Littérature et censure, ça rime en crime !
Je viens de terminer «Acid Test» de Tom Wolfe (traduction de «The Electric Kool-Aid Acid Test»). Je vous en parlerai plus longuement demain car j'ai vraiment aimé ce livre (qui n'est pas un roman mais une chronique sur le chaînon manquant entre les «Beatnik» et les «Hippie» : les «Merry Paranksters»). Et pour une fois, la traduction est vraiment bien. Et question de voir si la traduction est bien faite, il est intéressant d'avoir le texte original sous la main. Grâce à Amazon, il est possible maintenant de lire quelques pages d'un livre avec la technologie du feuilletage (Look Inside). Curieux, j'ai plongé dans les quelques pages (plus d'une dizaine en tout) et je suis tombé en arrêt sur les liminaires
Remarquez bien ce qui est encerclé de rouge. C'est surtout la deuxième phrase qui est intéressante :
«Not one word has been omitted.»
Donc, on nous apprends que le livre n'a pas fait l'objet de censure - comme c'est souvent le cas [1]. Censure, mais pourquoi ? C'est qu'il y a des gros mots dangereux pour la jeunesse américaine dans ce bouquin. Des mots comme drugs, LSD, fuck, alchool, dope, marijuana... Sans parler de personnages tout aussi dangereux que l'on rencontre tels les Neal Cassady, Thimothy Leary, Allen Ginsberg, Jack Kerouac... Donc si vous êtes jeunes et vivez aux États-unis, il vaudrait mieux demander la permission à vos parents avec de lire «The Electric Kool-Aid Acid Test»... (fin de l'ironie).
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[1] «Aujourd’hui, plus de la moitié des Etats représentés à l’ONU pratiquent la censure, et notamment la censure littéraire.»
- Faustine Amoré pour Evene.fr - Février 2006
jeudi 9 juillet 2009
Littérature - 09 Juillet
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