vendredi 19 janvier 2007

Compte de mots - 19 janvier 2007


J’ai débuté hier, avec beaucoup de plaisir, « Le naïf amoureux » [1]. C’est vraiment amusant. Le ton, la narration, le personnage, tout m’enchante. Vraiment. Hélas, j’ai dû m’arrêter au tiers du livre (pour cause de sommeil). Il me tarde de m’y replonger - dès ce soir ?
C’est donc l’histoire de ce grand naïf, mal fait pour la vie moderne ; à l’ère de la voiture et de la vitesse, il roule encore avec sa vieille bicyclette. Il trouve dommage que le néon ait fait place à la suspension dans la salle à manger. Mais voilà que ce naïf tombe amoureux de la fille du pharmacien qui elle s’est fait... comédienne plutôt que pharmacienne ! Pour lui, c’est assez incompréhensible ! C’est avec beaucoup de bonheur que le lecteur plonge dans cette histoire .

Mais au fur et à mesure que je progressais dans la lecture du livre, un sentiment de « déjà lu » grandissais en moi. Puis, à la page 26, j’ai eu comme un éclair : ça ressemble au livre « Le déjeuner du lundi » de Jean Dutourd, que j’avais beaucoup aimé. Mais je n’étais pas tout a fait satisfait de ma « trouvaille ». Puis, à la page 30, ça m’a frappé encore plus fort ; dans son ton, son humour, l’histoire avait une parenté directe avec « Paris au mois d’août » de René Fallet (j’y reviendrai un autre jour car « Paris au mois d’août » est un roman qu’il faut relire). N’allez pas croire qu’il y ait eu repiquage d’idée d’un coté ou de l’autre. Je ne crois pas. Je crois plutôt à une parenté d’esprit, de ton, d’humour.

Bref, si à une certaine époque, vous avez aimé « Paris au mois d’août », vous aimerez « Le naïf amoureux » de Paul Guth.

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[1] « Le naïf amoureux » de Paul Guth
Editeur : Librairie Générale Française (LGF)
Collection : Le Livre de Poche, no. 2336
255 p. Paris, 1968
tranche rouge , in 12

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