mercredi 12 novembre 2008

Compte de mots - 12 Novembre






Jeff Filion et la radio X

Mauvais. Très mauvais. C'est le mot qui me vient spontanément à l'esprit en refermant cet essai intitulé «Jeff Fillion et le malaise québécois», paru chez Liber. Et c'est bien dommage que l'auteur (Jean-François Cloutier) soit tombé dans du «Québec bashing» car l'idée de mieux comprendre le phénomène Jeff Filion et la Radio X était fort intéressante. Mais pouvions-nous nous attendre à autre chose venant d'un auteur Montréalais qui de toute évidence, n'a pas mis les pieds à Québec depuis une décennie au moins ! Avant de lire cet essai, j'aurai répondu oui, sans hésiter. C'est que je pensais que nous étions ailleurs, que nous étions passé à autre chose. Mais il semble que non.

J'aurai pu passer beaucoup de temps à relever les imbécillités, les approximations et les idées toutes faites de l'auteur sur Québec, mais j'ai décidé de ne pas mettre d'effort là-dessus. C'est inutile et vain. Je vais plutôt me contenter de ne pas vous recommander la lecture de ce livre. Les éditions Liber nous avait habitué à plus de rigueur dans le passé. Beaucoup plus de rigueur. Faut croire que les éditeurs n'ont pas une bonne connaissance de Qu.bec car ils n'auraient pas passé passé ce «Québec bashing» digne d'un Réjean Tremblay du journal La Presse.

Tiens, une question pour monsieur Cloutier : pourquoi faut-il toujours insister sur ce qui divise plutôt que ce qui uni ?

«Jeff Fillion et le malaise québécois» (essai)
Jean-François Cloutier
Liber
150 pages
ISBN : 9782895781578

2 commentaires:

Les tourneurs de page a dit...

Pour ta dernière question: probablement parce qu'il y a rien qui unit .....

Bob August a dit...

Faux ! J'ai autant d'amis à Montréal qu'à Québec. Et je ne suis pas le seul. Il y a donc forcément des choses qui nous unissent, non ? Mais c'est tellement plus facile de miser sur ce qui divise, tellement lus facile de critiquer, c'est tellement dans l'air du temps aussi - juste à regarder nos politiciens, par exemple. Plus facile donc de miser sur ce qui divise, mais ça dénote aussi un sérieux manque de vision. Tiens, ça me fait penser au fameux cri : «diviser pour mieux régner» : tant qu'on s'engueule, nous n'agissons pas et ça, ben ça semble faire l'affaire des lâches.