mercredi 26 décembre 2007

Compte de mots – 26 décembre




« Je sais que toutes ces balivernes viennent des livres... »
- Cecilia Stefanescu, Liaisons morbides, P. 140

Ce livre – dont le titre en roumain est « Liaisons pornographiques » - n’est ni pornographique ni morbide. N’empêche, il n’est pas passé inaperçus dans la Roumanie natale de la jeune romancière. Scandaleux pour les uns, acclamé par les autres, le roman raconte l’histoire d’une jeune femme – on ne connaît pas son nom – qui quitte sa ville de province pour Bucarest avec la belle Alex, son amie de coeur. Mais bien avant l’expérience de la « dope », de l’alcool et du sexe, c’est de liberté que sont éprises les deux filles : liberté de penser et d’agir, loin des conventions et surtout, loin de la rectitude politique. Elles vont aussi faire l’expérience de la séparation, des excès, de la vie en groupe, de moments de solitude.

Dans le livre, on se promène allègrement, passant du présent au passé. Le procédé n’est pas nouveau et Cecilia Stefanescu ne renouvel pas le genre. Pourtant, on s’attache à son écriture. On s’attache aussi à la narratrice. Le propos n’est pas toujours clair, mais l’aventure intéressante. Voilà un livre qui devrait plaire à notre amie Blanche de Paris...

Liaisons morbides, Cecilia Stefanescu
Traduit du roumain par Laure Hinckel
Editions Phébus, Collection D'aujourd'hui Étranger
170 pages
ISBN : 978-2752901446

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