jeudi 27 septembre 2007
Compte de mots - 27 septembre
Et pourtant, je l’aimais...
Si l’idée de passer une heure et demi de pur ravissement vous intéresse, je ne saurais trop vous recommander la lecture de « Je l’aimais » de Anna Gavalda. Quel beau petit roman.
Vous êtes plusieurs sans doute a connaître « Ensemble c’est tout », le roman qui devait mettre Anna Gavalda sur la carte des auteurs à lire. Mais Gavalda avait déjà fait ses preuves comme romancière avec « Je l’aimais » - son tout premier roman en fait. Sans oublier « Je voudrais que quelqu'un m'attende quelque part », un beau recueil de nouvelles.
Je l’aimais : À la lecture des premières pages, on imagine qu’il s’agira d’un roman dont le sujet principal sera la séparation, mais c’est plutôt d’amour qu’il sera question ici. Je l’aimais aurait pu être cette histoire d’une femme abandonnée avec ses deux petites filles par un mari volage et qui échoue chez ses beaux-parents. C’est plutôt l’histoire du beau-père qui un jour lui aussi, a aimé une « autre » femme, et qui se laisse aller aux confidences, l’espace d’une nuit. Une nuit où il vide son sac et raconte tout : les rencontres, les folies, les moments du bonheur fugaces mais aussi l’amertume de n’avoir jamais fait le saut de tout quitter pour cette femme.
À lire pour tous ceux et celles qui « ont » aimé et hésité, un jour...
Je l’aimais
Anna Gavalda
J'ai Lu, collection : J'ai lu Roman
Poche, 154 pages
ISBN : 9782290340783
CCR : 131.r/GAV
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5 commentaires:
Un livre que je n'arrivais pas à lâcher et pour lequel j'ai pleuré toutes les larmes de mon corps!!!
@naniela
Toi aussi tu as aimée et hésitée... ne réponds pas, c'est trop personnelle j'en conviens.
Quoi, un homme qui aime ce livre !
J'ose à peine y croire !
Le dernier dans le genre que j'avais lu (il y a longtemps) était celui de Marie Laberge dont j'oublies le titre, mais qui se passait à l'Université Laval (et donc, je pouvais voir les lieux en images pendant la lecture).
Oui je l'avoue sans honte et c'est se voiler dangereusement la face que de penser le contraire. Garder les yeux ouverts est le meilleur moyen de veiller sur son amour, je pense. La romance toute rose et toute violette... c'est dans les livres et au cinéma. La réalité est tout autre, faite de hauts très hauts et de bas très bas. Rien n'est jamais acquis définitivement.
Le livre de Marie Laberge... Ce ne serait pas "Quelques adieux"? J'ai aussi été très touchée par ce roman.
@ Mrs Pillsbury
>Quoi, un homme qui aime ce livre !
Ben oui, chu un grand sensible...
@ Naniela a dit...
>La réalité est tout autre
Je suis tout à fait d'accord avec toi
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