Il aura fallut plus de 300 plaintes avant que le réseau anglais de Radio-Canada ne formule des excuses et une rétractation, pour avoir affiché dans son site Internet un billet un peu hallucinant et aux propos franchement déplacés. Non, mais vous imaginez ça, plus de 300 plaintes avant d'avoir une réaction ! En plus, au début de cette affaire, la CBC défendait même sa journaliste. Et qu'est-ce que l'on reprochait à cette journaliste ? Pas grand chose aux yeux de la CBC faut croire :
des affirmations non fondées et des propos diffamatoires et offensants envers la co-listière de John McCain (Sarah Palin) qui, selon la journaliste, attire les votes des «white trash vote», avec sa version soft du «look actrice pornographique». On le sait, les observateurs de la scène politique - et les démocrates - se sont empressés de souligner l'absence d'expérience de Mme. Palin pour la fonction qu'elle aimerait occuper, mais de là à stigmatiser une partie de la population des États-Unis (les «petits blancs pauvres») et de traiter Mme. Palin de version soft de look d'actrice pornographique...
C'est le problème avec nos institutions ; l'absence d'éthique. Cette absence d'éthique (ce n'est pas un faux pas) se généralise. Et dire que la CBC cautionnait les dire de la journaliste ! Il aura fallut que plus de 300 personnes se plaignent pour le la CBC bouge. Et après ça, les journalistes se demandent pourquoi ils sont juste derrière les politiciens et les vendeurs d'autos dans l'indice des gens en qui nous n'arrivons plus à faire confiance !
Biographie de l'auteure de cette bourde.
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