mardi 1 mai 2007

Compte de mots - 1er mai

Où il est question de BD... - même si je n’y connais rien

Je ne suis pas un amateur de BD. Mais alors là, pas du tout. En fait, j’avoue en toute modestie ma grande ignorance du monde de la BD. Comme bien des gens sans doute, j’ai lu Tintin et Astérix. J’ai aussi lu Spirou. Mais c’est pas mal tout. Heureusement pour moi, LE maître incontesté, LA référence de la BD au Québec (dans mon livre à moi en tout cas) s’avère être un ami de Québec - Salut Ô Michel. Et lorsque je passe par Québec, j’ai toujours la chance de tomber sur quelques bonnes BD mises de coté par Michel. Et mon dernier séjour à Québec n’a pas fait exception. C’est ainsi que j’ai lu avec beaucoup d’intérêts le tome 1 et 2 de « Black OP » de Desberg et Labiano (chez Dargaud).

L’histoire débute en 1945. Le jeune Floyd, 4 ans, apprends que les « méchants » Russes viennent de tuer son père. À partir de ce moment, Floyd promet de venger sa mort. Été 1967. Floyd, nouvel agent de la CIA avec son copain d’enfance (Trent) se voit confier une première mission en Inde, en pleine Guerre Froide. Mais Trent et Floyd auront un destin bien différent. Alors que Trent ne sera jamais un espion - et profitera des « amis » de son père pour s’élever dans l’administration de la CIA, Floyd restera toujours un agent de « terrain » (le détail n’est pas anodin...). Floyd doit négocier avec un petit mouvement de rébellion en Russie, sous la gouverne de Vladen Nechkov, un agent russe « trouble » qui aura un rôle important à jouer dans la déstabilisation du régime communiste, telle que voulut par les USA. Mais en fait, la CIA qui pensait financer des fauteurs de troubles dans l’échiquier russe, finance plutôt ce qui allait devenir la mafia Russe. Est-ce donc dire que la CIA aurait joué un rôle dans l’émergence de la mafia Russe, cette mafia réputée pour être la plus violente et surtout, mondialement enracinée ?

Ce récit d'espionnage américano-soviétique est habillement monté, avec des « flash-back » et de retour dans le présent très crédible. Je recommande fortement aux amateurs du genre.

Mais Michel ne m’avait pas dit qu’il y avait un troisième tome... Je suis donc là à me ronger les ongles jusqu’au sang, en attendant de lire la suite de l’histoire dans le tome 3...

Black OP (tomes 1 et 2) Scénario de Stephen Desberg. Dessin de Hugues Labiano.


Black OP, Tome 1
Dargaud éditeur, 48 pages
ISBN : 9782205054910









Black OP, Tome 2
Dargaud éditeur, 48 pages
ISBN : 9782205056877

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