mercredi 17 janvier 2007

Compte de mots – 17 janvier 2007




Elle ne connut pas la gloire. On pourrait même dire qu’elle connut surtout les défaites, principalement en amour. Son oeuvre est brève. Une des plus brève de la littérature française du XXe siècle : une nouvelle autobiographique, attribué un temps à Paul Valéry, et six poèmes. Puis ce journal [1] qui n’était pas destiné à être publié, et que j’ai commencé à lire peu avant noël. Son journal, Catherine Pozzi le débute dès l’âge de dix ans. Elle y décrits ses doutes, ses crises, son découragement, sa constante recherche de l’identité, de l’équilibre, pour finalement s’avouer vaincue.
Sa relation amoureuse - et tumultueuse - avec Paul Valéry était voué à l’échec. Valéry le savait, Catherine Pozzi aussi. La relation devait tout de même durée huit ans. Huit années difficiles qui ont sans doute miné la santé précaire de Catherine Pozzi.

La lecture de son journal n’est pas toujours facile. Mais faut-il le rappeler, il n’était pas destiné à être lu par d’autres yeux que les siens.

Esprit rationnel et en même temps mystique, Catherine Pozzi ne devait pas survivre à « l’échec » de sa vie. Elle est morte un peu oublié de tous à Paris, en 1934.

Curieux ? Je vous recommande fortement la lecture d’un article – non signé – chez esprits nomades, suivi d’une bibliographie intéressante, quoi qu’incomplète [2].

[1] « Journal 1913-1934 » de Catherine Pozzi
Éditions Phébus, collection Libretto
798 p. Paris, 2005
ISBN : 978-2-7529-0044-9

[2] http://www.espritsnomades.com/sitelitterature/pozzi.html

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