dimanche 21 janvier 2007
Compte de notes – 21 janvier 2007
Écoute ce matin de la Sonate Opus 5 et du Klavierstücke, Opus 3 de Richard Strauss, admirablement interprété par Glenn Gould. Quelle fougue, quelle intensité aussi. Si vous êtes de ceux que les borborygmes de Glenn Gould agacent, évitez ce disque. Mais pour les autres, ne boudez pas votre plaisir. La musique est très mélodieuse, chaleureuse même. Et tout le talent de Gould est mis a contribution dans ces deux pièces de jeunesse de Strauss (l’opus 5 fut composé alors que Strauss n’avait que... seize ans!).
C’est un doux mélange de Beethoven, de Mendelssohn, de Schumann et de Brahms. C’est une belle expérience musicale. Un beau rendez-vous.
Ce disque, Gould ne devait pas l’entendre de son vivant ; le disque ne sortira qu’en 1984 [1].
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[1] Contrairement à la croyance populaire, Glenn Gould n’a pas débuté ni terminé sa carrière discographique avec les enregistrements mythiques des Variations Goldberg de Bach (1955 et 1981). L'engregistrement du Strauss, du moins pour la Sonate Opus 5, est bel et bien le dernier enregistrement de Gould, terminée le 3 septembre 1982, au RCA Studio « A » de New York (l’opus 3 fut enregistré en avril et août 1979). Voir « Discography » de Nancy Canning dans l’excellente biographie que Otto Friedrich a consacré à Glenn Gould intitulée « Glenn Gould, a Life and Variations » (Lester & Orpen Dennys Publishers).
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