dimanche 7 octobre 2007

Carnet de vacances – 07 octobre

Acquisitions et promenade

Petite promenade au centre-ville ce midi et arrêt obligé chez HMV. J’ai acquis les disques suivants :

1) L. V. Beethoven, Concerto pour piano no. 5 et sonate no. 28
Hélène Grimaud, piano, la Staatskapelle Dresden sous la direction de Vladimir Jurowski – étiquette Deutsche Grammophon
2) Antonin Dvorak, Piano quatre mains, Vol. 1
Silke-Thora Matties et Christian Köhn piano
Étiquette Naxos
3) Antonin Dvorak, Piano quatre mains, Vol. 2
Silke-Thora Matties et Christian Köhn piano
Étiquette Naxos
4) Charles Ives, Symphonie No. 3
Northern Sinfonia sous la direction de James Sinclair
Étiquette Naxos
5) Steve Reich, Phases (coffret de cinq CD)
Rétrospective des oeuvres de Steve Reich chez Nonesuch
(musique dite du XXe siècle)

Je vous rassure, je ne cultive pas le pas le culte Hélène Grimaud, comme certains le font. Mais j’aime profondément ce que cette artiste fait en général. J’ai même eu la chance de l’entendre en concert le 06 janvier 1999, dans le cadre des « Grands concerts » avec l’OSM : son interprétation du quatrième concerto pour piano et orchestre de Beethoven était tout simplement splendide (et son enregistrement de ce même quatrième concerto avec Kurt Masur et le New York Philharmonic est une pure merveille). Mais impossible d’en dire autant du chef invité qui lui, était carrément pourri.
Naxos est capable du meilleur comme du pire. Chez Naxos donc, pas de place pour le moyen-terme en musique. C’est pourquoi je choisi avec circonspection les disques de cette étiquette dite populaire (lire : bas prix). Sur plus d’une centaines de disques Naxos à la maison, je suis mal tombé sur un seul disque ; ma moyenne est donc assez bonne ;-)
Finalement, j’ai opté pour le coffret Steve Reich – même si je possède déjà un des cinq disques – car me procurer individuellement les autres disques de ce grand compositeur du XXe siècle m’aurait coûté près du double du prix du seul coffret. Ah ! oui, j'allais oublier ; si vous n'aimez pas la musique de Philip Glass, vous n’aimerez pas celle de Steve Reich...


J’ai poursuivis ma ballade dans le centre-ville puis, je me suis dirigé vers le mythique Plateau Mont-Royal, à la librairie Gallimard. J’ai acquis :

1. « Bourgault », Jean-François Nadeau (c’est un cadeau)
biographie, LUX éditeur.
2. « Lettre à D. histoire d’un amour », André Gorz
récit, Galilée.
3. « C’est quand le bonheur », Martine Delvaux
roman, Héliotrope.
4. « J’étais derrière toi », Nicolas Fargues
roman, Folio.
5. « 44 Scotland Street », Alexander McCall Smith
roman, 10/18.

Comme je lirais pas le « Bourgault », je n’en dirai rien de plus – non mais, c’est un cadeau ; je vais tout de même pas le lire avant de le donner ! Et puis, de toute façon, il est déjà enveloppé (merci J., ami, libraire et homme aux multiples talents).
Dès que j’ai appris la mort de André Gorz et de sa femme, j’ai passé la commande du livre à mon ami libraire. Le livre est pas donné, (25,95 $) mais je pense que le livre est la clef qui explique le geste de Gorz et sa femme...
C’est en lisant « Le libraire » (www.lelibraire.org) que je suis tombé sur une courte critique du livre de Martine Delvaux.
Ça fait plus d’un an que j’attendais la sortie en poche de « J’étais derrière toi » ; c’est maintenant dans la poche (jeu de mots ici...)
Finalement, c’est suite à une critique du livre chez une blogueuse-lectrice (mais j’ai oublié qui !) que j’ai décidé de commander « 44 Scotland Street ».


Maintenant, les comptes :-(

10 commentaires:

Mrs Pillsbury a dit...

Il n'y a rien de tel pour me rappeller combien je ne suis pas cultivée en ce qui à trait à la musique classique. J'ai beau essayer de ressentir la motivation et surtout, le plaisir que tu as dû avoir à te procurer ces oeuvres, rien à faire, c'est du chinois pour moi. Pas que je sois insensible au charme de notes - d'ailleurs j'adore les cordes - mais je ne m'y connais pas du tout. J'y vais au feeling, à l'émotion. Si j'entends quelque chose qui me plait et me fait vibrer, je l'achète, quétaine ou pas.

Lucie a dit...

Intéressante mouture. Côté musique, je ne suis pas nécessairement d'accord que si on aime Glass, on n'aime pas Reich. Les deux parlent à des niveaux différents, presque à des parties différentes du corps. Je suis impressionnée par contre par ton choix des oeuvres pour piano quatre mains de Dvorak, un répertoire magnifique mais trop peu connu (à part quelques-unes des danses, bien sûr). Il y a quelques années, j'avais joué certaines des Légendes en concert et j'avais découvert un univers magnifique.
Pour le Gorz, oui, le livre t'éclairera sur le geste... constat d'un amour fou plutôt qu'ode à la femme aimée. Je ne sais plus ici s'il faut parler de courage ou de folie...

Bob August a dit...

> combien je ne suis pas cultivée
> en ce qui à trait à la musique
> classique
À mes yeux, que ta culture de la musique dite classique soit bonne ou ordinaire, ça n’a aucune espèce d’importance ; je ne mesure pas l’importance d’une personne à la somme de ses connaissances. Tu avoues ne pas connaître grand chose à la musique dite classique ? Considère toi chanceuse car imagine tout ce que tu as encore à explorer... Lorsque je parle de musique, de livres – ou autres choses – c’est toujours pour la plaisir de partager, jamais pour montrer ma supériorité ou ma grande culture (ma culture, quel mythe). Et puis, je garde toujours en tête cette phrase :
la culture, c’est comme la confiture ; c’est lorsqu’on n’en a pas beaucoup qu’on l’étend ;-0
> je l'achète, quétaine ou pas
C’est quoi être quétaine ? aimer Céline Dion ? Nous avons le droit de ne pas aimer ce qu’elle fait, mais refuser de lui reconnaître du talent, c’est de l’hypocrisie. Et coté quétaine je donne pas ma place : j’aime Beau Dommage et Harmonium - hum... on dirait un coming out musicale ;-)))

Bob August a dit...

@ Lucie
Tout d'abord, bonjour.

> si on aime Glass, on n'aime pas Reich
« J’ai pas dit ça ! » (dixit Coluche) ;-)
Ce que je voulais dire c’est que si quelqu’un aime pas le type de musique de Philip Glass (qui est tout de même plus accessible avec ses musiques de films) ben qu’il aimerait probablement pas la musique de Steve Reich. Par contre, tu as tout a fait raison de souligner les différences (et elles sont nombreuses) entre les deux compositeurs. Et paradoxalement, ils ont tous deux puisés dans les mêmes sources : curieux...

> des oeuvres pour piano quatre mains de Dvorak
Il existe tout un répertoire trop peu connu d’oeuvres pour piano. Je ne puis passer sous silence deux ou trois choses :
1. The Planets de Holst, dans sa version pour deux pianos (version de Holst lui-même, il est important de le souligner).
2) Le concerto pour violon en ré majeur de Beethoven dans sa version pour piano (Op. 61a)
3. les oeuvres de Brahms, transcrits par Brahms lui-même pour le piano quatre mains (17 volumes chez Naxos).
Ou encore les concertos pour piano de John Fields, les amusantes pièces pour piano de Joseph Martin Kraus...
Toujours pour le clavier ; que dire des oeuvres pour orgue de Max Reger, de Pachelbel...

> constat d'un amour fou plutôt
> qu'ode à la femme aimée
C’est ce qu’on m’a dit effectivement.

> s'il faut parler de courage ou de folie...
Échec peut-être ?

Jules a dit...

Il faut lire la série "Mma Ramotswe détective" de McCall Smith. Un petit voyage au Bostwana à peu de frais!

Bob August a dit...

@ Jules ; je connais pas du tout. Je vais faire quelques recherches pour me documenter - merci du tuyau !

Au fait, j'ai toujours pas retrouvé grâce à QUI j'ai acheté le roman de McCall Smith... Je me souviens seulement que c'est le blogue d'une lectrice !

Lucie a dit...

Mea culpa... j'ai lu un peu trop rapidement sur Glass/Reich. Comme il manquait le « ne » j'ai lu « si vous aimez la musique de Philip Glass, vous n'aimerez pas celle de Steve Reich ». Oups!
Pour Brahms, oui, en effet, il présentait d'abord ses oeuvres en quatre mains pour s'assurer qu'elles se « tenaient » avant d'investir de nombreuses heures dans l'orchestration ou la réécriture pour ensemble de chambre (comme dans le cas du sublime Quintette en fa mineur, par exemple).
Merci pour le tuyau de Holst, je ne connaissais pas cette version!

Bob August a dit...

@ Lucie

Si tu as besoin de la référence chez Naxos pour le Holst (ou les Brahms), tu n'as qu'à me faire signe...

Lucie a dit...

En fait, ce que je voudrais, c'est plutôt la partition. ;-)

Bob August a dit...

La partition est conservée à la bibliothèque du Royal College of Music de Londres, dans South Kensington - tu vois, suffisait de demander ;-)