samedi 3 février 2007

Compte de mots – 03 février



C’est avec « Pensées secrètes », lu en juillet dernier, que j’ai découvert l’écrivain anglais David Lodge. Je me souviens encore de mon émerveillement devant l’univers bien particulier de ce roman. Un monde si onirique et pourtant, si près de nous, avec des personnages remplis de contradictions. Un monde à part qui nous ressemble un peu. Et cette façon qu’il a de nous raconter une histoire, avec humour et intelligence...

C’est donc avec un plaisir mal dissimulé que je me suis attaqué, plus tôt cette semaine, a la lecture de « La chute du British Museum ». Je n’avais pas lu quinze pages que déjà, j’avais ri quatre fois. Pas un petit rire discret qui serait passé inaperçu, caché derrière mon livre, non ; un vrai grand rire sonore. Heureusement pour moi, je ne lisais pas dans un café ;-)

Adam Appleby, personnage principal du roman, s’interroge sur la religion catholique (dans un monde protestant), sur la sexualité, les enfants. Mais voilà qu’une série d’aventures incroyables vont transformer la vie d’Appleby.

Le roman est truffé de références littéraires, l’auteur s’amusant à pasticher quelques uns de ses contemporains (il s’en explique dans une préface aux lecteurs français). Mais selon moi, les divagations d’Appleby relèves plus du syndrome de Walter Mitty que de la littérature [1]. Et même si les interrogations d’Appleby sont un peu loin de nous maintenant, il n’en demeure pas moins que ce roman est un petit bijou.


David Lodge, « La chute du British Museum »
Titre original : The British Museum is Falling Down
Traduit de l’anglais (Grande-Bretagne) par Laurent Dufour
Rivages, coll. Rivages poche.
264 p. 2004
ISBN : 9782869306554

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[1] syndrome de Walter Mitty. c’est ni plus ni moins que la faculté de rêver tout en demeurant éveillé. Inspiré par le roman de James Thurber (1894-1961) « la vie secrète de Walter Mitty ».

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