mardi 13 février 2007

Compte de mots – 13 février



J’ai débuté hier la lecture d’un roman conçu comme un long monologue : « Regardez-moi » de Anita Brookner. Auteure anglaise et professeure d’histoire de l’art, Anita Brookner pratique l’art de la dérision - et l’auto-dérision - avec aplomb. Mais ce qu’elle raconte est triste. Le quotidien de son héroine est d’une banalité, d’une tristesse un peu bête. Bête parce que la banalité de la vie de l’héroïne est un choix. Son choix. Et c’est à travers un long monologue que l’on découvre la banalité des choses, des rencontres, des êtres. Ce qui sauve le roman ? se sont ces quelques phrases, parfois ironique, parfois tellement criantes de vérité, qui jalonne le texte. Mais c’est long un monologue de 226 pages... Et dire que que la presse Britannique a évoquée les soeurs Brontë en parlant de l’oeuvre de Anita Brookner...


« Regardez-moi », Anita Brookner
Traduit de l’anglais (Grande-Bretagne) par Fanchita Gonzalez-Batlle
Point, Coll. Roman
226 p. 1986
9782020099097

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