L'espace du futur
Toujours curieux de savoir comment l'homme envisageait les voyages dans l'espace avant juillet 1969[1] j'ai acquis il y a quelques temps déjà «l'étoile du néant» de Pierre Barbet, publié en 1967. L'histoire est fort simple : un même peuple colonisateur divisé en deux «races» dans une galaxie lointaine, une pacifique et l'autre violente, finissent par se rencontrer : c'est le choc de deux civilisations aux origines communes. Contrairement a beaucoup d'ouvrages de la même époque, «son œuvre fait preuve d'une parfaite maîtrise scientifique, mais aussi d'un grand optimisme qui tranche avec le pessimisme régnant dans le genre»[2]. Le récit ne sombre pas dans un délire technologique et les solutions aux nombreux problèmes que rencontres les héros de ce récit sont résolut par des êtres humains ; pas par robots ou des machines.
Sans être un grand roman, ce livre mérite d'être lu. J'imagine - j'ai le droit de rêver - qu'un éditeur pourrait reprendre les textes majeurs de cette collection pour en faire une anthologie...
Un mot sur l'auteur : écrivain français, docteur en pharmacie, Pierre Barbet, de son vrai nom Claude Avice, est né le 16 mai 1925 et est décédé le 20 juillet 1995.
«L'étoile du néant»
Pierre Barbet
Fleuve noir, collection Anticipation
Paris, 1967. 188 pages
CCR : 131.sf/BAR
_____________________
[1] pour les plus jeunes, c'est le 21 juillet 1969 que l'homme posait pour la première fois le pied sur la lune.
[2] Wikipédia, http://fr.wikipedia.org/wiki/Pierre_Barbet
samedi 11 avril 2009
Compte de mots - 11 Avril
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2 commentaires:
Haha, j'aime bien ces vieux romans de gare qui sentent bon le vieux papier brun, avec des couvertures rétro-futuristes.
Et j'aime bien ton blogue, je vais y revenir! Merci!
@L'Étrange cas
Merci du compliment et tu es le bienvenu en tout temps. Un peu comme toi, j'aime bien attraper un bon vieux roman de temps en temps. Drôle ; ça se trouve facilement un peu partout - et pour trois fois rien - pour les romans policiers et la SF, mais si on tombe dans «la littérature» ben là mon vieux, on débourse un max sous prétexte que c'est de «la littérature». Pourtant, c'est le même drôle de papier brun ;-)
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