jeudi 4 février 2010

Les Brontë - 04 Février


Les Brontë


Anne, Emily, Branwell (effacé) et Charlotte Brontë


Je n’ai jamais caché ma passion pour les soeurs Brontë, pour tout ce qui touche de près ou de loin à l’oeuvre et à la vie des soeurs Brontë. J’ai même un ami (merci encore Alain) qui m’aide grandement dans ma «quête» de collection des biographies sur les Brontë, en me rapportant d’Europe des biographies anciennes et forcément rares (je ne collection rien d’autres). L’oeuvre des soeurs Brontë occupe même un espace «à part» dans mes bibliothèques ; j’ai tout réunis en un corpus ; les oeuvres, les biographies, les photos et même, une carte Michelin de la région. Je n’ai jamais voyagé - et n’ai pas l’intention de voyager un jour. Mais si je devais le faire, j’aimerais explorer à pied cette région avec un guide. Mais forcément, je serais déçu : c’est un des coins du Royaume-Uni le plus visité par les touristes...

Bref, cette introduction inutile pour vous dire que la semaine dernière, en terminant le «journal» de Helene Hanff sur son séjour à Londres, je suis tombé sur ce passage :

«Nous avons déjeuné chez Panzer puis nous sommes
retournées à la Nationale Portrait Gallery. J’ai
vu Jane Austen, Leigh Hunt, Willie Hazlitt et le
portrait des Brontë, qui donne le frisson : les
trois soeurs , et au beau milieu une tache grise
recouvrant le visage de Branwell.
Selon la légende, il se serait peint aux cotés de
ses soeurs avant de se faire disparaître dans un
accès de haine dirigé contre lui-même. Bien sûr,
j’ai été incapable de me concentrer sur les trois
femmes, le tableau est dominé par cette tache grise.
On ne peut s’empêcher de se demander si Branwell
savait qu’il en serait ainsi.
»
Helene Hanff, «La duchesse de Bloomsbury Street», p. 177

Je n’avais jamais pensé que cet acte délibéré de Branwell pouvait au fond cacher une envie «d’éternité», d’accéder à la gloire, comme ses soeurs. Intéressant... Une piste à suivre.


La version de la peinture de Branwell avant restauration
ici (2,400 × 2,908 pixels, 1,27 Mo)

la version de la peinture de Branwell restaurée en numérique
ici (2,400 × 2,908 pixels, 2,09 Mo).


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