samedi 9 août 2008
Compte de mots - 09 Août
Complainte de l'homme-adolescent qui refuse de s'assumer
Ce roman n'est qu'un looooog monologue, avec une une histoire sans grand intérêt - ou presque - et un narrateur qui pleure sur un amour perdu (par sa faute en plus) et qui n'a de cesse de se regarder le nombril. C'est une autre histoire de complainte, d'un homme qui ne sait pas ce qu'il veut. Je sais pas pour vous, mais moi je déteste.
Vous aurez compris que je n'ai vraiment pas aimé "Je suis derrière toi" de Nicolas Fargues. En fait, la seule chose qui sauve le roman, c'est son histoire d'amour avec Alice. Pour le reste, c'est d'aucun intérêt. Aucun. Je vais même pas revendre ou donner le livre ; il vient de trouver sa place au fond du bac de recyclage.
Nicolas Fargues
"J"étais derrière toi"
Folio, No. 4583
9782070342563
CCR : 131.r/FAR
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7 commentaires:
Ouf! Quant un livre est bon pour le recyclage, cela veut tout dire!
;-)
Moi j'ai plutôt aimé... tu jettes des livres?! Je suis offusquée!!!
@grominou
Tu as bien compris ma ligne de pensée ;-)
@jules
je ne jette pas les livres, mais exceptionnellement, lorsque j'ai détesté profondément un livre, je préfère le mettre au recyclage, question de ne pas contaminer mes vidanges ;-))
Entièrement d'accord avec toi!!!
J'ai découvert cet auteur avec son dernier livre, Beau Rôle, que j'ai trouvé plein de petites choses drôles et bien vues, et qui m'a donné envie d'en lire plus.
J'ai donc acheté 'J'étais derrière toi' pour le titre alléchant, et quelle déception!!!
Le livre a trouvé sa place dans la maison de campagne de mes beaux-parents...
Merci de m'en sauver! Les téteux qui se plaignent et se sentent victimisés, je ne suis pas capable en chair, en photo, en film ou en mots! Non, moi quand ça rampe, j'ai le goût de donner un coup de talon dessus! (Euh, seulement quand c'est humain et plus gros qu'un enfant... quand même!)
@ Blanche et Vieux-Bandit
Je suis rassuré de constater que nous pensons la même chose de cette espèce de limace qui se plaint continuellement en se regardant le nombril et qui n'a pas le courage de changer les choses.
ah pauvre moi je suis tout seul parce que je t'ai trompé et tu m'as quitté et je suis misérable et si seulement j'avais pas été con et je sais que je suis con et que je ne devrais pas appeler mais je t'appelle, ah pauvre de moi... C'est vraiment le genre d'attitude qui fait ressortir le plus méchant en moi, et qui évacue toute pitié. En plus ça me rappelle le pire film que j'ai jamais vu, le temps des cerises, film iranien primé mille fois qui suit un homme qui cherche quelqu'un pour l'aider à se suicider (suicider, chose, fais-le tout seul!) et conduit autour de Téhéran pendant (ce qui semble être) des semaines et finit par ne même pas se tuer (je suis restée jusqu'à la fin parce que je voulais qu'il CRÈVE!)!
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