lundi 14 juillet 2008

Compte de mots - 14 Juillet





- Mais la science est importante !
- Très importante, certes, mais ce n'est pas la seule ouverture
(p. 69)

Est-il possible de lire un roman avec le mot dieu à toutes les pages sans que le roman verse dans la prêche ? Oui et Susan Howatch, avec "Le Pardon et la grâce" le fait de façon admirable. Mais pour ce faire, ça prends une bonne dose de talent, une bonne histoire, un bon rythme et un brin d'humour ; on retrouve un peu de tout ça dans le roman.
Le roman justement, c'est l'histoire d'un prêtre anglican qui anime, dans une paroisse londonienne, un centre de guérison. C'est l'histoire de Lewis, son fidèle assistant, tourmenté par son obsession de la chaire, c'est aussi l'histoire de Rosalind, la femme de Nicholas délaissée et ignorée par son mari de prêtre. Enfin, c'est aussi l'histoire d'Alice, une jeune femme mal dans a peau, complexée et solitaire, qui va retrouver un sens à sa vie. À tour de rôle, Alice, Lewis, Rosalind et Nicholas parlent ; du tourment de leur âme, des questionnements sur l'amour, la vie, la place de Dieu, la mort, la fidélité. En fait, tout ce qui fait la vie et une vie.

Un bon petit roman, mais avec une fin parfaite. Trop parfaite en fait ; c'est une fin digne d'un film américain. Ça m'a agacé plus que le mot dieu.



"Le Pardon et la grâce"
Susan Howatch
(A question of Integrity)
Traduit de l'anglais (Angleterre) par Sabine Boulongne
Le livre de poche
733 pages
9782253149682
CCR 121.r/HOW

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