mardi 27 mars 2007
Compte de notes - 27 mars
vendredi soir dernier, j’ai acquis neuf (9) disques compact. Neuf disques, tous sur étiquette Naxos. Pourquoi Naxos. Outre ses prix* Naxos ose, ce que ne font plus les grandes maisons de disques classique - à cause, semble t-il, de la fameuse crise dans l’industrie du disques. Comment, vous ne saviez pas ? Ben oui, c’est l’industrie du disque elle-même qui l’affirme : c’est la faute des p’tit criss qui téléchargent illégalement de la musique en MP3… euh ! des p’tit criss qui téléchargent Beethoven et Mozart en MP3 ? Vraiment !
Naxos donc, ose. Ose Quoi ? Naxos ose sortir des sentiers battus des « grands compositeurs » et des « grandes oeuvres » pour nous faire découvrir des composteurs ou des oeuvres que le temps, ce grand faucheur des mémoires, aura quasiment effacé.
Quelques exemples de disques Naxos, au hasard dans ma discothèque (je possède plus de 125 disques compact de cette étiquette) :
- La version pour deux pianos des « Planètes » de Gustav Holst (en fait, c’est la version originale. La version orchestrale est venue plus tard).
- Le concerto pour violon Opus 61 dans sa version pour piano et orchestre (Opus 61a) de L.V. Beethoven
- L’intégrale des transcription par Brahms de ses oeuvres, pour piano quatre mains, en 17 volumes.
- Une intégrale - en cours - de l’oeuvre complète pour orgue de Max Reger
Naxos ose aussi en nous permettant de « redécouvrir » des compositeurs oubliés. Des compositeurs du temps de Mozart comme Carl Cannabich, Joseph Martin Kraus, Franz Ignaz Beck, Carl Ditters von Dittersdorf, Franz Xaver Dussek, Leopold Hofmann… Autant d’inconnus qui en leur temps, furent célèbre – certains plus que Mozart de son vivant !
Deux exemples encore : je savais qu’en son temps, Clara Schumann (la femme du compositeur Robert Schumann) était considérée comme une virtuose au piano. Mais je ne savais pas qu’en plus, elle composait. Naxos nous offre son concerto pour piano et un trio pour piano. Si l’interprétation n’est pas des plus profondes, ce disque a le mérite de nous faire connaître des oeuvres de celle qui fut tout sa vie, la femme de Robert Schumann.
Charles Avison avec ses 12 concertos Opus 6 est considéré par le New Grove dictionnary of music and musicians comme le plus important compositeur anglais de concerto du 18e siècle ! Charles Avison, ça vous dit quelque chose ? Allez, soyez franc ; la réponse est non. Et c’est pas chez EMI ou DG que vous allez entendre Charles Avison (ou Joseph Martin Kraus, Franz Ignaz Beck..).
Un bémol cependant. Naxos est capable du meilleur comme du pire. Prenez le temps d’écouter les disques avant d’acheter. Informez vous et jetez un oeil dans leur catalogue.
Liste de mes acquisitions de vendredi :
Johannes Brahms Volumes. 15, 16, 17 transcription pour piano quatre mains
Edward Macdowell Concertos pour piano Nos. 1 et 2
Mozart symphonies Nos. 19, 20, 37
Mozart symphonies Nos. 21, 24, 26 (interprétation un peu faible de la 24e)
Max Reger intégrale des oeuvres pour orgue Vol. 7 (Reger est un véritable mystique. Ses pièces pour orgue sont très intenses)
John Field Concertos pour piano 5 et 6 (vol 3)
John Field Concertos pour piano 1 et 3 (vol 1)
Je crois que je ferai bientôt un billet sur mes « coups de coeur » Naxos, avec commentaires et références.
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* chez HMV, la quasi totalité des disques Naxos sont à 3 compact disques pour 22$
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