mercredi 21 novembre 2007

Le livre électronique - 21 novembre

Le... livrel ?!?

Après le courriel pour le courrier électronique, le livrel comme appellation pour le livre électronique ? Nos amis français vont encore une fois se payer notre tête avec nos néologismes. Remarquez, en France on parle plutôt de... eBook ; ça fait pas français, mais c’est tellement plus coooool ;-) Devinez qui se paie la tête de l’autre maintenant ;-)
Noooon ! je n’ai pas l’intention de partir un débat sur la langue ou sur l’utilisation de l’anglais pour des produits du monde de l’informatique. Surtout pas. Non, je voulais seulement souligné la présence de plus en plus grande du livre électronique autour de nous. Quoi, vous n’en savez rien ? Vous ne l’avez pas ? Pire, vous ne l’avez pas vu ? Pourtant, le « eBook reader » de Sony (qui ressemble a un organisateur de poche - ou PDA) existe depuis un an ! Et lundi, c’était au tour d’Amazon de sortir sa version du livrel : le « Kindle » (on dirait le croisement entre une calculatrice et un téléphone). Pas étonnant que vous n’en sachiez rien, car je vous entends d’ici dire qu’ il n’y a rien pour battre le livre tel qu’on le connaît aujourd’hui - et depuis 550 ans - qu’il est impossible de faire mieux et plus pratique, bla bla bla !
Vous savez quoi, je suis plutôt d’accord avec vous. Car après tout, avec un livre, il suffit d’un peu de lumière et d’un peu de paix et hop ! nous voilà prêt à lire : debout dans le métro, assis au pied d’un arbre, couché dans son lit. Ailleurs aussi ;-) Tandis qu’avec un livrel, faut s’assurer de pleins de trucs dont celui d’avoir le bon livre dans son appareil, s’assurer que la batterie est bien chargée. Et puis, avec le livrel, terminé le plaisir de bouquiner en librairies : on se branche à l’ordinateur - bon, encore un truc à brancher - et hop, on télécharge qui un livre, qui un journal, qui une revue !

Mais n’oubliez jamais ceci ; il y a dix ans, personne n’aurait pu prédire qu’une « petite » compagnie d’ordinateur (qui n’occupait même pas 5% du marché mondiale des ordinateurs), allait débarquer sur le marché avec une petite machine qui allait révolutionner (pour le meilleur ou pour le pire) le monde de la musique : j’ai nommé Apple et... le iPod. Personne ne prévoyait qu’une si petite machine permettrait d’embarquer autant de musiques, des vidéos, sans compter la balladodiffusion. Pensez-y : il suffirait que quelqu’un nous arrive avec un truc aussi « sexy » que le iPod, mais pour les livres, pour venir tout bouleverser. Il suffirait que cette machine puisse lire un format universel (comme le MP3 pour la musique) pour y arriver. Au fond, il suffirait de si peu. Pensez-y et vous comprendrez pourquoi en ce moment, de grands joueurs mondiaux comme Amazon et Sony tentent d’imposer « leur » livrel. Mais à mon avis, leurs efforts, quoi que louables, sont voués à l’échec pour l’instant ; j’ai « joué » avec le livrel de Sony vendredi dernier et c’est tout sauf excitant.

« Encore un domaine qui mériterait qu’Apple s’en
mêle, parce que tant que l’objet ne sera pas beau et
plus fonctionnel que le livre lui-même, il ne se passera
pas grand chose.
»
- Carl-Férdéric De Celles (au sujet du « Kindle »)
http://www.circacfd.com/?p=1687

Aujourd’hui, impossible de concevoir le monde de la musique sans l’apport d’Apple et de son iPod. Qui sait si un jour prochain, on dira pas la même chose d’un livrel... Mais je ne pense pas que se sera forcément Apple qui arrivera avec Le livrel que tous voudront avoir : comme dans le cas du iPod d’Apple, c’est peut-être un joueur qui n’est absolument pas relié au monde du livre qui va se manifester...

Septique malgré tout ? Je vous laisse sur cette petite statistique :
Une personne sur 65 dans le monde aurait un iPod. Pas un « vulgaire » baladeur MP3 ; un iPod...


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