientôt deux ans avec la même musique dans mon lecteur MP3, j’avais comme le goût de renouveler ma discothèque, de mettre la discothèque à jour, avec des nouveautés ou tout simplement, d’autres musiques. Je me voyais mal «squatté» le PC d’un ami et d’arriver chez-lui avec une centaine de CD, en plus du logiciel de Toshiba a installer. Et puis, je ne connais plus personne dans mon entourage direct qui utilise un PC - ou du moins, un PC roulant Xp. Je n’avais d’autre choix que de donner mon lecteur MP3 et de m’acheter un iPod ou bien d’installer Xp dans mon iMac, pour continuer à utiliser le lecteur MP3 de Toshiba. C’est cette dernière option que j’ai choisi.

Et comment roule Windows Xp dans un iMac ? Mieux que dans bien des PC je dois l’avouer. Un vrai charme. Mais attention, j’ai tout de même pas l’intention d’utiliser Windows Xp au quotidien et ce, au détriment de OS X : Windows ça demeure Windows, même dans un Mac ;-)



-- Quelques observations --

Interface logiciel du lecteur MP3.
L’interface logiciel du lecteur MP3 de Toshiba est nul a chier ! Si vous avez l’habitude de chialer contre l’interface de iTunes, c’est que vous n’avez pas vue le logiciel de Toshiba à l’oeuvre. C’est terriblement mal fait, pas intuitif du tout, un peu bogué aussi. Mais qu’est-ce que je ferais pas pour l’amour de la musique - oui, je sais, je suis même allé jusqu’à installer Windows dans mon Mac :-(


Et Duke Nukem ?
Croyez-le ou non, mais je n’aime pas «jouer» à des jeux avec un ordinateur, à une exception près : Duke Nukem (je crois m’en être déjà expliqué dans ce blogue). Ce jeu «stupide» m’a accompagné dans tous mes ordinateurs PC et dans tous mes ordinateurs Mac. Encore aujourd’hui, à l’occasion, il m’arrive de jouer pendant une trentaine de minutes à Duke Nukem 3D, une version pour Mac avec quatre «univers». Et je m’assume entièrement, ne cherchant pas d’excuses bidons pour expliquer la chose.

Trop de troubles pour rien ?
J’aurais pu m’éviter d’installer Windows Xp dans le iMac, en achetant un iPod neuf. Preuve supplémentaire que je ne suis pas vendu à Apple, j’ai préféré conserver mon Toshiba. Et bien que l’interface logiciel soit pourrie, en revanche l’appareil en soi :
- est simple a utiliser ;
- permet de naviguer rapide entre les menus ;
- permet d’encoder la musique de façon a avoir un son de très grande qualité ;
- fonctionne pendant 16 heures sans avoir à être rechargé ;
- permet de personnaliser l’affichage des données sur son écran ;
- permet de lire les donnée en format paysage ou portrait ;
- permet d’importer des photos ;
- permet de faire jouer des diaporamas avec nos photos et notre musique ;
- possède un écran couleurs 240 x 320-pixel, de 2,2 pouces en diagonale ;
- permet de «ripper» (copier) un CD sans avoir à le télécharger au préalable dans son disque dur, d'un seul clic de souris.



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* je lisais plus tot cette semaine que Apple n’a plus rien à craindre de Microsoft - ni a envier. À lire (en anglais) :
http://www.cultofmac.com/microsoft-is-on-apples-side-now/67842#more-67842
** j’ai ma petite idée là dessus : une interface logiciel nul à chier de même qu’un format propriétaire pour la musique . J’en reparlerai plus loin dans le billet.