Littérature de prétention
J’ai enfin terminé « À la hauteur de Grand Central station je me suis assise et j’ai pleuré ». Et j’ai franchement détesté, profondément détesté comme je déteste toute cette littérature de prétention, de mots qui ne veulent rien dire. Un ensemble de mots, de phrases vides. Tout le texte est tellement hermétique que tout au long du livre, je n’ai jamais eu le sentiment que Smart s’adressait à moi le lecteur, mais plutôt à elle et à elle seule. J’avais parfois l’impression que Smart tentait de tendre vers l’autre (le lecteur). Quelle tentait de lui faire comprendre son désarroi, mais non ! C’était trop peu trop tard. J’ai refermé le livre avec soulagement, sachant que j’allais trouver mieux, beaucoup mieux, dans mes récentes acquisitions.
J’hésite à me lancer immédiatement dans « De la démocratie en Amérique » de Tocqueville (983 pages sur deux tomes en format poche) ou le recueil de nouvelle de Kerouac (Le vagabond solitaire) ou encore, « Le piéton de Paris » de Léon-Paul Fargue. Ah ! décision, décision… ;-)
« À la hauteur de Grand Central station je me suis assise et j’ai pleuré »
Elisabeth Smart
Traduction de Hélène Filion
Guernica éd.
ISBN : 978-2-89135-049-5
CCR : 111.re/SMA
(épuisé dans cette édition)
S'abonner à :
Publier des commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Publier un commentaire