mercredi 9 mai 2007
Compte de mots - 9 mai
L’art de figurer dans son propre roman...
Je ne suis pas un habitué des romans d’aventures de Jack Higgins. Aucune raison valable. Mais je ne boude pas mon plaisir lorsque l’occasion se présente. Et en fouillant dans mes bibliothèques en fin de semaine, je suis tombé sur « L’Aigle a disparu ».
Mêlant habilement l’histoire et la fiction, j’ai très vite embarqué dans la lecture de ce petit livre dont l’action se déroule en pleine deuxième guerre.
Survivant d’une mission qui visait à enlever Chruchill, Kurt Steiner, jeune officier allemand, est capturé et gardé « au secret », dans la tour de Londres. Le général SS Schellenberg a pour mission de ramener Steiner en Allemangne. Et pour faire évader Steiner, Schellenberg fait affaire avec un mercenaire irlandais (Liam Devlin), survivant de la mission « Aigle » comme Steiner. Et c’est là que l’action et le suspense commence...
Mais avant d’en arriver là, le livre débute à Londres en... 1975 ! Et le plus curieux, c’est que l’écrivain se met en scène lui-même dans le roman, comme pour mieux dérouter le lecteur entre la réalité et la fiction de son bouquin. Le procédé - même si il n’est pas nouveau - m’a un peu surpris.
Bon roman d’aventures. Une façon agréable de passer deux heures - et des poussières - dans le monde de l’espionnage et de l’aventure de guerre.
« L’Aigle a disparu », Jack Higgins
Titre original : The Eagle has Flown
Traduit de l’anglais (Royaume-Uni) de Dominique Dill
Livre de Poche, 310 pages
ISBN: 9782253076209
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