dimanche 28 septembre 2008

Compte de mots - 28 Septembre


J'ai terminé hier «Le train était à l'heure» de Heinrich Böll. Écrit à la toute fin des années 1940, le roman raconte l'histoire d'un soldat allemand (André) qui repart au front en train, après une permission, tout en ayant la certitude qu'il mourra avant son arrivée. Il rencontre deux autres soldats, aux histoires assez tristes, et les suit dans une virée en Pologne. André croise une prostituée qui travaille pour la résistance polonaise et se confie entièrement à elle. On s'en doute, cela finit mal ; mettons la littérature allemande de cette période est rarement optimiste. Mais c'est bien écrit, dans un style simple. L'histoire n'est pas banale et se passe le plus clair du temps dans le train, qui se dirige vers le front Russe.

Le livre que j'ai entre les mains a été imprimé en 1954 et est en très bon état, ce qui est étonnant pour un livre qui a 54 ans. C'est un peu plus que moi et beaucoup plus que vous.

L'auteur a de nombreux points communs, tant au niveau personnel qu'artistique, avec l'écrivain François Mauriac.


«Le train était à l'heure»
Heinrich Böll
Traduit de l'allemand par Colette Audry
Éditions Denoël, 1954 pour cette édition
244 pages, Paris
141.r/BOL


(photo de l'auteur)

Aucun commentaire: