dimanche 11 février 2007
Compte de mots – 11 février
J’ai débuté - et terminé - plus tôt cette semaine « Hier, les oiseaux » de Kate Wilhelm. Une oeuvre de science-fiction - ou plutôt un roman d’anticipation - sur le devenir de l’homme, une fois que de l’homme, il ne restera que… des clones. L’idée n’est sans doute pas neuve, mais l’originalité de ce roman c’est de plonger au coeur de ce que sont les clones ; qui sont-ils ? sont-ils seulement humains ? Auront-ils la capacité. de survivre sur la terre dévasté par la guerre, les changements climatiques, la folie de l’homme ? Car pour préserver le devenir de l’homme, des scientifiques se sont isolé pour préserver la race humaine et effectuant du clonage humain. Mais en clonant des êtres de plus en plus parfait, on réduit a sa plus simple expression la diversité humaine, donc la richesse de ce qui fait d’un être humain un individu.
Tout n’est pas parfait dans ce roman, loin de là ; une fin plus que prévisible, des faiblesses au niveau de la recherche, des descriptions et des raccourcis qui ne servent pas l’histoire, etc. Mais l’idée que l’homme se survivra à lui-même (ou malgré lui) a quelque chose de réconfortant. À lire un dimanche après-midi de pluie…
Kate Wilhelm « Hier, les oiseaux »
Traduit de l’anglais (États-Unis) par Sylvie Audoly
Denoël, coll. Présence du futur
248 p. Paris, 1977
ISBN : 9782207302347
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