mercredi 17 janvier 2007

Compte de mots – 17 janvier 2007



J’ai débuté et terminé lundi « L’homme multiplié » de A.E. Van Vogt [1]. L’idée de départ, quoi que pas nouvelle, est fort intéressante. C’est l’histoire de Steven Masters, un être riche, prétentieux, lâche, menteur, persuadé de sa supériorité en toutes choses et sur les êtres en général, surtout les femmes. Contraint de participer a l’exploration de la planète Mittend. Mais dès le pied posé sur la planète, il se retrouve instantanément plongé dans le corps d’un homme sur terre à qui Masters a fait du mal par le passé. J’imaginais que le reste serait à l’avenant ; qu’il passerait d’un corps à un autre, essayerait de découvrir le pourquoi de la chose, comment arrêter le passage d’un corps un autre, bref, je m’attendais à quelque chose comme du repentir pour le mal passé, mais pas du tout : Van Vogt va plutôt s’inventer une histoire de « MÈRE » (les capitales sont de lui), une espèce de Mater materia universelle. Dans cette histoire, il y aura aussi un méchant qui poursuit Masters dans le but de le tuer - et Masters, ayant l’instinct plus fort qu’un James Bond, s’en sortira chaque fois ! Bref, une histoire qui se complique au fur et à mesure que l'on avance dans le livre et une fin totalement décevante.

Dommage car je le répète, l’idée de départ était bonne.
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[1] « L’homme multiplié » de A.E. Van Vogt
Traduction de « The man with a thousand names » de Michel Deutsch
Éditions J’ai Lu, no. 659. 190 p.

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