Non, depuis quelques semaines, on m’offre des « mortgage » (hypothèques), des prêts, du financement facile. On m’écrit aussi pour me dire que ma demande d’hypothèque est accepté ou que ma demande de prêt est accepté. Bref, plus l’économie va mal, plus je reçois ce genre de pourriels. Pas une seule fois je n’ai succombé. Pas une seule fois je me suis laissé avoir. Je ne suis pas plus malin qu’un autre pour autant ; c’est que tous les courriels sont... en anglais. Et l’anglais, je ne l’utilise que dans le cadre de mon travail. Jamais dans mes loisirs. Donc, aucune raison pour recevoir un courriel en anglais d’amis ou de connaissances. Alors aussitôt reçu, aussitôt détruit. On passe à un autre appel... De plus, je n’ouvre jamais un courriel si l’adresse m’est inconnue.
Mais un petit malin m’a fait hésiter. Oh ! pas plus de trois ou quatre secondes cependant. C’est que pour une fois, le message était en français et qu’il m’indiquait que j’avais envoyé un message avec une adresse invalide (cliquer sur la photo). Mais malin (ou méfiant) comme deux, j’avais sous les yeux trois indices me laissant croire qu’il s’agissait d’un « faux » message :
1. Adresse invalide
Il m’est arrivé - pas souvent - de ne pas écrire correctement l’adresse de courriel d’un destinataire. Lorsqu’un courriel « rebondit » dans ma boite de courriel, ce n’est jamais avec la mention adresse invalide.
2. [pas de sujet]
J’écris toujours un sujet. Quelque chose qui va permettre au destinataire de savoir que c’est bien moi.
3. La taille (poids) du courriel (3 Ko)
Mes courriels, mêmes si ils sont toujours en format TXT (jamais de HTML) font toujours plus que 3Ko. Toujours. Même pour une simple petite réponse.
Qui plus est, un courriel qui rebondit dans ma boîte de courriel draine avec lui non seulement mon propre message, mais tout un tas de scories (messages d’erreurs entête, etc. adresse IP, date , heure, nom du serveur, return path, etc.) qui à lui seul fait plus de 3 Ko.
Soyez vigilants !
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