Classification raisonnée – Troisième et dernière partie
- Si vous aboutissez ici pour la première fois, et pour une meilleure compréhension de la chose, je vous suggère fortement de débuter la lecture par la « Classification raisonnée – introduction » du 22 janvier 2007, suivi de la première et de la deuxième partie », un peu plus bas dans cette page.
Nous allons explorer la notion du nom d’auteur, en reprenant les six exemples de la deuxième partie.
Exemple 1 :
« Le naïf amoureux » de Paul Guth, se déclinerait de cette façon :
131.r/GUT
GUT pour les trois premières lettres du nom de l’auteur. Toujours les trois premières lettres et toujours en majuscule. J’ai ajouté la barre oblique pour bien marquer la séparation entre le nom de l’auteur et le type. Par contre, si la cote s’écrit sur deux lignes, il est possible d’abandonner l’utilisation de la barre oblique, comme le démontre l’exemple suivant :
131.r
GUT
Exemple 2 :
« Sur la route » de Jack Kerouac se déclinerait de cette façon :
112.r/KER
ou
112.r
KER
Exemple 3:
« Journal Tome 1, 1953-1958 » de Witold Gombrowicz, se déclinerait de cette façon :
154,1.j/GOM
ou
154,1.j
GOM
Exemple 4 :
« Le chemin des nuages blancs (pélerinages d'un moinde bouddhiste au Tibet) » de Lama Anagarika Govinda
241.bo/GOV
ou
241.bo
GOV
Exemple 5 :
« Vivre en forêt» de Paul Provencher
811,1.pa/PRO
ou
811,1.pa
PRO
Exemple 6 :
« Le tribunal Russell (le jugement de Stockholm) », collectif
021.gc/COLL
ou
021.gc
COLL
On remarquera ici l’utilisation de quatre lettres plutôt que trois. C’est la seule exception à la règle des trois lettres ; lorsqu’il s’agit d’un ouvrage collectif, on inscrit COLL et ce, dans le but d’éviter de confondre un ouvrage collectif d’un ouvrage écrit par Colbert, Colette ou Coleridge par exemple.
Classification raisonnée - conclusion
Voilà, je crois, qui résume assez bien la classification raisonnée. Cette classification n’est pas parfaite. Aucun système n’est parfait - désolé si je brise vos illusions ;-) L’avantage de la classification raisonnée est d’être un modèle « ouvert », qui s’adapte aux besoins de chaque usager. Ce n’est donc pas un modèle universel - ce n’était pas le but de toute façon - comme l’est la Classification décimale Dewey par exemple.
Dans une autre série d’articles, je tenterai d’expliquer le classement, son utilité, l’accès aux documents, etc. J’expliquerai aussi comment il est possible d’arrimer un plan de classification au cadre de classement.
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